AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,14

sur 1912 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Karine Giebel ne soulignera jamais trop des dangers du téléphone mobile !
- se pencher pour rattraper un portable tombé au sol peut créer un déséquilibre mortel.
- laisser en héritage, à sa conjointe, les messages laissés sur son répondeur par une maitresse peut déclencher une vengeance redoutable.

Ce double constat donne à la romancière une amorce de scénario qui nous emmène vers les sommets alpestres dans une spirale vertigineuse de confessions et de révélations, parfois invraisemblables, mais addictives, car je reconnais qu'il est impossible de laisser cet ouvrage une fois passées les trop longues cent premières pages.

Mais arrivé au terme de cette découverte, j'avoue une certaine déception, car l'intrigue a de réelles lenteurs, le style irrégulier alterne de jolies descriptions touristiques et des dialogues mièvres, et enfin et surtout aucun des acteurs ne suscite la moindre sympathie durable.

Vincent est successivement pitoyable et violent, Servane immature et attachante et les autres individus finissent par révéler leurs lâchetés et leurs magouilles criminelles. Il n'y a pas un pour racheter l'autre et cette atmosphère finit par devenir irrespirable.

Manifestement ce roman n'est pas fait pour moi et ce qui m'inquiète c'est que son décor de magouilles décrit peut être le monde vers lequel certains de nos élus marchent cyniquement.
Commenter  J’apprécie          733
Jusqu'à ce que la mort nous unisse... ou bien jusqu'à ce que le ras-le-bol nous saisisse ? Un peu des deux pour moi, qui ai moyennement apprécié cette deuxième lecture de Karine Giebel, après le magistral Juste une ombre.

Ici, on est à la montagne, juste à côté du Parc du Mercantour, avec Vincent, guide solide et fort, amoureux de son coin de nature côté pile et homme cabossé par la vie côté face. Il a plutôt la poisse ces derniers temps, entre sa femme partie avec un touriste (parisien, qui plus est !) il y a 5 ans et les morts qui fleurissent tout à coup autour de lui. Alors il décide de mener l'enquête, avec Servane l'improbable gendarmette qui a peur des araignées mais est siiii courageuse et siiii touchante par ailleurs...

Pas besoin que j'en dise plus pour que vous compreniez que j'ai été gênée par la légère mièvrerie de l'histoire et à certains moments du style, et par les personnalités assez caricaturales de tous les héros, les bons, les méchants et les moyens. L'autre problème, c'est que j'ai deviné pas mal de rebondissements bien avant qu'ils aient lieu, tellement les ficelles sont grosses...

Cela dit, la lecture est plutôt prenante, pas désagréable du tout et donne très envie de fuir les magouilles, mesquineries et autres histoires sordides des humains en partant en randonnée vers le Lac d'Allos !
Commenter  J’apprécie          666
En ces temps de post-confinement, un p'tit tour à la montagne ne peut pas faire de mal.
C'est Giebel Twavel Touw qui régale, je sens déjà que ça me gagne.

Vincent est un guide de haute montagne qui s'est méchamment égaré sur le chemin rose pastel, senteur fruits des bois, de l'amour.
Elle s'est tirée, la vilaine. Comme ça, du jour au lendemain, sans le moindre message explicatif sur son tam-tam last génération. Depuis, Vincent broie tout ce qu'il peut. Du gris, du marron, majoritairement du noir, quand même.
Histoire d'alourdir un karma déjà peu enviable, on vient de retrouver Pierrot, son frangin de coeur, en bas d'une falaise. Le poto ne sachant pas voler, Vincent, toujours au summum d'une euphorie redoutablement contagieuse, suppute tout de go le vil assassinat.
C'est flanqué de Servane, toute nouvelle recrue chez les condés, que ce bien étrange duo allait randonner sur les parois mortifères d'une vérité sordide.

Giebel sait poser les bases d'une intrigue prenante en moins de temps qu'il n'en faut pour sortir du confinement, c'est pas bien compliqué.
Ce que je lui reproche, et là je fais les gros yeux, c'est d'étirer en longueur un pas de deux amoureux qui tient rapidement plus de l'accouplement du paresseux que de celui d'un Dskus Sofitelus.
Même si le cheminement est atypique, cela reste chiant à force d'être répétitif.
Et c'est ce même processus sentimentalo-guimauvesque qui s'échinera à venir casser, outre ma bonne humeur légendaire chez les mormons, un rythme initialement soutenu et prenant.

