AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,2

sur 116 notes
5
13 avis
4
8 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Cambeyrac, dans le Sud-Ouest de la France, en 1943. Un village français vivant l'Occupation.

Julien Sarlat se réfugie chez sa tante Angèle après avoir sauté du train qui l'emmenait en Allemagne s'acquitter de son STO. Par chance, un homme usurpe son identité et meure sur le champ. Plus besoin de fuir puisqu'il n'est plus...
Se cacher devrait suffire, en attendant les nouvelles de la guerre qui annonceraient l'espoir d'une libération...
Rien n'est joué pour l'instant, en 1943, et la vie du village s'organise tant bien que mal entre marché noir, pénuries et trahisons. La milice et les résistants plaçant chacun leurs pions.
Derrière ses persiennes, Julien voit tout (dont la scène mémorable de son propre enterrement), compte les points, et attend que l'espoir revienne... Celui d'une libération, mais qu'il souhaiterait plus amoureuse que militaire ! Incarné par Cécile, l'amour ne peut être que passionnel. À la vie, à la mort, un an dans cette chambre à attendre. Un an de sursis.

Superbe album de Jean-Pierre Gibrat, dont je ne me lasse décidément pas de découvrir le talent. Son talent de conteur, scénariste et poète, et bien sûr son talent de dessinateur. Un "style Gibrat" dans lequel la finesse du ton se marie avec la beauté du trait et l'éclat des couleurs.

Lu en janvier 2018.
Commenter  J’apprécie          10417
Cambeyrac, Aveyron, 1943. C'est en pleine nuit, alors que tout le village dort profondément, que Julien pénètre chez sa tante, Angèle, par la fenêtre. Il est aussitôt accueilli par Pépère. Fatigué après avoir marché deux jours et deux nuits, il s'endort rapidement sur le sofa. Au matin, Angèle est plutôt surprise de le trouver là, persuadée qu'il allait rejoindre le Service du Travail Obligatoire, en Allemagne. Mais, Julien s'est tout bonnement exempté lui-même et a sauté du train qui devait l'emmener là-bas. Il n'a pas d'autre choix que de rester caché. Chez son ancien instituteur, un juif déporté par les Allemands, semble le lieu idéal. D'autant que les gendarmes sont venus annoncer une bien mauvaise nouvelle à Angèle : le corps de Julien a été retrouvé dans le train bombardé, ses papiers sur lui. de là où le jeune homme se cache, il assiste à son propre enterrement. Mais aussi, au fil des jours, à la vie du village et plus particulièrement aux allées et venues de Cécile, son ancienne petite amie...

