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Total War Rome tome 2 sur 2
EAN : 9782365691512
368 pages
Editions Les Escales (26/02/2015)
4.12/5   12 notes
Résumé :
Après le succès de Détruire Carthage, retrouvez le deuxième tome de la série Total War et partez à la conquête du monde antique ! An 439. L'Empire romain est au bord du chaos. Une armée vandale a conquis Carthage et menace de prendre le contrôle de la Méditerranée. Mais il y a pire : une armée barbare formée de guerriers assoiffés de sang et prêts à tout menace Rome. À sa tête, le terrible Attila. Pour un petit groupe de soldats romains et un mystérieux moine angla... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Lorsque ce roman commence, en 430, Rome est une ville en pleine mutation. Beaucoup de membres des classes administratives ont des ancêtres barbares, Goths notamment. du fait de l'envoi à Rome par des chefs romains, de leurs fils pour recevoir une éducation et de l'accès de mercenaires germaniques aux grades élevés.
Les deux chefs les plus importants de l'armée romaine du V ème siècle, Stilicon et Aetius, étaient d'ascendance gothe.
Le héros de l'histoire, Flavius Aetius, est le neveu d'Aetius, commandant en chef de l'Armée romaine d'Occident.
Le jeune Flavius va faire une carrière militaire dans un Vème siècle troublé, qui va voir les débuts d'un monde nouveau, avant que le monde médiéval prenne sa place.
Apparaît à ce moment un grand chef de guerre barbare, Attila, chef des Huns, qui va précipiter la chute de l'Empire romain. Flavius va exécuter plusieurs missions auprès de ce grand chef barbare, et va croiser le chemin de plusieurs autres personnages, dont Arturus, militaire d'origine bretonne.
Ce roman nous plonge dans une époque troublée.
David Gibbins, auteur d'ouvrages à grand succès, dont "Pharaon"," Atlantis", utilise à merveille ses connaissances d'historien et d'archéologue pour nous donner un tableau riche et haut en couleurs de cette période de notre histoire.
La description de la bataille des Champs Catalauniques, grande bataille qui a opposé en 451, en Champagne, d'un côté les Romains et les Wisigoths (alliance fragile s'il en est..) et de l'autre, les Huns, les Ostrogoths et les Gépides, est riche en détails.
Valentinien apparaît dans le livre comme le dernier empereur romain ayant eu de l'autorité, au moment où le pouvoir de Rome s'émiette et la pression des Barbares se montre de plus en plus menaçante.
Un bel ouvrage qui allie action et références historiques.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Un chien hurla, un son étrange, irréel, qui déchira l’air calme du matin et résonna dans la vallée désolée, entre le désert et la mer. Sur le parapet, l’homme se leva, enveloppé dans son manteau pour se protéger du froid, heureux de porter des bottes en peau de mouton, un pantalon et une tunique de laine sous sa cotte de mailles. Il tendit l’oreille. Les sons portaient loin à travers les collines dépouillées d’Afrique, mais ce qu’il venait d’entendre était proche et ne se trouvait pas à plus d’une heure de marche. Il jeta un coup d’œil aux hommes qui essayaient de dormir dans la tranchée derrière lui, agités, mal à l’aise, comme si le chien faisait irruption dans leurs rêves. Un instant, il se demanda si lui aussi n’était pas dans une sorte de séjour infernal, sous l’effet anesthésiant du froid et du manque de sommeil. Mais le hurlement recommença, pas celui d’un seul chien, mais de plusieurs, un crescendo fantasmatique qui montait et hésitait comme une rafale de vent, puis mourait de nouveau. Cette fois-ci, il sut que ce n’était pas un rêve. Il sentit soudain un frisson le long de sa colonne vertébrale, qui n’était pas dû au froid mais à quelque chose d’autre. Il s’empressa de frapper dans ses mains et de taper des pieds. Il savait que beaucoup, parmi les hommes, devaient être réveillés maintenant, qu’ils le regardaient de leurs yeux embrumés, que les sentinelles de nuit réparties le long de la ligne comptaient sur lui pour recevoir des ordres. Il devait garder son calme. Il ne fallait pas montrer sa peur.
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Avant Attila, Théodoric avait été le pire ennemi d'Aetius, et Thorismond le savait. L'alliance entre Wisigoths et Romains était née de la nécessité de s'unir contre un ennemi commun. Aetius ne pouvait ignorer que la vieille inimitié avec Rome pouvait revivre à travers les fils de Théodoric, une fois Attila vaincu.
