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EAN : 9782259230599
352 pages
Plon (17/03/2016)
3.78/5   100 notes
Résumé :
Paris, 1880. A l'académie Julian, le premier atelier à ouvrir ses portes aux femmes, la vie n'est pas facile. L'apprentissage du métier de peintre est ardu, long et coûteux. Seules les jeunes filles dotées d'un véritable talent et, surtout, d'une grande force de caractère, parviennent à en surmonter les obstacles. Du talent, Zélie Murineau n'en manque pas. De la force de caractère non plus. N'a-t-elle pas déjà prouvé qu'elle était prête à tout pour parvenir à ses fi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (62) Voir plus Ajouter une critique
3,78

sur 100 notes
Je n'irai pas par quatre chemins, le roman de Sylvie Gibert m'a complètement scotché et bluffé.

Deux raisons à cela :

1° La construction du livre :

C'est à se demander si l'auteur n'est pas elle-même peintre ! Les premiers paragraphes sont comparables à des esquisses, squelettes fantomatiques de l'oeuvre qui est en train de se construire. le lecteur comprend en les lisant qu'il a pris un ticket pour un voyage au long cours dans lequel il ne va pas s'ennuyer.
42 paragraphes d'environ une dizaine de pages chacun vont, par étapes, nous faire entrer dans une intrigue, dans des intrigues, qui se tissent autour de deux personnages principaux qui en sont à la fois les acteurs et les jouets.
Les premières esquisses nous présentent des personnages anonymes agissant d'une façon pour le moins étrange.
Une jeune femme se prépare à sortir de sa maison, se précipite chez un antiquaire et y dépense «presque tout son misérable pécule» pour acheter une croute noirâtre, dont on ne sait ce qu'elle va faire.
Un commissaire de police assis à son bureau, soupire et rêvasse en se posant des questions sur son rôle dans la société. On apprend que son secrétaire s'appelle Torrès. Il recrute un gamin des rues arrêté pour vol à l'étalage et en fait un garçon coursier.
Au deuxième passage, l'auteur ajoute quelques touches de couleur aux esquisses, les choses se précisent. le premier dessin prend chair et couleur, s'insère dans un paysage, les personnages interagissent avec d'autres, les détails d'arrière plan magnifient les premiers plans.
La jeune femme s'appelle Zélie Murineau et habite rue Feydeau. Elle fréquente les cours de l'atelier Julian. Un atelier qui est l'un des rares à accepter des femmes pour leur enseigner l'art de la peinture. On y retrouve Louise, Amélie (https://fr.wikipedia.org/wiki/Dans_le_bleu) , Jennie, et Mousse, qui n'est autre que Marie Bashkirtseff l'amie d'Edgar Degas (http://www.bashkirtseff.com.ar/marie_bashkirtseff_1_francais.htm).
Le commissaire de police s'appelle lui Alexandre d'Arbourg, son territoire est le quartier du Palais Royal. Ce quadragénaire vit seul avec sa mère, a connu une première déception sentimentale, et s'efforce d'apporter de l'intelligence dans la résolution des affaires qui lui sont soumises.
Très vite on comprend qu'entre ces deux-là une alchimie particulière se crée. Secret partagé ? Amour naissant ? Passion dévorante ? C'est-là un des ressorts du livre, de nous faire palpiter sur la nature des sentiments qui pourraient unir Zélie et Alexandre, avant de découvrir aux environs de la page 208, pourquoi Zélie et Alexandre sont attirés l'un vers l'autre...Mais chut....

2° le tableau de la société française du XIXème siècle

Les intrigues policières sont l'occasion d'un tableau réaliste de la société de l'époque (le roman se passe en 1880 alors que les plaies de la Guerre de 1870 se referment à peine et que la IIIème République met en oeuvre son projet de modernisation de la France).
Cette réalité est peu reluisante :
Traffic et enlèvement d'enfants, alcoolisme, meurtres bizarres, vendeurs d'alcools frelatés, enfants livrés aux adultes, relations incestueuses.
La catalogue parait monstrueux et indigeste ! Mais, Sylvie Gibert ne nous assomme pas de clichés et de démonstrations ennuyeuses, c'est par touches subtiles, au hasard des investigations de Zélie et d'Alexandre, que les personnages rencontrés, les affaires sur lesquelles le Commissaire cherche à faire la lumière, que nous découvrons les rigidités d'une société en recherche d'elle même. (Rappelons que la loi Jules Ferry sur l'école obligatoire date de 1881).

Le lecteur trouvera dans ce tableau de la société du XIXème siècle certains accents du livre de Victor Cohen Adria «Les trois saisons de la rage» ou du Médecin de campagne d'Honoré de Balzac.

