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3,93

sur 1665 notes
Vengeance, personnalités troubles, tourmentées, pas de doutes, nous sommes bien dans l'univers de K. Giebel.
"Force" suit la recette Giebel, les ingrédients sont réunis, le plat servi est bon, même très bon. Il ne faut cependant pas avoir goûter à "meurtres pour rédemption" ou "purgatoire des innocents" car, même si on ne veut pas faire de comparaison, notre mémoire nous les rappelle toujours et force est de constater que nos attentes ne sont alors pas complétement satisfaites.
Ce dernier livre reste toutefois très bon et agréable à lire et une fois de plus, la fragilité des personnages, leur personnalité tourmentée, quelque peu sibylline nous attirent et c'est avec regret que nous les quittons.
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Pas besoin de se forcer pour lire ce livre. Il est carrément addictif. Les pages se tournent toutes seules ! On veut savoir la suite, la fin... Qui est réellement la victime ? Qui est le coupable, le manipulateur ?
Bref, un sacré bon polar.
Bravo Karine Giebel. Je suis conquise et je recommande !
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J'aime Giebel. Je l'adore même !
Chaque fois, je jubile lorsque je débute un de ses livres.
J'attends tellement d'elle. Le meilleur !
Ce que j'affectionne le plus : Du thriller "extrême".
Celui qui dérange, qui met mal à l'aise, qui pousse les plus sensibles à refermer le bouquin, choqués.
J'ai passé un très bon moment avec de force.
Les files d'attente chez Disney m'ont parues moins longues, le froid moins glacial.
Pourtant, le premier sentiment qui me vient, c'est la déception...
Tout y est pourtant. Du suspense, une intrigue passionnante, des personnages énigmatiques, des situations complexes, de la tension...
Pour un autre auteur, tout cela m'aurait sans doute suffit amplement !
Mais quand il s'agit de Karine Giebel, c'est pas pareil. J'attends l'Excellence !
Ce livre est très bon.
Très bon, mais pas à la hauteur du Giebel que j'ai rencontré dans Juste une ombre par exemple.
Mon cerveau trituré jusqu'à saturation,
Des situations sordides à en avoir la nausée,
Mes boyaux torturés face aux sorts des personnages,
Mon souffle coupé frôlant l'asphyxie,
Que ça déménage grave là-dedans !
Voilà ce que je recherchais...
La patte de l'auteure est tout de même véritablement présente au moment du dénouement et de l'épilogue.
Une vraie fin à la Giebel !
Parce que faut pas déconner non plus ! Manquerait plus qu'un des personnages s'en sorte indemne...


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Dans mes choix de thrillers, je rame en ce moment. Je collectionne les flops.
De force de Karine Giebel ne déroge pas à cette malédiction du moment.

Maud, vingt ans, fille d'un brillant chirurgien se fait agresser sur la plage. Avant l'irréparable, Luc, garde du corps passait par là et la sauve des griffes du monstre. Tellement facile déjà.
Luc se fait rapidement engager par Armand Reynier le père de Maud pour protéger sa dulcinée. Évidemment.

On n'échappe à aucun cliché ici. La protégée qui tombe amoureuse de son bodyguard, le chirurgien millionnaire au coeur de pierre, et j'en passe. J'ai eu l'impression les trois quart du livre d'être dans un épisode des feux de l'amour. Un patchwork de roman fleur bleue et d'un thriller de série B sans grand moyen.

La fin, on la voit venir à la ronde mais confère un peu de crédibilité ou du moins d'un minimum d'action à l'ensemble qui m'a semblé très lent et très plat. Ça n'en reste pas moins un roman qui se lit vite mais qui s'évaporera vite de ma mémoire.
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Je termine ce roman de Karine Giebel et je me sens encore toute retournée par cette histoire. C'est ma faute, il faut l'avouer, ayant lu auparavant deux romans de l'auteure, je savais à quoi m'attendre concernant la dose d'horreur que je risquais de recevoir en pleine figure… c'est sans doute mon karma de lectrice qui veut cela : j'aime bien les émotions fortes, avoir un peu peur, passer une grande partie de roman à me demander comment les personnages vont s'en sortir… et là je dois dire que j'ai été servie copieusement question frayeur, dégoût, surprises et suspens !