Alors que, au loin, la guerre bat son plein, que les résistants mènent des missions secrètes, que la milice rôde partout, que la vie, malgré tout, continue pour d'autres, entre apéro sur la place du village ou parties de pétanque avec le curé, Julien, lui, vit reclus dans son petit logement. À travers les persiennes et sa longue vue, il ne loupe presque rien de ce qui se passe autour de lui. Jean-Pierre Gibrat nous offre avec le sursis un album d'une incroyable justesse, aussi bien sur le fond que sur la forme. le scénario nous balade entre amour et trahison, bravoure et lâcheté alors que se profile l'espoir d'une paix retrouvée. Ses personnages, si bien fouillés et vivants, que ce soit Julien qui a déserté, la belle et éblouissante Cécile ou encore Paul, le résistant, sont très attachants. Sur la forme, Gibrat met magnifiquement en lumière tous ces paysages, tous ces portraits et toutes ces scènes (fussent-elles de nuit ou bruyantes sous un soleil radieux). de véritables oeuvres d'art !
Un album émouvant et sensible...
Commenter  J’apprécie          650
Pour tout dire , je ne suis pas un grand fan de bande dessinée mais , lorsqu'un ami m'a proposé la lecture du " Sursis " , je n'ai pas pu résister et me suis lancé à la découverte du petit village de Cambeyrac durant les années d'occupation , une occupation parfois violente , une occupation parfois d'un calme presqu'ennuyeux ... Dans ce village , le jeune Julien , réfractaire du STO , se terre , observant le monde comme il va , fuyant aussi bien la collaboration que la résistance , seulement fou de jalousie pour la jolie Cécile qu'il voit évoluer depuis sa " cache " dont il ne sort que la nuit....
D'abord , j'ai été , je l'avoue , fasciné par le destin de Julien , la dérision de la vie , qui , quoi qu'on fasse , conduit toujours à la mort , il n'y a pas de chemin menant à la vie éternelle....J'ai pu découvrir son caractère , ses états d'âme , sa jalousie , son humour , ses facéties , tout cela guidé par son amour pour Cécile .
L'art de la bande dessinée semble s'appuyer sur la justesse et l' impact du texte par rapport à l'image et , sans être puriste , il me semble que Gibrat est sacrément bon dans l'equilibre entre l'un et l'autre.
Quant au dessin , il est d'une qualité incroyable , montrant la vie et les objets de la vie quotidienne avec une finesse extraordinaire . On a parfois l'impression de se trouver réellement sur la place du village ou dans la cuisine en train de partager le repas avec Angele et Julien.Mention très bien aussi pour l'alternance des " clairs et des obscurs " qui donnent à l'ensemble une atmosphère incroyable , le plus souvent pleine de menace .
Enfin , je terminerai par les personnages dont le dessin montre des postures qui se suffisent à elles - mêmes , à exprimer bien des choses . C'est extraordinaire , notamment dans l'expression des regards ou les positions que prennent untel , unetelle pour s'exprimer . On a la sensation " d'entendre parler les images "...
La vraie vie saisie au bon moment .C'est très beau , vraiment , un bon moment de lecture du texte et de l'image, un bon moment , tout simplement et un dénouement......à couper le souffle.
.
Commenter  J’apprécie          637
Un pur régal! Dessin, couleurs, scénario, tout est parfait!

Le parti pris de "voyeurisme" ou de "noctambulisme" du récit est vraiment bien trouvé : Julien, le héros qui n'en est pas un, est un réfractaire du STO, plus concerné par son béguin pour une jolie serveuse de bar que par les démêlés de la résistance et de la milice. Pourtant, malgré le soleil qui filtre entre les persiennes, malgré les joyeuses parties de pétanque, malgré l'excitation d'une fenêtre allumée où se découpe la silhouette de la jolie Cécile , la guerre est là quand même, tapie dans ce charmant village aveyronnais. Elle fait parfois une irruption brutale dans le fil ensoleillé des journées immobiles et celui plus dynamique des nuits, passées au ravitaillement de notre reclus volontaire.

J'ai pensé au Hussard sur le toit de Giono pour les jeux plongeants de perspective, pour la neutralité bientôt intenable du point de vue, et pour la lumière de Cambeyrac qui m'évoquait celle de Manosque.

Le choléra, ici, c'est le nazisme, bien sûr, mais plus encore les égoïsmes, l'individualisme, le sacro-saint confort qui font fermer les yeux sur l'horreur de la guerre et qui soufflent toutes ces petites et grandes lâchetés de nos vies moyennes.

Julien n'est pas un héros, il s'est mis entre parenthèses. Mais il est en sursis.

Sans faire la morale, sans faire jouer les grandes orgues, par la subtilité d'un scénario sans effets de manches et le charme d'un dessin magnifique, Gibrat m'a totalement emballée!

Un grand merci à Sebthos, génial poisson-pilote!
Commenter  J’apprécie          473
Jean-Pierre Gibrat... voilà bien un nom qui ne me disait absolument rien. Pourtant, sur la recommandation d'un ami, je me suis lancé dans l'aventure du Sursis, fresque en deux épisodes sur la vie sous l'Occupation, et bien m'en a pris de découvrir un auteur aussi subtil.