Les tares de la société de l'époque, dont certaines subsistent encore, traversent le récit, servi par le style fluide et sans fioritures de Sylvie Gibert :

Le cantonnement des femmes dans des rôles domestiques ou mineurs :

Faudrait-il toujours que les femmes artistes se cantonnent aux territoires attribués aux autres femmes. Certes, il s'agissait de beaux sujets, mais ils se limitaient à des scènes dont le décor ne s'éloignait jamais vraiment de l'intérieur du logis. (Page 35)

Mon fils m'a dit qu'il avait vu l'un de vos tableaux et que, pour une femme, vous semblez avoir un certain talent... (Page 51)

La fumée des cigares vous incommode-t-elle ?
Pas du tout ! Non seulement cela ne me dérange pas, mais j'ai moi-même l'habitude d'en fumer... (Page 61)

A quoi bon nier l'amour absolu et sans espoir de retour que Marianne avait éprouvé et qu'elle éprouvait toujours pour Joseph Brunel, cet amour qui la lierait à cet homme pour toute sa vie (...) La gouvernante ne chercha pas à démentir (...)
J'ai toujours su où se trouvait ma place. Toujours ! Même durant le veuvage de M. Brunel, je ne me suis jamais fait aucune illusion. (Page 112)

Ce geste ne la surprit pas, car elle savait qu'une femme respectable ne pénétrait jamais seule dans un lieu public. (Pages 165-166)

La misère de familles incapables d'élever leurs enfants dignement :

Il avait devant lui le plus pur spécimen de cette graine qui donnait en quelques années, le gibier de potence. (Page 18)

Elle la découvrit, non loin de là, blottie dans une sorte de niche ménagée à l'intérieur d'une barrique couchée. (Page 121)

Avant de le suivre, Zélie jeta un dernier regard sur cette masure, sur ces enfants miséreux et sur cette mère, portant son dernier né sur la hanche, le buste déporté du côté opposé. (Page 127)

Mais je les côtoie depuis quelque temps et je commence à m'habituer à leurs manières. Lorsque j'ai parlé de l'enfant, j'ai eu l'impression que sa disparition les laissait assez indifférents. L'aîné a déjà un fils, la postérité de la lignée est don assurée. (Page 172)

L'arrangement des mariages :

Quand Gabriel lui avait été présenté, Mme Dantillac avait pincé les lèvres. (...) Si elle avait connu ce beau militaire plus tôt, elle n'aurait certainement eu aucun mal à) diriger l'inclination de sa fille vers lui. ( Page 223)

L'autoritarisme parental :

Mon père a décidé que je rejoindrai Brest pour y faire l'Ecole navale. J'embarquerai sur le Borda dès l'été prochain. (Page 242)

L'alcoolisme :

- Hier, quand il m'a demandé un aut'litron, j'ai refusé de le servir. J'lui ai dit qu'il avait assez bu, qu'il f'rait mieux d'rentrer chez lui. J'crois que c'est ça qui a tout déclenché;;;J'lai foutu dehors. (...) il s'est jeté sur eux. On aurait dit un tigre. Il avait une bouteille entre les mains et il faisait des gestes dans tous les sens. (Page 195)

Face à ces fléaux, l'administration nouvelle de la IIIème République tente de faire face, tout en faisant preuve de pédagogie :

Mais les circulaires étaient très claires : il fallait e montrer affable, voire prévenant avec les citoyens afin d'effacer les mauvais souvenirs laissés par les commissaires de l'Empire. (Page 197)

Le récit est parsemé de belles surprises :

La présence d'Alphonse Allais au Café des Variétés, «(...) le comble de la ressemblance, c'est de pouvoir se faire la barbe devant son portrait.» (Page 167)

La rencontre avec Louis Andrieux, préfet de police, le père naturel de Louis Aragon (Page 237).

La partie de campagne avec Edouard Degas (Page 289)

Je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager ces paroles que Sylvie Gibert place dans la bouche d'Alexandre d'Arbourg :

- Voyez-vous, Zélie (...) tout le monde a des souvenirs de famille. Avec Merlin nous avons quelque chose de beaucoup plus rare : ce sont des souvenirs de famine. (Page 131)

Une question demeure lorsque le lecteur referme le livre. Vient-on d'assister à la naissance d'un nouveau couple de détectives, Zélie et Alexandre ? Et si oui, les verrons-nous bientôt dans d'autres aventures ?

Lors de la rencontre organisée le 30 mai par Babelio et les édition Plon, Sylvie Gibert a répondu oui.

J'attends avec impatience le prochain roman...

