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4,4

sur 3199 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
1er livre de cette auteure pour moi et c'est un sacré pavé !
Bon je commence et je m'immerge dans cette prison avec Marianne.
1/4 du livre. Quand est ce que ça commence ? Parce qu'un quart, ça fait déjà pas mal de pages et pour le moment, à part les descriptions des violences physiques et psychologiques, il ne se passe pas grand chose.
Bon, je continue. Mais, en fait je suis en train de lire une histoire d'amour ! Pourtant ce ne sont pas les éditions Harlequin...
J'arrive difficilement à la fin et j'ai l'impression de mettre faite avoir. Il ne se passe pas grand chose, et c'est une histoire d'amour assortie de violence.
1er contact avec cette auteure pas très réussi. Et pourtant, ce livre m'avait été conseillé maints fois...

Pioche de septembre 2021 choisie par Caro29
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Si certains ont vu La solitude du coureur de fond d'Allan Sillitoe, ils se souviennent sûrement de la fin du film, inoubliable, où le héros, interprété par Tom Courtenay , "pensionnaire" d'une maison de redressement et dûment entraîné à la course de fond qui doit lui valoir les honneurs et sans doute des allègements de peine, brusquement se rebelle, s'arrête à deux mètres de la ligne d'arrivée, narguant les pupilles et matons de son établissement qui le conspuent, regardant avec insolence les petits chéris bien coiffés de la Public School rivale de la prison, - et refuse énergiquement de franchir la ligne d'arrivée...

Quel rapport avec Meurtres pour rédemption, me direz-vous?

le rapport est double: d'abord, l'histoire se passe en taule,ici, une prison pour femmes, (pas une institution à la redresse pour jeunes cockneys envoyoutés), et puis ...je me suis, pour la première fois, arrêtée comme Tom Courtenay à 10 pages de la fin, après avoir "ventilé" pas mal la dernière partie, je l'avoue....

Même pas envie de savoir la fin, tiens, même pas envie de savoir ce qui lui arrivait à cette Marianne complètement incohérente-une tueuse-née, brutale comme un chien de combat,avec l'intuition d'un escabeau d'étable, mais si belle, si touchante, si amoureuse, si bandante...- bref une héroïne idéale pou donner et recevoir des branlées mémorables à longueur de page - aïe quelle terrible longueur de pages!!- avec une bouche taillée pour l'aventure, des bras troués à l'héro, des yeux noirs tour à tour pleins de larmes ou obscurcis de violence...

Marre de ces polars à l'estomac, où l'hémoglobine et l'hématome tiennent lieu de péripéties, où les "feux de l'amour" donnent juste ce qu'il faut de kitch supplémentaire, où les personnages stéréotypés et plats se doublent soudain de leur contraire absolu, histoire de rallonger la sauce ou d'épicer la ragougnasse, au mépris de toute cohérence, de toute psychologie- le maton tortionnaire, prédateur et violeur se muant en amoureux transi, le tueur patenté des -services -spéciaux -de -mes- fesses se transformant pour sa part en papa-gâteau et en infirmière du SAMU!!

Je n'en pouvais tellement plus que je les ai tous plantés là!!

En rase campagne.

A vingt mètres de la ligne d'arrivée.

Il faut voir La Solitude du coureur de fond, ce film est un pur chef-d'oeuvre, et jeter aux oubliettes Meurtres Pour Rédemption...dont je viens d'exécuter bien vilainement l'Assassinat Sans Rémission.

Karin Geibel se remettra de cette exécution : les autres critiques, dans l'ensemble sont dithyrambiques, et elle a, heureusement pour elle, de nombreux lecteurs fidèles et admiratifs. D'elle, je n'avais lu que Juste une ombre, beaucoup plus inquiétant, efficace, rythmé. J'avais bien aimé, j'en ai redemandé.

Raté. Un coup - de boule?- dans l'eau - de boudin?

Je crois que je n'y reviendrai plus.



