AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,6

sur 2301 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un pasteur prend un charge une jeune orpheline aveugle et l'éveille peu à peu à la vie. Cette jeune fille va prendre une énorme place dans sa vie, plus que sa femme, plus que ses enfants car il tombe amoureux de sa "créature" tout en refusant de le voir.

C'est quand suite à une opération, la jeune fille va retrouver la vue que le pasteur va lui aussi ouvrir les yeux sur ce qui se joue entre eux.

Court roman, bien écrit avec de nombreuses références à la religion je suis restée sans émotion face à cet homme d'un autre temps .
Lien : http://theetlivres.eklablog...
Commenter  J’apprécie          140
Il y avait de la lumière, alors je suis entrée.

C'est un peu ce que j'ai fait avec ce livre. J'étais chez mamie, je détaillais ses livres. Je suis tombée sur ce nom : André Gide. Ça m'évoquait quelque chose, mais je ne savais pas quoi ? Je le chope. La quatrième de couverture est un extrait. M****, j'aime pas ça. Parce qu'on ne sait pas de quoi ça va parler (et ça a son importance pour la suite). Mais il y a au moins un topo sur l'auteur : prix Nobel.
J'ouvre le livre : 150 pages, très grosses marges. Bon, en une journée, c'est fini (oui, une journée parce que quand je suis chez mamie, il faut aussi s'occuper de mamie). Et puis bon, un peu de classique de littérature française, ça ne fait jamais de mal…

Ouais… sauf que ce livre est chiant.
L'histoire commençait pourtant assez bien. Un pasteur trouve une jeune aveugle orpheline dans une ferme pourrie et la ramène avec lui afin de l'éduquer. J'avais beaucoup aimé « le roman d'Helen Keller » quand j'étais gosse. du coup, je retrouvais ce même plaisir à débuter cette histoire.
Hélas, trois hélas, aux fils des pages, j'ai vu arriver le truc gros comme une maison, entrainant la déception : une romance. Une p***** de romance comme vraiment je ne les aime pas : je t'aime, moi non plus, mais en fait si, blablabla… Pff… Merci à l'éditeur de ne pas avoir mis de résumer de l'histoire en quatrième de couverture.

Après, que voulez-vous que je critique de plus ? le mec, il est prix Nobel de littérature ! Alors oui, c'est terriblement bien écrit. Pas une minute, on pourrait penser que ce récit est fictif : il est écrit à la première personne et on s'y croit vraiment !

Bref… Les romances, que ce soit en littérature blanche d'un prix Nobel ou que ce soit en fantastique par un.e petit.e auteur.e inconnu.e, ça m'emmerde… Et ce n'est pas vraiment la grande qualité d'écriture qui peut sauver les meubles.

Commenter  J’apprécie          90
Dans le cadre des #readingclassicschallenge sur instagram (comme quoi les réseaux sociaux n'ont pas que du mauvais), j'ai décidé de lire ce monument de la littérature française, mon premier Gide. Quel bonheur de se délecter d'une langue aussi sublimée. Gide manie le verbe comme un chef d'orchestre dirige ses musiciens : ça ronronne, ça gronde, ça charme, ça susurre. J'ai été époustouflée par la qualité de la langue, dont j'avais l'impression de redécouvrir la splendeur. 

L'histoire est simple, presque trop. Un pasteur tombe amoureux, naïvement, de la brebis égarée qu'il a pris sous son aile. Bien entendu, la brebis égarée est une jeune femme aveugle, de toute beauté, l'âme charitable et noble. Bien entendu, le pasteur n'avait que de bonnes intentions en l'accueillant dans sa demeure, au milieu de ses enfants et de sa femme Amélie. Bien entendu, il ne se passera rien entre eux qui ne soit pas chrétien comme dirait l'autre. Alors où est le problème ? Je ne sais pas si je suis passée à côté de ce qui se voulait peut-être une caricature, ou s'il s'agit tout simplement d'une histoire pleine de bonnes sentiments, mais au-delà de la langue, de quelques bons mots, je ne garde pas vraiment un amour tendre pour cette histoire qui me paraît assez quelconque ou tout du moins un peu trop manichéenne. Il aurait été à mon sens plus intéressant finalement que le pasteur pêche et qu'on découvre l'humain, le faillible, l'imparfait dans cette histoire un peu trop parfaite. 
Lien : https://desruesetdeslivres.w..
Commenter  J’apprécie          71
Ce titre qui évoque la musique - une de mes grandes passions aussi - m'a intrigué et m'a poussé à lire cet ouvrage d'André Gide.
Le résumé ci-dessus nous explique les grandes lignes de l'histoire: le narrateur, un pasteur, devient le mentor d'une jeune fille aveugle. Son attachement se transforme en amour mais il se voile la face tout au long du récit et nie toute affection amoureuse. Pour lui, il n'éprouve que de la pitié envers "une brebis égarée".
Ce récit à la première personne est très partial puisque nous n'avons que le point de vue du pasteur. Au final, il m'a paru manipulateur et hypocrite. Il se réfugie derrière les paraboles de la Bible pour justifier son comportement envers Gertrude; il critique continuellement sa femme et la juge égoïste, insensible et peu généreuse et la considère même comme un frein à sa vie spirituelle (pff ! voilà bien l'ingratitude des hommes !!!); il refuse même de dévoiler certains chapitres de la Bible à Gertrude sous prétexte qu'elle est encore trop sensible et fragile pour comprendre la notion du péché; il la façonne et lui propose une vision du monde partiel, en gros celui qui l'arrange le plus. Malgré les allusions de sa femme et de son fils, le pasteur n'en démord pas et construit toute une rhétorique pour prouver la justesse de son raisonnement. Ce qui est paradoxal dans le livre c'est qu'on ne se rend compte de toute cette situation que vers la fin: tout au long de la lecture, le récit à la 1ère personne nous mystifie un peu.
Je n'ai mis que deux coeurs car l'intrigue m'a paru trop courte, surtout les principaux évènements qui ne se déclenchent que vers la fin, donnant un semblant de tragédie très peu crédible. Les raisons invoquées par les autres protagonistes m'ont paru bancales et vides (vous comprendrez pourquoi en lisant le livre).
J'ai trouvé le style d'écriture trop étoffé et complexe sans forcément être agréable à lire. Il se lance dans des discours pompeux, dans une rhétorique religieuse qui m'a fait bâiller d'ennui.
En tout cas, c'est cette fin ridicule qui m'a conduit à mettre cette note passable !!!
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
Commenter  J’apprécie          70
Livre beaucoup trop court à mon gout pour connaître les personnages, s'y attacher, entrer dans le décor, côté le plus important pour moi dans une lecture. le stade d'évolution de la jeune fille, de son apprentissage est trop bref et l'auteur nous renvoi même à une oeuvre de Dickens pour sa méthode, pouvant ainsi sauter plus traniquillement ce stade du récit, qui pourtant aurait été très intéressant, avec des renseignements historiques sur le sort de ces personnes à cette époque etc. Dommage que ça n'ai pas été exploité.

