Lecture par l'autrice & Tania Saleh, accompagnées de Pierre Millet
Publié en 1923 puis traduit en 40 langues, le Prophète de Khalil Gibran est universel et intemporel. Ce conte philosophique puise dans les enseignements des trois cultes monothéistes, des religions de l'Inde mais aussi aux sources d'oeuvres révolutionnaires, tels que les écrits de William Blake, de Nietzsche et de Jung. Zeina Abirached offre ici la première version entièrement dessinée de ce chef-d'oeuvre. Dans une chorégraphie d'ombres et de lumières, elle nous invite à rejoindre les habitants d'Orphalèse réunis pour questionner le jeune Almustafa sur les grandes orientations de la vie. Enfant du Liban et de l'exil, comme Khalil Gibran avant elle, Zeina Abirached nous propose de découvrir autrement ce texte magistral dont la force et la portée n'ont pas fini de nous surprendre.
« C'est dans la rosée des petites choses que le coeur trouve son matin et se rafraîchit. »
Khalil Gibran, le prophète
À lire – Zeina Abirached & Khalil Gibran, le Prophète, trad. par Didier Sénécal, éd. Seghers, 2023.
Son : Alain Garceau
Lumière : Patrick Clitus
Direction technique : Guillaume Parra
Captation : Marilyn Mugot
Khalil Gibran
Andrew Dib Sherfan (Directeur de publication)/5 3 notes
Andrew Dib Sherfan (Directeur de publication)/5 3 notes
Résumé :
Dans ce livre, l’amour vu par Gibran est évoqué avec sensibilité et profondeur. On se rappelle alors des pages sublimes du « Prophète ». Pour Gibran, « l’amour est un feu qui se consume et qui se nourrit de lui-même…Sans son feu qui nous consume, notre vie resterait une page blanche dans le livre de l’existence. »
Des pages sublimes sur l’amour nous sont offertes et décrite son ouverture d’esprit envers les femmes, sans oublier l’aspect sacré du mariage, la c... >Voir plus
Des pages sublimes sur l’amour nous sont offertes et décrite son ouverture d’esprit envers les femmes, sans oublier l’aspect sacré du mariage, la c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Les miroirs de l'âme/Khalil Gibran par André Dib Sherfan.
« Adieu peuple d'Orphalèse … !
Ce livre peut être considéré comme une biographie de Khalil Gibran et une présentation et un condensé de ses ouvrages. de nombreux inédits et extraits viennent enrichir cette biographie, notamment des réflexions sur Avicenne et Averroès. Les grands esprits, poètes ou philosophes qui ont inspiré Gibran sont également évoqués, comme al Farid (XIIé siècle) et Al Ghazali (XI è siècle), ainsi que Voltaire, Rousseau, Nietzsche, Confucius, Bouddha et Zoroastre.
Khalil Gibran est né en 1883 dans les montagnes du Liban, alors sous le joug impitoyable de l'empire ottoman. Très jeune sa famille émigra aux États-Unis, mais il revint à 18 ans dans son pays natal. Révolté contre les autorités civiles et religieuses chrétiennes maronites, il écrit ses premières oeuvres. Il retourne aux USA où il se met à la peinture et à l'écriture et ouvre son premier studio à New York après un séjour à Paris pour étudier l'art. Il meurt prématurément en 1931 à New York et est inhumé au Liban avec les drapeaux américain et libanais joints. Son tombeau est devenu un lieu de pèlerinage à Bcharré dans les montagnes libanaises.
Gibran était un homme profondément religieux. Mais aussi quelque peu hérétique, rebelle, révolutionnaire, tout en étant mystique et serein. Il a beaucoup écrit et ses deux livres les plus connus sont « le Prophète », écrit en anglais, traduit dans vingt langues et vendu à plus de deux millions d'exemplaires, et « Jésus, le fils de l'Homme ». Son ouvrage « Les Ailes brisées », écrit en arabe est resté encore plus longtemps meilleure vente que le « Prophète ».
Écrivain, philosophe et poète, son thème favori fut de tout temps l'amour. Dans ce livre, l'amour vu par Gibran est évoqué avec sensibilité et profondeur. On se rappelle alors des pages sublimes du « Prophète ». Pour Gibran, « l'amour est un feu qui se consume et qui se nourrit de lui-même…Sans son feu qui nous consume, notre vie resterait une page blanche dans le livre de l'existence. »
Des pages sublimes sur l'amour nous sont offertes et décrite son ouverture d'esprit envers les femmes, sans oublier l'aspect sacré du mariage, la condition humaine et le Divin. Pour sa mère, il a écrit des pages inoubliables. Et pour les mères en général. Révolté contre la loi, la religion et la coutume, il plaidait pour une société paisible et mystique.
Un petit ouvrage magnifique à la gloire de Gibran et qui permet de le comprendre mieux.
« Adieu peuple d'Orphalèse … !
Ce livre peut être considéré comme une biographie de Khalil Gibran et une présentation et un condensé de ses ouvrages. de nombreux inédits et extraits viennent enrichir cette biographie, notamment des réflexions sur Avicenne et Averroès. Les grands esprits, poètes ou philosophes qui ont inspiré Gibran sont également évoqués, comme al Farid (XIIé siècle) et Al Ghazali (XI è siècle), ainsi que Voltaire, Rousseau, Nietzsche, Confucius, Bouddha et Zoroastre.