J'ai adoré vagabonder, en compagnie de Vincent, sur les pentes escarpées d'une montagne qui ne se livre jamais vraiment.
J'ai soutenu, contre vents et marées, Servane, cible toute désignée au sein de cette compagnie exclusivement masculine, avec tout ce que cela engendre de blagues lourdingues et de confiance qui se donne du bout des lèvres.
J'ai particulièrement affectionné ces énièmes rebondissements aussi tristes et déroutants que parfaitement plausibles, toujours casse-gueule dans ce type de littérature.
Je me suis imaginé habiter en retrait de ce monde vociférant, en ermite contemplatif, loin des hommes et de leur vanité cupide.
Mais qu'est-ce que je me suis emmerdé au jeu du "je t'aime, moi non plus", un ballet par trop répétitif et plombant pour taxer ce Jusqu'à ce que la mort nous unisse de millésime incontournable.

La montagne m'a procuré un bien fou.
Ses habitants, un peu moins, on va pas s'mentir.
Commenter  J’apprécie          506
« Jusqu'à ce que la mort nous unisse » de Karine Giebel nous entraîne dans une magnifique région, le Parc du Mercantour, à la rencontre de deux héros à la relation psychologique intense, Vincent Lapaz, guide de montagne solitaire et Servane, gendarmette alsacienne.
Ce livre est totalement différent des précédents lus : « Juste une Ombre » et « Chiens de Sang ». le rythme n'est pas aussi explosif.
Le début du roman plante le décor et les personnages. L'intrigue ne s'installe vraiment qu'au premier tiers du livre. Ensuite, elle maintient une impatience sans pour cela atteindre des sommets d'ingéniosité. Quelques clichés affaiblissent le scénario. L'écriture est comme à l'habitude, vivante, sauf une ou deux phrases, mal tournées, qui cassent un chouïa la fluidité du langage. Les personnages sont attachants même si un peu prévisibles.
J'ai trouvé ce roman plaisant à lire sans retrouver la saveur « Giebel ». Je l'ai trouvé trop à l'eau de rose.
Commenter  J’apprécie          412
J'avais choisi Jusqu'à ce que la mort nous unisse avec soin, comme porte d'entrée dans les romans de Karine Giebel, certains de ses titres me paraissant quelque peu éprouvants. J'étais bien loin de m'attendre à cette avalanche de clichés, de longueurs, d'invraisemblances, et j'en passe... Si j'ai apprécié l'écriture de la montagne, en profitant pour aller voir des images des lieux décrits dans le roman, je ne peux en dire autant de celle des personnages, en particulier Vincent, le guide, cruel envers les femmes qu'il utilise sans vergogne (mais ce n'est pas sa faute, il souffre…) et mièvre tout à la fois, et Servane, la gendarme, qui s'en tire un peu mieux mais qui amène avec elle son lot d'incongruités. L'intrigue est intéressante pourtant, mais minée par toute cette guimauve qui vient transformer le roman en une sorte de Harlequin policier, pour lequel je ne suis vraisemblablement pas le bon public.
Commenter  J’apprécie          210
Un guide expérimenté et une jeune gendarme sont amenés à se rapprocher pour mener une enquête sur la mort d'un ami du guide.
De très belles descriptions de montagne et une enquête qui avance pas à pas.
Mais 600 pages, ça m'a quand même paru un peu long pour tout ça.
Et puis il y a, encore une fois, beaucoup de clichés, de dialogues bateaux.
Les personnages sont certes sympathiques, mais quand même un peu trop caricaturaux.
Certes il y a de l'action et du suspens mais tout est tellement dilué que l'on finit par trouver le temps long.
Malgré le côté « eau de rose » omniprésent, malgré les lenteurs, malgré les grosses ficelles, malgré surtout la longueur du livre, les sublimes paysages de montagne réussissent à faire passer le tout et on ne peut pas dire que cette lecture fut désagréable.
Commenter  J’apprécie          160
Une fois de plus, un excellent thriller où l'on va de surprises en surprises mettant d'avantage l'accent sur l'apprentissage des sentiments amoureux que sur la violence brutale à laquelle l'auteur nous a habitué... Non, il me faut tout de même nuancer mon propos, c'est quand même du Giebel, ainsi le lecteur est amené à explorer la noirceur de l'âme humain à un moment ou à un autre.
Commenter  J’apprécie          120
Un roman policier où la psychologie des personnages, leurs motivations et leurs magouilles priment sur l'action. Ce qui est bien, c'est que les héros vivent les choses en même temps que le lecteur, découvrent les éléments du puzzle au même rythme que nous. L'inconvénient, c'est que le tout parait long, très long, trop long. Même les scènes d'action sont ralenties par la description du ressenti de chacun ou de leurs moindres faits et gestes. Ce qui aurait pu être captivant devient vite ennuyeux et lassant. Il me tardait d'arriver à la fin, d'en finir et ce n'est pas non plus mon rythme de lecture qui m'a aidée à changer d'opinion puisque j'ai mis quasiment trois semaines pour le lire ! Quant à l'intrigue en elle-même, l'enquête menée par les personnages, elle est tout de même bien retorse et l'auteure nous mène sur des chemins que l'on n'attendait pas. Enfin, si, j'avais une des clefs de l'énigme, je l'ai vu venir mais n'ai pas su comment la relier au reste, certains indices m'ayant mis la puce à l'oreille mais je ne m'attarderai pas dessus, n'ayant pas envie de tuer le suspense. Pour moi, le point fort de ce roman, ce sont véritablement ses personnages, même les seconds rôles comme le clan Lavessières, le père Joseph, Vertoli, Pierre, etc…, très travaillés, peut-être trop au détriment de l'histoire et de l'action. Néanmoins, toutes ces longueurs ne m'ont pas rebutée pour autant et je sais que je reviendrai vers cette auteure à un moment ou un autre !
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
Commenter  J’apprécie          120
J'ai découvert Karine Giebel avec Les morsures de l'ombre, un livre assez noir et dur. Je m'attendais donc au même style. Ce fut ma principale erreur.

