C'est toujours un plaisir renouvelé de me retrouver en tête-à-tête avec mon ami Jack. Jack... ?
L'éventreur ? Que nenni ! Nicholson ? Pas vraiment. Sparows ? Non plus.
Je veux parler de Jack Howard, le héros récurent de l'auteur
David Gibbins, cet archéologue spécialiste des plongées sous-marine, un peu bagarreur, courageux, et possédant sûrement des gènes communs avec le célèbre Indiana Jones.
Le voici, lui et son meilleur ami Costas, en mer Egée, en train de rechercher l'épave d'un navire. Banal ? Vous ne direz plus ça lorsque vous saurez que ce navire pourrait bien être celui qu'utilisa Agamemnon, le roi de Mycènes, qui a commandé l'armée achéenne pendant la guerre de Troie.
Jack est fidèle à lui-même et son amitié avec Costas est précieuse. Notre tandem n'a pas besoin de se parler pour se comprendre, ce qui facilite les choses.
Se basant sur des références historiques (voir à la fin du livre), l'auteur mélange habillement histoire et fiction.
Si le début du livre nous plonge en 1876, à Mycènes, en Grèce, lors d'une fouille secrète de l'archéologue
Heinrich Schliemann, celui qui découvrit le masque d'or d'Agamemnon, ainsi qu'un autre artefact extraordinaire, dont il ne parlera jamais, la suite nous fera revenir de nos jours.
La question que l'on se pose, c'est : "quel est le rapport entre tout cela ?" et cela aiguise ma curiosité naturelle.
A un moment, au début de la seconde partie, brusque plongée en 1945, lors de la libération d'un camp de concentration, qui révèlera des indices menant à des antiquités volées par les nazis, mais aussi à une arme plus terrifiante que toutes celles jamais conçues.
L'auteur ne m'a pas déçue, j'ai passé un bon moment de lecture, me gavant d'histoire contemporaine et celle, bien plus lointaine de la ville de Troie.
Le rapport entre la guerre de Troie à la Solution finale ? Si vous croyez que je vais causer ! Je ne dirai rien !
Sachez que
L Histoire dissimule des secrets monstrueux et qu'un pan de cette tenture nauséabonde qui cache ce sombre secret vous sera dévoilé.
En quelques mots, ce genre de roman mêlant le policier, l'archéologie, l'ésotérisme,
L Histoire, c'est, pour moi, un os donné à un chien.
Il se rue dessus, le déguste, le ronge, le grignote et gare à celui ou celle qui voudrait le lui retirer !
Je suis le chien et ce livre était mon os à ronger. Je l'ai dévoré !
"
Le Masque de Troie" réunissait tous les ingrédients du parfait roman d'aventures comme j'aime les déguster.
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