Khalil Gibran est né en 1883 dans les montagnes du Liban, alors sous le joug impitoyable de l'empire ottoman. Très jeune sa famille émigra aux États-Unis, mais il revint à 18 ans dans son pays natal. Révolté contre les autorités civiles et religieuses chrétiennes maronites, il écrit ses premières oeuvres. Il retourne aux USA où il se met à la peinture et à l'écriture et ouvre son premier studio à New York après un séjour à Paris pour étudier l'art. Il meurt prématurément en 1931 à New York et est inhumé au Liban avec les drapeaux américain et libanais joints. Son tombeau est devenu un lieu de pèlerinage à Bcharré dans les montagnes libanaises.
Gibran était un homme profondément religieux. Mais aussi quelque peu hérétique, rebelle, révolutionnaire, tout en étant mystique et serein. Il a beaucoup écrit et ses deux livres les plus connus sont « le Prophète », écrit en anglais, traduit dans vingt langues et vendu à plus de deux millions d'exemplaires, et « Jésus, le fils de l'Homme ». Son ouvrage « Les Ailes brisées », écrit en arabe est resté encore plus longtemps meilleure vente que le « Prophète ».
Écrivain, philosophe et poète, son thème favori fut de tout temps l'amour. Dans ce livre, l'amour vu par Gibran est évoqué avec sensibilité et profondeur. On se rappelle alors des pages sublimes du « Prophète ». Pour Gibran, « l'amour est un feu qui se consume et qui se nourrit de lui-même…Sans son feu qui nous consume, notre vie resterait une page blanche dans le livre de l'existence. »
Des pages sublimes sur l'amour nous sont offertes et décrite son ouverture d'esprit envers les femmes, sans oublier l'aspect sacré du mariage, la condition humaine et le Divin. Pour sa mère, il a écrit des pages inoubliables. Et pour les mères en général. Révolté contre la loi, la religion et la coutume, il plaidait pour une société paisible et mystique.
Un petit ouvrage magnifique à la gloire de Gibran et qui permet de le comprendre mieux.
Un grand livre, des pages sublimes sur l'amour. Son ouverture d'esprit envers les femmes est touchante. Pour sa mère, il a écrit des pages inoubliables. il plaide pour une société paisible et mystique.
Un petit ouvrage magnifique qui permet de comprendre mieux Gibran.
Un petit ouvrage magnifique qui permet de comprendre mieux Gibran.
Citations et extraits (10)
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Au Moyen-Orient, il existe aujourd’hui deux courants d’idées qui se défient: les vieilles et les nouvelles.
Les vieilles idées disparaîtront parce qu’elles sont faibles et sans contenu. Au Moyen-Orient se produit un renouveau qui défie l’assoupissement. Ce renouveau vaincra parce que le soleil est son guide et l’aube son armée. À l’horizon du Moyen-Orient, le renouveau se lève, il grandit, il s’étend. Il atteint toutes les âmes sensibles et intelligentes et les entraîne dans son tourbillon. Il pénètre les cœurs nobles et force leur sympathie.
Aujourd’hui, le Moyen-Orient a deux maîtres: l’un décide, ordonne, se fait obéir. Mais il est au seuil de la mort. Mais l’autre reste silencieux, se conforme à la loi et à l’ordre, et il attend calmement l’avènement de la justice. C’est un géant puissant qui connaît sa force, qui est confiant dans son existence et croit à son destin.
Les vieilles idées disparaîtront parce qu’elles sont faibles et sans contenu. Au Moyen-Orient se produit un renouveau qui défie l’assoupissement. Ce renouveau vaincra parce que le soleil est son guide et l’aube son armée. À l’horizon du Moyen-Orient, le renouveau se lève, il grandit, il s’étend. Il atteint toutes les âmes sensibles et intelligentes et les entraîne dans son tourbillon. Il pénètre les cœurs nobles et force leur sympathie.
Aujourd’hui, le Moyen-Orient a deux maîtres: l’un décide, ordonne, se fait obéir. Mais il est au seuil de la mort. Mais l’autre reste silencieux, se conforme à la loi et à l’ordre, et il attend calmement l’avènement de la justice. C’est un géant puissant qui connaît sa force, qui est confiant dans son existence et croit à son destin.
L’art est un pas qui va du connu visible vers l’inconnu.
Mon âme est mon conseil, et elle m’a appris à prêter l’oreille aux voix que la langue ne crée pas et que la gorge n’exprime pas.
Avant que mon âme devienne mon conseil, j’avais l’esprit obtus et l’ouïe faible. Je ne réagissais qu’au tumulte et aux cris. Mais maintenant, je puis écouter le silence avec sérénité, et dans le silence, j’entends les hymnes des temps qui chantent leurs exaltations vers le ciel et qui révèlent les secrets de l’éternité.
Mon âme est mon conseil, et elle m’a appris à prêter l’oreille aux voix que la langue ne crée pas et que la gorge n’exprime pas.
Avant que mon âme devienne mon conseil, j’avais l’esprit obtus et l’ouïe faible. Je ne réagissais qu’au tumulte et aux cris. Mais maintenant, je puis écouter le silence avec sérénité, et dans le silence, j’entends les hymnes des temps qui chantent leurs exaltations vers le ciel et qui révèlent les secrets de l’éternité.
Les gens disent que je suis l’ennemi des lois justes, des liens de la famille et des vieilles traditions. Ces gens disent vrai. Je n’aime pas les lois faites par l’homme... J’aime la tendresse sacrée et spirituelle qui devrait être la source de toute loi sur la terre, car la gentillesse est l’ombre de Dieu à l’intérieur de l’homme.
La grandeur ne se trouve pas dans une belle situation. La grandeur est pour celui qui la refuse.
Il existe parmi les gens des meurtriers qui n’ont jamais commis de meurtre, des voleurs qui n’ont jamais volé et des menteurs qui n’ont jamais dit que la vérité.
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