J'ai eu le sentiment de lire une romance policière, bourrée de clichés et de grosses ficelles, au goût guimauve beaucoup trop prononcée pour moi.

Vincent Lapaz, le guide de montagne au coeur blessé et tombeur de ces dames, ne m'a pas plus touché que Servane, la jolie jeune gendarme nouvellement arrivée dans les Hautes-Alpes au caractère tellement « gentil » et serviable qu'elle est devient agaçante. Ces deux personnages principaux, comme les autres d'ailleurs, sont trop caricaturaux et peu réalistes, aussi bien dans leurs caractères que dans leurs relations.

Ceci étant, après un démarrage longuet (on s'impatiente de voir arriver le mort qui va déclencher l'action), le roman réussit à suivre un rythme assez rapide, qui tient en haleine, en dépit de certaines surprises qui n'en sont pas et d'un dénouement peu crédible qu'on imagine sans trop se forcer.

J'ai cependant pris un certain plaisir à cette lecture car j'ai aimé le cadre et le contexte du récit : la montagne, ses silences et ses paysages. Les promenades dans la fraîcheur des sentiers et l'atmosphère chalet en pleine nature m'ont permis de terminer cette lecture détente vacances, certes un peu déçue, mais sans regret.
Commenter  J’apprécie          90
le personnage principal de ce roman est la montagne : sa beauté et sa rudesse,ses adrets et ses ubacs . Vincent Lapaz y est guide. Son meilleur ami,un des gardiens du parc de Mercantour y est retrouvé mort.Le guide, aidé par une jeune gendarme, soupçonne un meurtre et vont mener une enquête qui se heurte rapidement aux plus gros notables de la ville.

Karine Giebel abandonne l'intensité ,l'oppression, le suspens ,la terreur pour un roman plus psychologique . Je l'ai trouvé moins à l'aise même si la fin rattrape le tout . les personnages positifs (le parc, le guide et la gendarme)sont très bien travailles à l'inverse des"méchants" qui semblent taillées à coup de serpe

pas le meilleur de l'auteur mais néanmoins agréable à lire
Commenter  J’apprécie          90




Lecteurs (4964) Voir plus



Quiz Voir plus

Juste une ombre

Comment s'appelle l'héroïne du roman?

Cloé Beauchamp
Chloé Beauchamps
Chloée Beauchamt
Kloé Beauchamp

10 questions
344 lecteurs ont répondu
Thème : Juste une ombre de Karine GiebelCréer un quiz sur ce livre

{* *}