Titre au sens mystérieux jusqu'à la dernière page, scénario enlevé sans être rocambolesque pour autant : le récit de Gibrat se veut ainsi subtil et le moins possible tourné vers l'action pure malgré l'époque choisie pour servir de contexte global. L'Occupation, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, constitue une trame de fond idéale et particulièrement lourde de sens et d'idéaux pour nous, Français. le scénario reprend donc les standards classiques de ce genre particulier en abordant l'histoire d'un jeune homme qui a fui le S.T.O. ; or, le train qui devait l'emmener en Allemagne déraille peu de temps après qu'il a sauté en marche. Son retour en cachette dans son village, son regard sur ses voisins qui interagissent dans le contexte d'Occupation, avec les collabos et les résistants habituels, en somme ses amis, ses amours, ses emmerdes, constituent le Sursis du jeune homme déclamé dans le titre. L'ensemble se lit très facilement et le récit est bien lié avec peu de rebondissement, mais des petites avancées quand il le faut.
La véritable attraction dans cet ouvrage, c'est bien évidemment le dessin. Jean-Pierre Gibrat opte pour un dessin très précis et sous forme d'aquarelle. L'impression qui en ressort est de se retrouver face à des fresques, d'autant plus que beaucoup de décors sont constitués de champs ou de vallées magnifiques du centre de la France. Comme on peut le voir sur la couverture de cette intégrale, le premier rôle féminin, l'amour du personnage principal, est parfaitement magnifié par ce dessin moitié crayonné, moitié sous forme d'aquarelle.

Une très belle intégrale, renfermant les deux tomes de cette petite saga d'Occupation : ce sont surtout les dessins qui valent le détour, même si au fil du temps on ne voit plus le temps passer, ni la fin arriver…
Commenter  J’apprécie          320
En juin 1943, Julien saute du train qui l'emmène vers le S.T.O et retourne incognito se réfugier chez sa tante Adèle. Par chance pour lui, son train a déraillé et on le croit mort… Pour plus de sécurité, il s'installe dans la maison d'un juif déporté. de son nouveau petit nid, il surplombe le café de son village aveyronnais et avec une lunette, il observe les allées et venues des habitants. Miliciens, communistes, résistants, rien n'échappe à son regard, Julien ressemble un peu au personnage de Fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock, il n'a rien d'un héros, c'est un jeune homme ordinaire, sans ambitions particulières ni convictions politiques mais il devient le témoin privilégié de la triste comédie humaine à laquelle les villageois se livrent. Cependant, c'est la belle Cécile qui retient toute son attention…
Le scénario traine parfois un peu en longueur, il y a peu de rebondissements, pourtant, le plaisir est présent à chaque page. Les personnages sont attachants, les dialogues sont pimentés d'humour et surtout, les aquarelles sont de toute beauté, le découpage des scènes et les cadrages sont particulièrement réussis.
Laissez-vous charmer par les superbes dessins aux couleurs chaudes de Jean-Pierre Gibrat en lisant le Sursis, vous êtes sûr de passer un très agréable moment.









Commenter  J’apprécie          300
Cambayrac, petit village de l'Aveyron. Dans cette paisible bourgade du midi Pyrénées, il y a la jolie Cécile, Paul le jeune toubib, Serge, Fernand qui tient le bar du coin, Angèle Fourcadelle une femme adorable que tout le monde voudrait avoir comme tante. Mais dans cette petite commune sans histoire le calme n'est qu'apparence.

Nous sommes l'été 1943, en pleine guerre et désarroi. Deux gendarmes viennent annoncer à Angèle une terrible nouvelle : Son neveu Julien est mort dans le train bombardé qui l'emmenait au service du travail en Allemagne. Mais pourquoi Angèle n'est ni triste ni en pleurs alors que l'on vient de lui annoncer le décès de son neveu qu'elle aime comme un fils ? Tout simplement parce que Julien n'est pas mort, il a sauté du wagon juste avant le drame.

