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3,88

sur 1464 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'attendais le nouveau Giebel avec beaucoup d'impatience mais en même temps je ne voyais pas comment elle pouvait faire mieux que son Purgatoire des innocents...

Avec "Satan était un ange ",l'auteure nous raconte une rencontre improbable avec un jeune roumain trempé dans le milieux de ma mafia et d'un homme atteint d'une tumeur au cerveau, condamné.

Avec ce roman, Giebel n'a pas réussi à me bluffer contrairement a ses précédents romans. Je l'ai trouvé fade et je me suis hélas parfois ennuyer. C'est souvent le problème avec ce " genre " d'auteur ,L'on attend d'eux des chefs d 'ouvres à chaque fois et l'on est déçu à un moment donné...Giebel m'avais habitué a des lectures époustouflantes et la elle m'a offert un thriller sans sa touche personnelle...Dommage.
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le dernier Karine Giebel,il s'attend ,il se précommande et aussitôt entre nos mains avides, il se lit. Ici , peu de sang,pas de courses poursuites à n'en plus finir. C'est l'histoire de deux hommes en fuite.L'un ,François, ,avocat, parce qu'il vient d'apprendre que ses malaises et ses terribles maux de tête ont une raison : une tumeur au cerveau. du coup, il abandonne tout,sans une explication et quand je dis tout c'est femme, boulot, clients et il part droit devant lui, sans but.

L'autre, Paul ,un jeune auto stoppeur que François prend dans sa voiture lui qui, normalement ne le fait jamais.Une amitié étrange naît entre eux , une amitié qui les fera agir comme jamais ils ne l'ont fait. Mais qui est Paul? Lui aussi est en fuite avec la mort éventuellement au bout du voyage. Pourquoi? Nous le découvrirons petit à petit, au fil des événements et des questions de François.

Alors? Vous commencez à me connaitre et vous devez vous douter qu'il y a un bémol. Karine Giebel semble suivre une thématique religieuse (rédemption, purgatoire, Satan , ange) mais c'est un peu tiré par les cheveux du moins avec celui ci. Même la question posée à la toute fin ne déroute pas, ne remet rien en cause.

Où est la puissance émotionnelle de Karine Giebel comme dans Meurtres pour rédemption? Où se trouve la construction savante d'une bonne intrigue policière (et psychologique) comme Purgatoire des Innocents ou Juste une ombre ?

C'est plat,insignifiant ,malgré les extraits des Fleurs du Mal ou Spleen de Baudelaire (il va falloir que je replonge dedans....), et pas une fois je ne me suis sentie concernée par les malaises et douleurs de François, par ses questions existentielles. Pourtant c'est une maladie qui reste en suspens au dessus de nos têtes, à nous tous ,les questions posées avec angoisse par François pourraient être les nôtres. Eh bien , justement! J'attends d'un roman qu'il me fasse vibrer,pleurer éventuellement, réfléchir mais là....rien. Pas une fois je n'ai frémi devant la véritable histoire de Paul .Finie l'empathie qui faisait la force de Karine Giebel, nous incitant à avoir de la compassion pour le pire des criminels! Il y a bien une histoire d'amitié improbable,un sentiment paternel tardif, une relation quasi filiale mais je n'ai pas eu la petite étincelle .... Quant à la fin, elle est d'une banalité totale.

Coup de gueule de Karine Giebel, glissé dans l'intrigue pour un sujet grave sur les déchets toxiques mais on est loin d'un Patrick Bard qui fait d'un problème de société le centre d'un thriller efficace et qui alerte, questionne et accuse.

L'écriture est sèche, nerveuse,faite à coups de petites phrases souvent interrogatives, un style qui fait avancer l'action sans temps mort, certes, mais qui ne réserve aucune surprise.

Ouhouh!! Karine Giebel a disparu!! Je lance un avis de recherche!!
Lien : http://lucine.apln-blog.fr/2..
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Ayant beaucoup aimé Juste une ombre de l'auteure, c'est avec beaucoup d'enthousiasme que j'ai commencé la lecture de ce roman. Malheureusement, j'ai peiné à arriver jusqu'au bout de ma lecture tant je n'ai pas retrouvé le style choc de Karine Giebel qui avait superbement servi la psychologie écorchée vive et volcanique de ses deux précédents héros. Paul et François, que l'on découvre grâce à une alternance parfois à même un chapitre (un découpage que je n'ai pas trouvé des plus judicieux), m'ont non seulement paru stéréotypés, mais insipides. le texte est froid, sans âme, très formaté et, parfois même, redondant dans les pensées de François.

La trame de départ était plutôt sympathique, à savoir les deux hommes que tout oppose et qui vont être amenés à se serrer les coudes malgré tout face à une affaire qui les dépasse. le rythme, comme le style, est nerveux, mais je n'ai éprouvé aucune sympathie ni aucune compassion pour le quadragénaire riche atteint d'un cancer (ce que l'on devine dès le début, en fait, malgré un effet de suspense qui veut que le pot aux roses ne nous soit dévoilé qu'au bout de quelques chapitres…) et le jeunot qui se la joue petite frappe amère de la vie. le trait de ces deux personnages manque de finesse.

