Elle a remisé son arsenal de guerrière des temps modernes. Plus de batteries de missiles au fond des yeux, de flingue à la ceinture, de griffes au bout des doigts. Juste une femme, fragile et désarmée. Comme ça qu'il la veut.
Cette partie se joue à deux. Seulement toi et moi. Que le meilleur gagne. Et le meilleur c'est moi.
Dans la vie, il paraît qu’il faut savoir ce qu’on veut. Peut-être faudrait-il surtout savoir ce qu’on peut…
Lorsque les clignotants s'allument, elle ressent un soulagement intense.
Ça doit être ça, le bonheur. Sauf s'il ne dure que quelques secondes.
Le principe même du bonheur...
Je croyais qu'une balle de pistolet, ça tuait net. Sur le coup, proprement. C'est ce qu'on veut vous faire croire à la télé, au ciné. Mais c'est faux : la mort prend tout son temps.
Aujourd'hui, je suis sa messagère. Je frappe, j'exécute.
Je suis la puissance.
La vengeance.
La justice.
- Tu roulais à 130 en agglomération. C'est un motif suffisant il me semble. Le gyro, c'est pas fait pour les chiens.
- Et après ? J'ai même pas réussi à écraser un petit vieux ! À cette heure-là, ils sont tous au pieu depuis longtemps. Je voudrais bien contribuer à sauver notre système de retraire, mais faudrait que les papys soient moins casaniers. (Maillard / Gomez p.73)
Mme Giebel, encore une fois votre imagination dépasse tout ce qu'on peut imaginer en machiavélisme. Je n'ai pu lâcher ce livre avant de connaître qui était la fameuse ombre, cette ombre maléfique, troublante, effrayante. De fausses pistes, en coupable possible difficile de savoir qui se sert de chloë comme d'une marionnette et de connaître les raisons de cet inconnu. Quel est son but ?? Fidèle à elle même Karine Giebel nous tient en haleine de la premier page à la dernière page.
Il est sur le point de perdre connaissance tellement ça fait mal.
Ne plus la voir sourire, jamais.
Ne plus entendre sa voix, ou son rire. Jamais.
Ne plus plonger ses yeux dans les siens.
Ne plus sentir sa peau sous ses doigts ou sur ses lèvres. Son corps contre le sien.
Plus jamais.
La douleur absolue.
Ne jamais tendre la main, au risque de se la faire broyer. Ne jamais accepter celles qui se tendent, de peur d'être redevable.
Ne plus la voir sourire, jamais.
Ne plus entendre sa voix, ou son rire. Jamais.
Ne plus plonger ses yeux dans les siens.
Ne plus sentir sa peau sous ses doigts ou sur ses lèvres. Son corps contre le sien.
Plus jamais.
La douleur absolue.