Maintenant que les Vandales de Genséric étaient massés comme une meute de loups des mers près des côtes d'Italie, Aetius savait que Rome ne pourrait pas résister à une attaque simultanée de deux forces barbares.
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Le chef des cavaliers dépassa au petit galop le lieu où se trouvaient les chaudrons, traversa la foule et s’arrêta au centre de la prairie, devant un immense bûcher de fagots, prêt à être allumé, qui faisait le double de sa taille. Il tira sur les rênes, sur lesquelles apparurent alors les feuilles d’or qui les décoraient, et fit demi-tour pour faire face au chariot qui s’approchait, tout en se penchant pour chuchoter et calmer son cheval qui hennissait et piaffait. Lorsque le chariot s’arrêta, il ficha sa lance dans le sol, ôta son casque, qu’il posa sur sa hanche, et attendit, impassible. Il avait le front haut et fuyant car on le lui avait bandé à la naissance, ses cheveux noirs étaient serrés et attachés au sommet de sa tête, puis redescendaient en une longue queue-de-cheval, maintenant libérée de la pointe conique de son casque, où elle avait été enserrée. Il avait le teint buriné par les intempéries, les yeux bridés et le nez plat caractéristiques de son peuple. Les pointes effilées de sa moustache tombaient de chaque côté de sa bouche. Deux vilaines cicatrices tailladaient ses joues diagonalement, de la tempe au menton, refermées depuis longtemps, mais congestionnées et pourpres à cause de l’air glacial.
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Les deux prisonniers romains avançaient en titubant sur la pente qui menait à la prairie, leurs chaînes traînant dans la neige molle. Un vent coupant balayait le plateau qui encerclait la ravine, procurant une morsure hivernale à ceux qui s’étaient rassemblés pour la cérémonie. Loin au-dessus d’eux, des aigles, qui s’étaient envolés des poings de leurs maîtres, planaient dans l’attente de la viande et du sang qu’on leur abandonnerait à l’issue de la cérémonie. Au bout de la prairie, de grands chaudrons de bronze bouillonnaient sur des brasiers, et la vapeur qu’ils produisaient formait une fine brume au-dessus des têtes. L’arôme capiteux de la viande qui cuisait, du bœuf, du mouton et du gibier, répandait ses effluves le long du ravin et autour des tentes circulaires du campement, au-delà de la source d’où l’eau sacrée commençait son voyage vers le grand fleuve, à deux jours de cheval vers l’ouest, là où s’achevait la terre des chasseurs et où commençait l’Empire romain.
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La garde personnelle de Moundzouk se plaça derrière eux : des Alains, des Saxons, des Angles, renégats de l’Ouest, des hommes fidèles au plus offrant, dont il avait acheté l’allégeance avec l’or qu’il avait reçu de l’empereur à Constantinople contre la promesse de rester à l’est du grand fleuve. Il avait appris à utiliser les mercenaires auprès des rois des Goths, des souverains qu’il avait courtisés avant de les écraser. Devenu roi et bien plus qu’un petit chef de guerre, il avait appris à ne faire confiance à personne, même pas à ses propres frères. Les cavaliers de la grande plaine, ses guerriers huns, étaient les meilleurs qui aient jamais arpenté les prairies, mais chacun d’entre eux était un roi potentiel, habitué à commander à toute l’étendue visible de la steppe jusqu’à l’horizon. Les mercenaires, eux, combattraient jusqu’à la mort, non par loyauté mais parce qu’ils savaient qu’un mercenaire qui se rendait était exécuté à coup sûr.
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Le masque de Troie par David Gibbins aux Editions First parution le 9 juin 2011
« Qu'obtient-on en croisant Indiana Jones et Dan Brown ? Réponse : David Gibbins » Daily Mirror 1876. Mycènes, Grèce. Lors d'une fouille secrète, l'archéologue Heinrich Schliemann découvre le masque d'or d'Agamemnon et un autre artefact dont il ne parlera jamais. 1945. Allemagne. La libération d'un camp de concentration révèle des indices menant à des antiquités volées par les nazis, mais aussi à une arme bien plus terrifiante que toutes celles jamais conçues. de nos jours, en mer Egée. Jack Howard retrouve l'épave d'une galère de guerre qui aurait fait partie de la flotte d'Agamemnon et se lance dans une chasse au trésor de tous les dangers à travers toute l'Europe. Mais de la guerre de Troie à la Solution finale, l'Histoire dissimule de nombreux et monstrueux secrets. Et à vouloir les exhumer, Jack va prendre le risque de perdre ce qu'il a de plus précieux ...
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