Comme s'en félicite la quatrième de couverture, les nouvelles de ce recueil se veulent engagées. Au fil des pages, de multiples profils et leurs lots de scènes de la vie quotidienne s'enchaînent donc, sans pour autant que l'on ne dépasse les lignes de ce qu'il est raisonnable et correct de penser.
Chambres noires ne bouscule pas, n'ose pas s'aventurer hors des sentiers battus. Des sujets choisis avec parcimonie, forçant facilement une larme au lecteur, mais qui ici manquent d'audace dans le traitement, avec de rares chutes qui n'en sont pas. de simples instants de vie d'un morose convenu. Ce n'est pas noir, non, c'est gris.
Cette approche me semble étrange, car elle ne construit rien autour de ces sujets qu'elle se vante pourtant de mettre en lumière.