Merci Babelio. Merci Plon. Merci Masse Critique.
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En 1879, Louis ANDRIEUX promu Préfet de Police à Paris en récompense de sa fermeté à Lyon lors de la Commune, s'appuie sur une police efficace incarnée par le séduisant commissaire Alexandre d'ARBOURG qui enquête successivement sur un empoisonnement, un enlèvement d'enfant, l'assassinat d'un ivrogne, un parricide, un trafic d'alcool frelaté, et autres "faits divers" qui nous permettent d'apprécier le talent d'empoisonneuse de Sylvie GIBERT dont la culture botanique et chimique est impressionnante. le commissaire utilise un certain nombre d'indicateurs et place ainsi Zélie MURINEAU, une jeune artiste, au sein de la bourgeoisie parisienne... ce qui nous offre un roman policier fort bien troussé.

Louis ANDRIEUX sera des années plus tard, le géniteur de Louis ARAGON, et notre commissaire d'ARBOURG est un homme cultivé qui fréquente Alphonse ALLAIS, Guy de MAUPASSANT et Edgar DUGAS et nous découvrons ainsi la vie culturelle des années 79/80 qui oublie progressivement l'académisme impérial pour s'initier au naturalisme et à impressionnisme... et Sylvie GIBERT, pédagogue talentueuse nous dévoile cette mutation sociale et culturelle. Mutation qui sert de cadre idéal à l'évocation d'Amélie BEAURY-SAUREL, élève de Tony ROBERT FLEURY à l'Académie JULIAN et à ses amies Marie BASHKIRTSEFF, Jenny ZILLHART, Louise BRESLAU et à toutes ses femmes qui sont devenues des artistes réputées égalant, voire dépassant, les peintres contemporains.

L'atelier des poisons n'est donc pas seulement un roman policier, mais c'est une brillante évocation de l'émancipation des femmes qui s'appuie sur une documentation impressionnante, mais jamais pédante, qui cultive le lecteur et lui apprend beaucoup au fil des pages. A noter que notre romancière semble ignorer que L'École navale (à Brest) forme les officiers de carrière de la Marine nationale (et non marchande) ce qui lui vaudra quelques torpilles de bordaches et incitera à relire Aziyadé de Pierre LOTI (Julien VIAUD pour la Royale) paru en 1879.

En conclusion l'atelier des poisons, que PLON a eu la gentillesse de m'adresser dans le cadre d'une rencontre BABELIO, est un véritable chef d'oeuvre qui m'incitera à plonger dans les autres ouvrages de Sylvie GIBERT, artiste au talent prometteur.
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Je viens de refermer à regret ce roman car j'aurais bien aimé poursuivre l'aventure de Zélie Murineau et de son ami le commissaire Alexandre d'Arbourg.
Tout d'abord,l'atmosphère du Paris de 1880 m'a semblé si réelle que je m'y suis sentie intégrée.Le combat pour la reconnaissance des femmes en tant que peintres est passionnant car son issue qui nous est actuellement connue,n'a pas été sans drames et injustices,dont les héroïnes ont été oubliées.
Bravo à l'auteur de les avoir fait revivre le temps d'une histoire.D'une écriture soignée et d'une grande fluidité,est né ce roman dans lequel on croise des personnages tels qu'on peut les imaginer dans la société d'autrefois.
Belle découverte pour moi.
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Abandonné p 175 (sur 352)
Alléchée par le sujet qui aborde la vie de femmes peintres et leurs difficultés à trouver les moyens d'exercer leur art, je me suis ennuyée dans une histoire qui vire à une enquête sur la disparition ou enlèvement d'un bébé qui ne m'a pas particulièrement interessée....Un rythme atone, des personnages qui ne m'ont pas passionnée, même le contexte n'a pas réussi à susciter un intérêt dans ma lecture.
Dommage car apparemment Sylvie Gilbert a approfondi son sujet, mais arrivée à la moitié du roman et après une lecture en pointillé, j'abandonne.
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Paris 1880

L'Académie Julian, premier atelier à ouvrir ses portes aux femmes.

Atelier de peintres hommes et celui dévolu aux femmes ; les premières, qui n'étaient pas nombreuses, et devaient faire leurs preuves.

Tout comme "domeva", j'aurais aimé poursuivre l'aventure de Zélie et du commissaire Alexandre d'Arbourg.

D'autant que la plupart des protagonistes de cette histoire ont réellement existés.