A l'insu des villageois et avec l'aide de sa tante, il va se cacher dans le grenier de Thomassin, l'instituteur du village, arrêté par la milice pour ses idées jugées trop communistes. de cet endroit stratégique qui surplombe le village, julien va observer, les habitants, sa bien aimée Cécile, ses amis d'enfance vivrent les horreurs et les dérives de la guerre. C'est avec un air amusé qu'il assistera à son propre enterrement. Mais les jours deviennent de plus en plus longs et la saison annonce ses couleurs automnales. Son seul compagnon de fortune est un mannequin, habillé d'un casque et d'un uniforme militaire, qu'il baptise Maginot et à qui il s'adresse. Ses monologues lui permettront de garder un pied dans la réalité.

Impuissant, il va être le témoin de conversations secrètes, voir les blindés allemands envahir le village. Les vérités et les mensonges se mélangent, la confiance et la trahison s'entremêlent et les rancunes se ravivent. Julien va découvrir ses vrais amis là où il s'y attendait le moins. Au fil des jours, des mois, il va contempler sa Cécile, reprendre en main le cours de sa vie puis lui échapper peu à peu. Mais que peut-il faire puisqu'il est mort ?

De son pigeonnier, il ne sortira que le soir, la nuit tous les chats sont gris. Il s'apercevra de certaines manigances et complots qui se trafiquent tout autour du village. En qui peut-il vraiment avoir confiance ? le vieux Fernand ? le toubib qui tourne autour de sa belle? Serge avec sa petite gueule de milicien ? Et puis avec sa douce Cécile comment faire ? Combien de temps va-t-il devoir se cacher et se taire ? Combien de temps va durer le Sursis ? Cette page de l'histoire est très intéressante, mais le personnage principal, julien, manque à mon sens d'épaisseur et de témérité. L'histoire est centrée sur l'élégance et l'intelligence de Cécile et des villageois.

Pourquoi ai-je aimé cette B.D ? Surtout pour la dernière page, une fin pour le moins surprenante et inattendue. J'ai adoré les coups de crayon somptueux de l'auteur et les couleurs sont lumineuses et magnifiques. Au fil des pages nous découvrons des dessins gibratesques qui ont le don d'attraper l'instant et l'émotion. Les visages sont expressifs, et les sentiments s'en dégagent sans équivoque.
Cette B.D est un bijou et un régal pour les yeux.

Cet album est une vraie découverte, ma première rencontre avec Jean-Pierre Gibrat et sûrement pas la dernière.

Encore et encore, toujours et toujours….. MERCI ;)

Lien : http://marque-pages-buvard-p..
Commenter  J’apprécie          292
En 1942, quand on était convoqué pour le Service du Travail Obligatoire, on avait deux choix. Soit on regagnait son affectation dans une usine allemande ou une ferme autrichienne, soit on prenait le maquis et on entrait dans la résistance. Julien Sarlat a choisi une troisième voie : il disparait, il se volatilise, il met sa vie entre parenthèse. Il s'octroie un sursis. « le sursis » permet au lecteur de se plonger dans la période trouble de l'occupation, de s'immiscer dans la vie d'un village du Sud-Ouest, avec ses habitants, ses commerçants, ses résistants et ses miliciens… Alors, dans cette fuite en avant vers un avenir de plus en plus incertain, offrez-vous aussi un sursis, un retour en arrière dans l'histoire de notre pays.