Ou l'on assiste donc à la longue descente aux enfers d'Armand Reynier, professeur et chirurgien réputé, sale bonhomme imbu de sa personne qui croit qu'avec du fric, on peut tout acheter.

L'histoire commence après un prologue que l'on n'est pas en mesure de comprendre, avec l'agression de sa fille chérie, Maud, 20 ans, par un homme qui tente de la violer. La mignonne voit sa dernière heure arrivée. Elle est sauvée par Luc, garde du corps de son état. Ce premier chapitre, je l'ai lu en serrant les dents, le corps raidi car témoin d'une scène horrible. Je me suis même dit que si tout le livre était comme ça, je ne tiendrai pas le coup… et puis le récit s'apaise en ce qui concerne la violence physique, mais pas la violence morale, car l'agression n'est qu'un premier avertissement au professeur Reynier qui sera victime d'un harcèlement d'un bout à l'autre du roman.

Le criminel : on ne sait rien de lui au début, puis on découvre petit à petit, à travers l'histoire du père et de sa fille qu'il a des comptes à régler, qu'il a décidé de prendre son temps pour faire souffrir de toutes les façons possibles.

Et là, le lecteur ne peut plus lâcher le livre, il se réveille en pleine nuit en s'interdisant d'y retourner.
Madame Giebel possède donc toujours autant de talent, sachant manipuler les ingrédients de la peur qui s'immisce progressivement chez les héros comme chez le lecteur. J'ai bien écrit les héros car dans cette histoire, il m'a semblé que chacun était un personnage principal, chacun reçoit sa dose de violence et se montre capable d'actes ou de paroles répréhensibles à l'intention des uns ou des autres, chacun est à certains moment la cible, le centre d'intérêt ou l'objet de profondes réflexions.

Puis vient la suspicion : comment le harceleur connaît-il si bien cette famille ? serait-ce une personne résidant dans la villa du professeur ? qui le renseigne ? autant de questions qui demeurent sans réponse jusqu'à la fin et qui font de ce roman un fameux page-turner.

J'ai eu bien des difficultés à trouver un autre thriller digne de ce nom après cette lecture, peur de m'ennuyer dans un autre qui serait forcément plus fade. Pas deux Giebel à suivre quand même ! d'abord parce que mes nerfs auraient peut-être du mal à le supporter, ou bien parce que je deviendrais complètement addicte et ne parviendrais plus à lire autre chose, et parce que je me réserve le plaisir de lire d'autres romans de cette auteure en les éparpillant dans le temps pour plus de plaisir. C'est très curieux ces sentiments contradictoires : effrayée mais attirée, cela résume bien ma situation émotionnelle face aux écrit de Karine Giebel.

Je ne peux pas écrire « à lire absolument » car ce genre de littérature doit rester le choix de celui qui décide de s'y plonger. Je dirai plutôt lisez le si vous aimez les sensations fortes et ressentir de la peur en lisant.

Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Ce roman est sans conteste mon premier coup de coeur de l'année ! Il était temps me diriez-vous chers amis lecteurs. Et oui Karine Giebel a de nouveau réussi à accaparer toute mon attention avec son superbe thriller que j'ai dévoré avec un énorme plaisir.

J'ai adoré le fort aspect psychologique de chacun des personnages. Entre le grand professeur de médecine M. Reynier à qui tout réussi, Maud sa fille chérie mi capricieuse mi rebelle, Charlotte la sublime compagne du professeur. Sans oublier Amanda la belle gouvernante et M. Ferraud le jardiner un peu bourru, qui entretiennent la magnifique villa du sud de la France dans laquelle vit tout ce petit monde.
Mais il y a surtout le beau et sportif Luc, qui a sauvé par hasard Maud d'une agression un soir. Il aura alors pour mission de la protéger, sous les ordres du grand professeur, car les menaces pèsent toujours.
Luc va alors vivre au coeur de cette famille qui ne parait pas aussi paisible qu'elle en a l'air.