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Courage .... FUYONS ! D'une manière générale je trouve que les thrillers américains sont mal traduits à de rares exceptions. Mais là, il n'y a même pas cette excuse puisque c'est écrit en français.

C'est simple, j'ai détesté de bout en bout et je suis quand même arrivé à le lire en entier pour pouvoir le critiquer objectivement. Alors pour moi c'est
1° très très mal écrit, Levy et musso font mieux,
2° très très répétitif
3° très très barbant
4° trop trop long,

je ne relirai jamais rien de cette fille.
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C'est quand que ça commence en fait ? Ou que ça finit... C'est lent, c'est long... Tabassages à répétition. Je t'aime moi non plus pas crédible. Je laisse tomber (à moins de 600 pages, après en avoir passé 300...).
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Pas facile de déboulonner un auteur qui rencontre un tel succès auprès d'un lectorat aussi enthousiaste. Pourquoi suis-je dans l'incapacité d'apprécier Karine Giebel, tellement encensée ? En tout cas, c'est sûr Meurtres pour rédemption est mon dernier Giebel, croix de bois, croix de fer, si je mens...


Pourtant, je l'ai découverte dès ses débuts, et ses premiers romans, bien qu'à mon sens souvent inaboutis, bâclés, me laissaient cependant espérer que l'expérience venant, elle finirait par approfondir ses sujets et fignoler son écriture. J'ai persévéré avec obstination, bravant avec bienveillance les situations irréalistes, les impasses et incohérences dans les scénarios, la psychologie ultra-light des personnages, le style très perfectible. A chaque fois, je me disais que le prochain opus serait le bon, sûre que j'étais que cette fille en avait sous le capot et qu'il suffisait qu'elle trouve sa voie pour lâcher toute sa puissance.


Avec Meurtres pour rédemption, je découvre tardivement que Karine Giebel a choisi son camp, celui de l'ultra-violence, de la description inutile d'actes de tortures, voire de barbarie, avec un luxe de détails ébouriffants. Voilà ce que j'appelle un roman démagogique, complaisant, voyeur, dans l'air du temps, qui flatte ce qu'il peut y avoir de malsain en chacun d'entre nous, particulièrement sous la ceinture. Que sait-on de l'héroïne ? L'histoire de sa vie tient en deux lignes, ses parents sont morts. Par contre, ce qui lui arrive en prison est décrit avec une précision chirurgicale. L'histoire d'amour ? Quelle histoire d'amour ? Pas crédible pour un rond, je n'ai éprouvé aucune sympathie pour ces deux là, autant tordus l'un que l'autre.


Je n'en pouvais plus, à me demander quand tout cela allait enfin s'arrêter. J'ai sauté allègrement des dizaines de pages quand la nausée devenait trop forte. La répétition serinante de la vie de l'héroïne en prison où il ne se passe pas une seule journée sans meurtre, sans passage à tabac, sans au moins un viol a été éprouvante, insupportable.


Tout m'a déçue dans ce livre. Je reste convaincue qu'une grande auteure est passée à côté de son destin en ayant choisi la facilité de commettre ce qui n'est pour moi qu'un catalogue de toutes les violences imaginables. Catalogue non exhaustif bien sûr puisqu'à chaque nouvelle parution elle est obligée d'en rajouter une couche pour faire honneur à sa réputation et tenir ses admirateurs en haleine. Désolée Karine, j'en resterai là. J'ai mon compte. KO technique.
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non, non et non !!!
J'ai pourtant persévéré, j me suis accrochée, j'ai essayé de rentrer dans la peau du personnage, mais pas un instant Marianne et ses déboires ne m'ont fait frémir.
Ce livre est une enfilade de tortures les plus diverses dont l'héroïne s'en ressort à chaque fois (ahahah !!!) avec une petite bluette autour qui n'est pas crédible du tout ... en fait, rien n'est crédible dans cette histoire tellement c'est exagéré.
C'était mon premier roman de cette auteure, et j'hésite, du coup, pour les suivants .
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Euh ... oui ... mais sans plus! Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce livre. Je vais plutôt dire que j'ai apprécié mais sans plus. Beaucoup de clichés: jeune fille de la bourgeoisie de 21 ans, orpheline de père et de mère, qui n'a jamais été aimé de ses grands-parents qui voulaient d'elle un modèle d'excellence. Ce sont des aristos dédaigneux, très superficiels, très "prout ma chère". Elle se rebelle, est très borderline et hyper violente. Elle n'a aucune limite.

