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Citations sur Voir son steak comme un animal mort (13)

Je n'aime pas particulièrement les animaux. J'ai une empathie ordinaire. J'aime la viande. L'été venu, lorsque l'odeur des barbecues envahit les ruelles de Montréal, je ravale ma salive. J'aime la charcuterie, le fromage et les mouillettes qu'on trempe dans les oeufs à la coque. J'aime aussi le contact du cuir et de la fourrure. Pourtant, je ne mets plus de produits animaux dans mon assiette ou sur mes épaules. Je ne cautionne plus la souffrance animale. Je suis végane.
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La chasse n'est ni une abstraction, ni un sport. Un sport cherche la symétrie entre les compétiteurs tandis que le chasseur impose ses règle et son objectif (tuer). L'animal, lui, ne joue pas ; il cherche très concrètement à fuir pour sauver sa peau.
(p. 60)
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Chaque minute dans le monde, 5 chevaux, 22 chiens, 400 veaux et vaches, 700 moutons, 930 dindes, 1700 cochons, 3000 canards et plus de 60000 poulets sont abattus pour la consommation humaine. Et durant cette même minute, ce sont aussi plus de 120000 animaux marins qui vont périr dans des filets, le plus souvent par asphyxie.
(p. 11)
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La production, le transport, la préparation et le gaspillage de nourriture sont des sources d'émissions importantes de GES. Or, les produits d'origine animale sont, de loin, les plus problématiques. Dans un rapport publié en 2013, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) estime que l'élevage est responsable de 14,5% de nos émissions globales de GES. C'est beaucoup pour un seul secteur - et c'est sans compter l'industrie de la pêche. En fait, c'est un peu plus que les émissions dues à l'ensemble des transports (voiture, camion, avion, train et bateau).

p.83
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Le véganisme n'est pas un régime alimentaire. C'est un mouvement social qui mérite d'être mieux connu. C'est un mouvement de résistance à l'oppression dont sont victimes les animaux que nous exploitons pour leur viande, leur lait ou leur fourrure.
(p.10)
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Derrière le consensus en éthique animale, il y a aussi un consensus scientifique : la plupart des animaux que nous exploitons, tuons et consommons ont des émotions, des préférences, des intérêts. Ils ont une vie qui leur importe. Il serait temps de prendre la mesure de nos responsabilités morales.
(p.63)
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Et quand on y songe un peu, qu'est-ce qui fait tant rire la vache qui rit ? Son veau à l'abattoir ?
Fort heureusement, on peut voir la viande autrement. On peut ne plus être dupe du carnisme ambiant. On peut lire, s'informer, regarder des documentaires. Alors quand le vernis se craquelle, lorsque l'imagination et la réflexion s'engagent, c'est notre perception morale qui s'approfondit. L'écran carniste se brise. On se met à voir son steak comme un animal mort.

p. 157-158
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[...] En effet, on pourrait soutenir qu'abattre un animal ne lui cause pas vraiment de souffrance et qu'il doit bien mourir de quelque chose. Où est le problème s'il a bien vécu jusqu'à cette mise à mort prématurée ? (En fait, la question ne se pose pas uniquement au sujet des animaux : qu'est-ce qu'un conséquentialiste doit répliquer à celui qui voudrait tuer un enfant dans son sommeil?).[...] En effet, on pourra sans doute montrer que les animaux souffrent moins dans une petite ferme quitte veut respectueuse de leurs intérêts ; mais comment montrer qu'il est nécessaire de les consommer ?

p.43
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Il faut arrêter de penser l'histoire de la domestication comme un conte de fée mutuellement avantageux. C'est d'abord l'histoire d'une espèce qui en asservit d'autres et qui le fait avec violence.
(...)
Au cours des siècles, l'homme a donc asservi toujours plus d'animaux et de façon toujours plus coercitive. Cette oppression a non seulement concerné les animaux domestiques, mais aussi la faune sauvage qui vu son habitat et ses conditions de vie se détériorer. Aujourd'hui il ne reste que 250 000 chimpanzés et 80 000 girafes tandis que 60 milliards d'animaux sont envoyés chaque année à l'abattoir.
(p. 179)
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Après avoir rappelé la fameuse phrase d'Adorno selon laquelle : Auschwitz commence lorsque quelqu'un regarde un abattoir et pense : ce ne sont que des animaux.
(p. 211)
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