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Critique de Yggdrasila


Je quitte à peine ce bouquin que j'entame la rédaction de sa chronique.
Étant toujours inspirée lorsqu'il s'agit d'une histoire de Karine Giebel, c'est avec joie que je partage mon avis, même si ce roman ne fait pas partie de mes préférés de l'auteure.

Le récit est alterné par deux histoires, deux intrigues.
D'un côté il y a Diane, une photographe esseulée venue prendre quelques clichés de la région des Cévennes. Isolée en pleine nature, elle va se retrouver dans une situation dramatique.
De plus, un assassin rôde dans la région...
L'autre histoire se déroule à quelques kilomètres avec Rémy, un jeune SDF. Après un acte héroïque, il se voit offrir une chance de s'en sortir. Mais ne va-t-il pas droit vers un piège ?

Ces deux histoires nous mènent vers d'implacables traques.
Ici, comme dans tous les univers de Giebel, la pitié n'existe pas.
Bien que la vénerie soit considérée comme une tradition, ici plus question de distinguer l'homme de l'animal.
Les règles ont changé, les proies aussi.
Au fil des pages, les terribles heures défilent, les corps s'épuisent, les souffrances ne cessent de s'amplifier.
J'ai suivi avec attention ces deux histoires.
Le mystère reste entier sur le tueur cévenol et les soupçons passent de l'un à l'autre.
Mon attachement pour les personnages était intense envers ceux qui subissent, tandis que j'ai détesté les chasseurs assoiffés de sang. Leur sadisme faisait d'eux des personnages abjects.

Le roman est court, les intrigues prenantes, mais les chasses à l'homme s'éternisent quelque peu. Au cours de ma lecture, je me suis parfois impatientée.
Le lien entre les deux histoires est un peu trop banal. Mais ce roman possède quelques messages forts sur le pouvoir de l'argent et les différences sociales.
Les dénouements sont quant à eux plutôt surprenants.

Un bon roman, mais pas le meilleur.
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