Les yeux à peine visibles, perles noires limpides, s'effaçaient derrière les narines, évasées et remplies de cristaux d'agates rouges, qui semblaient révéler un feu ardent, comme si la bête brûlait de l'intérieur.
Akhenaton a essayé de faire la même chose dès son plus jeune âge, ce qui l’a amené à son culte d’Aton et sa tentative de convertir l’Égypte à l’adoration d’un dieu unique. Pour moi, il a toujours été le plus fascinant des pharaons, et voir cette inscription à Troie a réveillé en moi le désir que j’avais toujours cultivé de venir ici et retrouver sa trace dans le désert de Nubie, l’endroit où, semble-t-il, il avait cru pouvoir trouver l’origine d’Aton, l’endroit où le soleil se lève dans le désert. Il nourrissait la même détermination que Sénousret, mais n’était pas le même type de guerrier : il recherchait la vérité et non la conquête.
Présenter autre chose qu’une image idyllique était peut-être trop dangereux, même s’il semble clair qu’en appelant la forteresse « Destructeur de Nubiens » ils exprimaient leur souhait. Le pli est impossible à dater précisément, mais je dirais qu’il a été écrit un peu après la mort de Sénousret, qui semblait le seul capable de maintenir l’ordre ici.
Même aujourd’hui, quand on se tient ici et qu’on regarde vers le sud, le paysage peut paraître menaçant, une étendue infinie de désert avec pour unique horizon des collines irrégulières de basalte noir qui se dressent ici et là. Imaginez à quoi cela devait ressembler avec le voile de gouttelettes qui s’élevait de la cataracte au-delà de cet étranglement et avec le souffle de poussière qui venait du désert, et vous comprendrez pourquoi, pour nombre de ceux qui venaient ici, cet endroit n’était pas un portail, mais plutôt le dernier avant-poste de civilisation, le début d’un no man’s land dont la plupart de ceux qui s’y sont aventurés ne sont jamais revenus.
Perso, je n'ai pas du tout accroché c'est la seconde fois que je retourne sur la lecture de ce livre et franchement je n'arrive pas à le finir. Trop de description de bataille et de stratégie militaire qui rend ce livre sans interré pour moi. Dommage car j'aime beaucoup l'auteur.
On n’aurait jamais pu croire de lui qu’il tomberait amoureux d’une femme qui n’appartenait pas à la période pharaonique, et pour Jack, il semblait tout aussi incontrôlable que lorsqu’il l’avait connu à l’école en Angleterre. Plutôt que de le ramener dans une sorte de modernité, son mariage le poussait à considérer Aïcha comme sa Néfertiti et leurs enfants comme des pharaons en devenir, un point de vue qu’Aïcha était loin de partager.