Le reste des évènements, peu crédibles, mais je pense que cela vient de la taille du récit, deja très court, et tout se passant en accéléré sur la fin. On reste en surface, on nous dit ce qui se passe en restant dans les grandes lignes, on croirait un résumé appronfondi d'un gros livre.

Je n'ai pas du tout été attachée aux personnages, ce qui est rare !
Commenter  J’apprécie          60
J'ai lu ce livre très jeune (à 12 ans), et je n'en ai aucun souvenir, si ce n'est celui de ne pas l'avoir trouver très intéressant (pour ne pas dire ennuyeux).
Ceci vient peut-être du fait que je n'ai aucune éducation religieuse, alors que l'oeuvre de Gide est au contraire très marquée par la religion. Ou peut-être que j'étais trop jeune justement, pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette histoire.
Bref, pas terrible.
Commenter  J’apprécie          60
Il paraît qu'André Gide exprime sa rancoeur vis à vis du puritanisme religieux dans "La symphonie pastorale", roman datant de 1909.
Et bien, j'ai trouvé, qu'au contraire, la morale bourgeoise et le puritanisme ont le dessus dans ce livre très moralisateur.
Je n'ai pas vraiment aimé cette histoire naïve de gentil pasteur qui va élever l'enfant sauvage aveugle qui deviendra une jeune fille qui voit le monde malgré sa cécité. Trouble des sentiments et dans ce genre il y a mieux.
Il faut dire que je ne crois pas en dieu. Je suis donc restée insensible aux contradictions douloureuses du narrateur, entre sa hantise du péché et sa ferveur religieuse.
Seuls le titre et la métaphore sur la musique des couleurs sont plaisants.


Challenge Nobel illimité
Commenter  J’apprécie          40

Pas vraiment emballée.
Une écriture classique et sobre dont le passé simple et les subjonctifs soulignent l'élégance désuète.
Des arguties religieuse, qui me dépassent de beaucoup.
Des personnages surannés, archétypaux : la sublime aveugle, le pasteur aveuglé d'égoïsme et de rigueur cachées sous sa foi, la femme effacée qui souffre...pour des tourments, qui, au total, me paraissent bien vains.
Quand même, comme un petit parfum du passé et de noblesse dans la sauce qui permet de poursuivre jusqu'au bout.
Commenter  J’apprécie          40
Un pasteur, père de famille, recueille une jeune fille " sauvage" et aveugle. Sous la forme d'un journal l'auteur décrit la relation de ces deux êtres. L'écriture est élégante. Mais l'histoire reste sans surprise et j'aurais aimé que les personnages secondaires soient plus fouillés. Par ailleurs les références bibliques m'ont semblé alourdir le récit.
Commenter  J’apprécie          30
Le deuxième livre ou je suis très déçu du résultat !
C'est ma mère qui m'a conseillé de le lire sauf que bof l'histoire est ennuyante et pas si vraiment intéressante au fond..
Heureusement que le livre de Gide est court m'enfin ! J'ai pas eu d'émotions particulière chose du chose faite 😛
Commenter  J’apprécie          22




Lecteurs (10659) Voir plus



Quiz Voir plus

André Gide

Né en ...

1869
1889
1909
1929

10 questions
107 lecteurs ont répondu
Thème : André GideCréer un quiz sur ce livre

{* *}