Voici d'ailleurs ce qu'en dit, en post face, l'autrice :
" Ce roman a pris sa source devant un très beau pastel d'Amélie Beaury-Saurel, Dans le bleu, une donation faite au musée des Augustins, à Toulouse. La présence forte du modèle m'a inspiré Zélie Murineau".
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Avant de sortir, elle recompta son argent. Il ne lui restait que dix-huit francs. Elle fit glisser les pièces dans son réticule, et ne voulant pas alerter la bonne, ouvrit la porte sans bruit. Une fois dans la rue, elle héla un fiacre.
Quelques minutes plus tard, elle se faufilait entre les meubles poussiéreux d'une brocante pour parvenir jusqu'aux recoins les plus obscurs. Enfin, elle débusqua ce qu'elle était venue chercher, coincé entre un guéridon bancal et le mur écaillé de salpêtre
Le brocanteur lui en demanda quinze francs. Sans un mot, elle aligna les pièces devant lui. Elle venait de dépenser presque tout son misérable pécule pour une toile noircie sur laquelle on distinguait avec peine un mauvais paysage champêtre.
Sur le chemin du retour, elle s’arrêta chez le marchand de couleur et déboursa encore quelques sous pour une huile siccative.
Lorsqu'elle revint chez elle, la bonne l'attendait sur le pas de la porte. La vieille femme semblait inquiète, mais l'air rogue de sa maîtresse la dissuada de poser la moindre question. Pourtant, tout en la débarrassant de son paletot, elle ne cessait de lancer des regards effarés vers le tableau décati.
- Si quelqu'un sonne, je ne veux pas que tu ouvres la porte. à personne ! Sous aucun prétexte ! As-tu bien compris ?
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Et vous, mademoiselle Murineau, que nous préparez-vous ?
-Eh bien, à vrai dire...J'ai déjà commencé...il y a quelques jours...J'ai décidé de faire le portrait d'une nourrice (...)
- Jullian, un peu contrarié de ne pas avoir été consulté plus tôt, releva avec froideur :
- Ainsi vous sombrez dans le naturalisme...Cela pourrait vous desservir...Enfin, puisque telle est votre décision, souhaitons que les goûts de messieurs les jurés s'infléchissent en ce sens. Ce n'est pas impossible, après tout, Zola commence à faire des émules dans la peinture...Nous verrons bien ! (p.33)
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Soudain, la porte de l'auberge s'ouvrit.
Ce jour là devait être son jour de chance car, au lieu de voir sortir un sac à vin pris d'une envie pressante, il reconnut la fillette que le commissaire lui avait décrite. Une gamine comme il en avait vu des centaines, aussi épaisse qu'un passe-lacet, les cheveux sans couleur définie, effilochés comme du vieux cordage, et des genoux pointant leur bec d'oisillon au-dessus de gros bas de laine en tire-bouchon.
A la manière de ces petits animaux qui ne se risquent jamais en terrain découvert, la fillette longea les façades compliquées, enjambant ça et là une flaque ou un détritus. Elle s'arrêtait quelquefois pour gratter une aspérité sur le mur ou s'accroupissait, observant un instant quelque curiosité minuscule qu'elle apostrophait d'une semonce avec sa petite voix éraillée.
Enfin, elle aperçut Jeannot. Il comprit qu'il était découvert car elle cessa de parler. Sa tête de piaf s'immobilisa, le nez au vent.
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Une fois les barques amarrées, ils gagnèrent la gargote. Leur table était servie à l'ombre d'un auvent d'où l'on pouvait suivre, de l'autre côté du chemin de halage, le cours paresseux de la Seine.
Après une friture de goujons, ils savourèrent un délicieux lapin au gratin. C'était la spécialité de la maison. La viande, accommodée en gibelotte, était servie sur une farce dans laquelle on avait mêlé du foie haché, du persil, des ciboules, de la mie de pain et des jaunes d'oeufs. Cette farce avait été préalablement gratinée à petit feu dans le fond du plat. Pour le dessert, ils se contentèrent de fraises du jardin, aussi parfumées et sucrées que des friandises.
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"Décidément, l'art est tout sauf une science exacte", constata-t-elle. Comment était-il possible de réussir en quelques minutes un dessin aussi juste, aussi poignant, alors qu'elle peinait parfois des semaines entières sur une toile, sans obtenir autre chose qu'une croûte terne ? (p. 22)
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Video de Sylvie Gibert (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sylvie Gibert
Interview de Sylvie Gibert à l'occasion de la rencontre entre l'auteur et ses lecteurs chez Babelio.com, le 30 mai 2016 pour son roman L'atelier des poisons publié chez Plon.
Découvrez notre compte rendu de la rencontre : https://babelio.wordpress.com/2016/06/03/quand-les-lecteurs-de-babelio-rencontrent-sylvie-gibert/
La page du livre L'Atelier des poisons : http://www.babelio.com/livres/Gibert-Latelier-des-poisons/819031
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