Une peinture fidèle et sans concession de la France de Pétain… et une intrigue simple et efficace !
Commenter  J’apprécie          200
Dessins et couleurs, dans le sud de la France avec le bistrot sur la placette, est un plaisir pour l'oeil. L'histoire, classique, se passe durant la seconde guerre mondiale quand Julien, pour échapper à la STO, saute du train qui déraillera une heure plus tard. C'est sa tante, instit, qui lui fournit la nourriture tandis qu'il loge dans un grenier. de là-haut, il va assister à son enterrement, mais il verra surtout la femme qu'il désire tant, servir en terrasse les consommations des villageois des différents camps. Je n'ai pas trop aimé ce personnage égoïste et faignant. Mais quel bonheur d'admirer les vêtements de la très sensuelle Cécile. Une fin pied de nez, sur le 2ème tome, qui explique le titre. A lire d'affilée, parce que court.
Commenter  J’apprécie          90
Ah ! Quelle divine lecture que celle du roman graphique « Le Sursis » de Jean-Pierre Gibrat ! Souvenez-vous, j'avais eu un incroyable coup de coeur pour « Le Vol du Corbeau » du même auteur, alors c'est avec un a priori très positif que je me suis lancée dans « Le Sursis », et j'en suis ressortie conquise ! Cette oeuvre délicieuse est une perle, une merveilleuse découverte et Jean-Pierre Gibrat se hisse haut la main au rang de mes auteurs préférés. C'est pétillant et mélancolique, c'est frais et chaleureux, c'est tendre et dur, c'est puissant et léger, c'est sublime. En quelques cases Jean-Pierre Gibrat parvient à me faire passer du rire au larmes, à l'aide d'une intrigue efficace et originale, d'un graphisme de toute beauté et de personnages aux réparties savoureuses et à l'humour décapent.

Durant l'Occupation, Julien est envoyé en Allemagne comme travailleur pas vraiment volontaire… Si peu volontaire qu'il s'échappe de son train pour rentrer au bercail, dans son petit village de Cambeyrac, dans l'Aveyron. Mais voilà que son train est bombardé et qu'il est déclaré mort. Obligé de se cacher, il s'installe, avec la complicité de sa malicieuse tantine, dans la maison de son ancien instituteur, un communiste arrêté. Il établit ses quartiers dans la pièce du haut, d'où il observe la vie du village et de ses habitants, et d'où il peut contempler à loisir la belle et douce Cécile, la femme qu'il aime et qui le croit mort. Cruellement séparé d'elle, son amour va grandir au fil des jours passés à la regarder vivre.

Jean-Pierre Gibrat réussit la prouesse de nous plonger dans la vie de ce petit village et nous intègre sans mal à ce huis clos convivial et intimiste. Ses magnifiques paysages aux couleurs justes créent une ambiance envoûtante. Ils sont représentés à chacune des saisons et sont, avec les évènements historique liés à la Guerre, les seuls repères chronologiques du temps qui s'écoule dans ce village tranquille. Sous des dehors calmes et apaisants, la vie de ce bourg est plutôt houleuse, victime des opinions divergentes des habitants et en proie à des querelles qui vont vite à dégénérer. La guerre, bien que lointaine, est omniprésente, elle est la toile de fond et le cadre du récit, et, si les personnages n'y sont pas directement impliqués, chacun a son propre rôle à jouer. Certains sont de simples témoins, d'autres résistants, miliciens, collabos…

Jean-Pierre Gibrat, dans « Le Sursis » fait non seulement preuve d'un très grand talent de scénariste, mais aussi d'illustrateur : ses dessins aux traits fins et délicats sont très riches, fouillés et fourmillent de détails. Chaque case est composée avec beaucoup de minutie, et, sous les couleurs claires et cotonneuses, le lecteur devine les traits crayonnés, ce qui donne une grande profondeur et une authenticité au graphisme. Effet intensifié par le cadrage judicieux de ses cases, qui valorise et dynamise le récit.

Je me suis fait plaisir et j'ai acheté la version intégrale de cette oeuvre, qui contient des croquis et des dessins inédits en fin de volume. C'est un très bel objet et une magnifique découverte. J'en redemande ! Il ne me reste plus que l'intégrale du premier cycle de « Matteo », dans ma PAL bande-dessinée, et je savoure déjà le moment où je vais l'ouvrir.

Lien : http://www.livressedesmots.c..
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (235) Voir plus



Quiz Voir plus

Le sursis

Chez qui se rend Julien au début de l'histoire ?

Chez sa tante Angèle
Chez sa cousine Germaine
Chez sa Grand-mère
Chez sa maman

8 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Le Sursis, tome 1 de Jean-Pierre GibratCréer un quiz sur ce livre

{* *}