Quand un livre me fait imaginer l'histoire sans que j'ai vraiment l'impression de lire, c'est que le livre à réussi à me transporter complètement. C'est ce qu'il s'est passé avec cette histoire. J'ai parcouru ces lignes sans m'en rendre compte et même si c'est un petit pavé de 522 pages, j'aurai voulu que ça continue encore.
Les rebondissements sont nombreux, les personnages sont attachants et les relations entre eux sont superbement étudiées. On se pose beaucoup de questions et on veut surtout découvrir qui en veut tellement à cette famille et pourquoi.
J'ai également beaucoup aimé le dénouement.
Bref, un très bon thriller que je conseille.
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Face à la pléthore de titres publiés chaque mois, il est bien difficile de trouver sa voix. C'est la force de Karine Giébel, qui compose année après année une oeuvre unique ; romans souvent différents mais toujours marqués de son empreinte inimitable.

Son nouveau thriller, de force, en est une nouvelle belle illustration. Une fois de plus foncièrement différent du précédent, une nouvelle fois reconnaissable entre mille dès les premiers mots et maux. Sincèrement, peu d'écrivains du genre peuvent se targuer d'avoir une couleur d'écriture aussi marquée (ce dont l'auteure en question ne se vantera jamais, elle est bien trop mesurée pour ça).

Si je devais rapprocher la force motrice de ce récit de celle d'un de ses précédents romans, j'orienterais sans hésiter mon choix vers Juste une ombre. La violence psychologique et la puissance qui se dégage de cette intrigue aux émotions exacerbées donnent envie de se cramponner aux pages de toutes ses forces. 520 pages qui défilent sans que Giébel ne permette au lecteur de les reprendre (ses forces).

Amour, haine et une tension palpable. L'auteure nous rejoue une variante de Giébel et la bête (mais qui est la pire bête de l'histoire ?). Une intrigue ramassée autour de peu de personnages, de quoi permettre d'encore mieux s'imprégner de leurs forces et faiblesses.

Et d'imaginer de quoi il retourne ? Pauvres fous que vous êtes, si vous pensez ainsi ! le récit est truffé de forces perturbatrices qui risquent fort de vous faire tourner en bourrique.

Ces quelques personnages deviennent vite notre quotidien et sont la force gravitationnelle qui nous aimante aux pages. Force est de constater que Karine Giébel est au top de sa forme avec cette histoire sombre, dure et surprenante.

L'idée de base du roman n'a rien de très original, mais l'aspect psychologique est fouillé et la tension extrême, avec toujours ces relations interpersonnelles poussées à bout (comme le lecteur), ce qui est la force de caractère de l'écriture de Giébel. La force de frappe devrait-on dire, car sortir de cette histoire (et de son final terrifiant) ne se fait pas sans certains bleus au corps et à l'âme.