Ensuite, vient se greffer à ça, une surveillante monstrueuse et diabolique. Une autre, comme de bien entendu, tout à fait à l'opposé: très gentille et trop humaine pour faire se métier. Et puis: LE surveillant chef, celui qui va tomber amoureux de la détenue. Il va faire tomber toutes ses barrières, ses limites, plus rien ne comptera pour lui que Marianne.

Une héroïne qui est mise dans la position de "victime", pensez donc, elle tue le petit vieux qu'elle braquait par "accident", le flic qui l'arrête car elle n'avait pas le choix, place l'autre policière en chaise roulante. Elle tue également une gardienne et une détenue pour se défendre. On tourne un peu en rond dans cette histoire, on victimise Marianne, on tente de faire pencher la balance.

Je n'ai eu que rarement de la compassion pour elle. J'en ai eu plus pour Daniel, qui s'est laissé emporter par cet amour destructeur. Tout comme pour Franck qui va faillir à sa mission, qui va mettre en péril la vie de sa petite fille. Tout ça pour Marianne!

Après mon flop de "Les morsures du doute", je n'adhère pas trop à "Meurtres pour rédemption". Trop facile, trop cliché, les réflexions et le échanges des différents personnages sont trop basiques. Sorry pour les fans de Karine Giébel, mais j'ai tenté à nouveau et j'en ressors dubitative. C'est pourtant un gros pavé, puisqu'il fait 988 pages, que j'a lu sans suspense ni angoisse. Je n'avais qu'une envie ... que cela se termine au plus vite.
Lien : http://chezcookies.blogspot...
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Je n'ai pas aimé même si je ne pouvais m'en défaire, très additif. Je l'ai lu jusqu' au bout pour connaitre la fin.
Et pourtant rien n'est intéressant, beaucoup de clichés, d'ailleurs presque uniquement des clichés, des longueurs, des répétitions à n'en plus finir (on pourrait ôter la moitié du livre), bref je ne comprends pas toutes les critiques positives.
L'enquête policière n'est même pas une vraie enquête et avec les coups pris, elle devrait s'appelait non pas Marianne mais Wonder Woman.
Je crois que mon coté fleur bleue a aimé l'histoire d'amour avec Daniel, et mon côté noir toute cette violence gratuite. Cela fait deux fois que je suis déçue par les livres de Karine Giebel et je pense m'arrêter là.
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Livre prêté par ma voisine et que je n'aurais probablement pas lu dans le cas contraire.

J'ai peiné à rentrer dans l'histoire, le démarrage est très long. J'étais sur le point d'abandonner mais les centaines de critiques élogieuses sur Babelio m'ont donné envie de persister.

J'ai continué et j'ai fini le livre mais je dois dire ne pas avoir compris cet engouement. le livre se lit bien certes mais il est très lent et très long ! On passe par de nombreux passages très noirs, glauques, malaisants. Au final ce que je retiendrai du livres c'est beaucoup de sang, de sévices, de jeux psychologiques et de drogues.
Sûrement pas un livre que je recommanderai.

Heureuse d'entendre / comprendre des avis contraires.
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Abandon à 275 pages.
Vu la taille du livre et l'ennui que je ressens depuis le début, je ne vais pas m'infliger le reste de ce roman.

Trop de violence, trop de répétition au fil des pages, trop de choses invraisemblables ainsi qu'une espèce de romance impossible et tout ceci alors qu'il ne passe quasiment rien à part des tabassages.

Roman ultraviolent pourquoi pas mais il faudrait dans ce cas de la consistance.

Je sortais d'une lecture coup de coeur, la différence entre les deux écrits était trop flagrante.
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