Je ne saurais donc trop vous conseiller l'expérience de cette lecture assez terrible. Plongez-y de votre plein gré.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Toute émoustillée de rencontrer la belle dame K. la semaine dernière, je l'ai couverte de compliments énamourés -elle m'a fait un gentil sourire de blonde, mais j'ai bien vu que son regard était très perçant et acéré-et je lui ai fait dédicacer-la pauvre ! mes deux livres préférés (Meurtre pour rédemption, Purgatoire des innocents) ainsi que de Force, que je n'avais pas encore lu...C'est chose faite...Je dis ça au cas où ma vie vous intéresse...
Bref, j'ai plongé dans l'opus, et je viens d'émerger. Ouh là là c'était bien ! K. nous a dit lors de la discussion qu'elle appréciait Barbara Abel...Bon, ça a l'air d'être sa copine. Mais niveau écriture, c'est incomparable ! Incomparable ! Dans cette histoire, comme dans les autres, des personnages très complexes prennent vie devant nous, parfaitement cohérents et crédibles, de chair et de sang, et nous jouent une tragédie splendide sans aucune fausse note. Tout, l'atmosphère, Nice, la grande maison du célèbre chirurgien, ses jardins, sa piscine, jusqu'à la collection de masques africain du grand professeur, est d'une densité quasi matérielle. Je ne sais pas d'où vient ce miracle, mais c'est celui des plumes de grande qualité, pour ne pas dire plus.
Comme chez Agatha Christie, autre grande plume au génie simplissime, les traits de base sont finalement assez communs. La vie, quoi. La fille d'un grand chirurgien se fait agresser. Elle est sauvée par un jeune homme, Luc, qui exerce la profession adéquate de garde du corps. La jeune fille s'attache au jeune homme, le danger rôde, et le grand chirurgien en vient à engager le jeune homme pour protéger sa fille à domicile. On ajoute une belle-mère trop belle, une gouvernante trop sexy, un jardinier très bête, des liens difficiles entre tout ces gens, on mélange et on sert très très froid. La tension monte excessivement, on se demande qui est qui, quels masques sont portés, pourquoi, comment...Le final est grandiose...
J'ai adoré. Merci, K., encore une fois.
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Une jeune fille agressée pendant son jogging, son sauveur bientôt embauché par le père de la belle demoiselle comme garde du corps. Un chasseur dans l'ombre. Qui ? Pourquoi ?
A chacun ses secrets, ses traumatismes, ses fantômes.
A chacun ses mensonges.
Karine Giebel et moi c'est une histoire compliquée…
Traumatisé par « Purgatoire des innocents », lu il y a quelques mois, je suis allé à sa rencontre il y a quelques jours aux Quais du polar de Lyon où, après quelques mots échangés sur son style et donc, mon traumatisme, elle m'a gentiment dédicacé son dernier opus.
Je dois reconnaitre que si j'avais commencé par « de force » mon jugement aurait été bien diffèrent sur l'auteure de ces deux romans.
La patte Giebel y est bien sur, mais si, dans « Purgatoire…. » c'était une patte de tigre, ici on pourrait parler d'une patte de chat….
Après une attaque violente, ça repart doucement, ça ronronne, ça guette, ça prend son temps…
Coups de pattes et caresses, alternent, mais attention le matou a des griffes et quant à la fin il les sort… ça fait mal, très mal, ça écorche, ça défigure, ça saigne, il ne faut pas réveiller le chat qui dort…
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Un agréable thriller qui nous raconte l'histoire d'une famille vivant dans l'opulence, avec ses secrets et ses magouilles. Des anti-héros qu'on se plaît une fois de plus à aimer: Une ex junkie fille à papa, un directeur de clinique égoïste et autoritaire, une bimbo alcoolique...
Après le choc de Purgatoire des innocents j'ai longuement hésité avant de commencer un nouveau Karine Giebel... Ce dernier m'avait laissé un goût particulier.
Mais celui-ci est tellement différent de tous ceux que j'ai lu d'elle... A tel point que je me suis plusieurs fois demandé s'il était bien d'elle.
Pas de gore, ni de viol détaillé, ni même de moment choc.
Karine Giebel est aussi la reine des rebondissements multiples qui nous font perdre haleine. Mais pas dans celui-ci.
Avec de force vous lirez un thriller tout ce qu'il y a de plus classique. On apprécie tout de même la plume de Karine Giebel qui rend la lecture totalement fluide et palpitante.
Ce livre se lit vite et bien mais ne sera pas un coup de coeur contrairement à Toutes blessent la dernière tue ou encore Ce que tu as fait de moi.
Tandis que dans ses autres romans sont ponctués de scènes qui nous scient sur place celui-ci reste bien plus sage.
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