Ça ne sert à rien que je m'étale sur le reste du roman au risque de spoiler gratuitement, le principal est dit : la psychologie caricaturale et le cliché ultime des classes sociales ont rendu ma lecture pénible… Pour le reste, je dirai juste que je n'ai pas non plus adhéré à ce parallèle religieux que l'auteure a voulu instaurer, pas plus qu'aux citations des Fleurs du Mal de Baudelaire qui m'ont laissée perplexe jusqu'à la fin. Une fin convenue, alors que l'auteure m'avait franchement surprise dans Juste une ombre en n'hésitant pas à sacrifier des protagonistes pour servir son intrigue.

J'espère retrouver le même enthousiasme que j'avais ressenti pour Juste une ombre dans le prochain roman de l'auteure, car elle a, en temps normal, une patte humaine atypique qui fait monter la pression émotionnelle jusqu'à permettre une identification totale.
Lien : http://truebloodaddict.net/2..
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Je ressors assez déçue de ce roman de Karine Giebel, dont l'intrigue et les personnages ne m'ont pas vraiment convaincue.

Tout commence avec la rencontre entre deux personnages : François, un cinquantenaire qui fui sa vie après avoir appris qu'il était atteint d'une tumeur au cerveau inopérable, et Paul, un gamin d'à peine vingt ans qui fui, lui aussi, poursuivi par les tueurs qu'il a trahis. le premier prend le second en stop, et s'ensuit une série d'évènements qui vont rapprocher les deux hommes.

D'abord je dois dire que, dès le début, j'ai trouvé le personnage de François assez insupportable. D'abord, ses plaintes au sujet de sa mort prochaine m'ont parues très répétitive du point de vue de la narration, au point que ça en devient agaçant. Ensuite, son caractère en général est souvent contestable : il est moralisateur, se comporte souvent de manière égoïste et peu reconnaissante... A la fin, il s'améliore, c'est vrai, mais pour moi c'était trop tard. On est censé compatir à son destin d'homme condamné par la maladie, mais je n'ai pas vraiment réussi à me mettre à sa place.
Au début, j'ai éprouvé plus d'empathie et d'intérêt pour le deuxième héros, Paul. le mystère qui l'entoure, cette double facette qu'il semble posséder, à la fois tendre et dangereux, puéril et blasé. On ressent bien plus d'intérêt pour se personnage-là.
Mais lorsque la vérité est révélée à son sujet, tout retombe. En effet, j'ai trouvée l'histoire de Paul assez cliché, et je pense que c'est en partie dû à la manière dont tout ça nous est raconté : d'une traite, en une sorte de témoignage mélodramatique. Je me suis ennuyée pendant la partie flash-back, qui ne m'a pas du tout convaincue. du coup, à partir de ce moment-là, je suis un peu sortie de l'histoire.

Il y a une impression de surenchère, avec les histoires de gamins des rues roumains, l'intervention de la famille de mafieux, puis l'histoire de corruption et de scandale aux déchets toxiques... On se perd là-dedans, on perd le récit principal et on perd l'intérêt qu'on aurait pu avoir pour les personnages. En plus, tout n'est qu'effleuré, nous empêchant de vraiment nous préoccuper de ce qu'on lit.

Pour ce qui est du duo que les deux héros viennent à former, puisque c'est un peu le noeud de l'intrigue, je ne peut pas dire que je l'aie trouvé très convaincant non plus. François m'a paru assez antipathique, comme je l'ai dit plus tôt, du coup je me suis plusieurs fois demandée pourquoi Paul le supportait et s'entêtait à rester avec lui. Les justifications du fait qu'ils restent ainsi accrochés l'un à l'autre, de la manière dont ils ont l'air de devenir très rapidement et facilement dépendant l'un à l'autre, m'ont parues trop floues, pas assez approfondies, et du coup, ça nuit à la crédibilité de l'ensemble. Leur association m'a parue forcée.

L'intrigue a quelques longueurs, comme les passages où l'on voit se créer l'amitié entre Paul et François. Ceux-ci arrivent trop brutalement, sans raison, et versent un peu trop à mon goût dans les pleurnicheries. Je m'attendais à un roman en forme de course poursuite, avec de la tension, mais finalement il ne se passe pas grand chose : beaucoup de discussions pas vraiment passionnantes entre les personnages, on n'arrête pas d'attendre que la tension monte mais les poursuivants de Paul restent désespérément inactifs pendant une bonne partie du roman...

Le style particulier de Karine Giebel contribue à donner du rythme à cette histoire qui n'en a pas (beaucoup) : des phrases courtes et percutantes, peu de descriptions... C'est son talent qui fait qu'on continue à tourner les pages et qu'on termine le livre assez vite plutôt que de le refermer pour ne jamais le rouvrir. Mais, en ce qui me concerne, je n'ai jamais vraiment eu peur pour l'un ou l'autre des personnages, je me sentais assez indifférente à leur sort, et j'ai fini cette lecture avec l'impression d'avoir brassé du vide.

Je n'avais lu de Karine Giebel que Les Morsures de l'ombre et Purgatoire des innocents, que j'ai adorés tous les deux, du coup j'ai l'impression que l'auteure excelle plus dans les situations de huis-clos où la tension et la peur sont à leur maximum. C'est dommage, quand on sait toutes les émotions qu'elle peut faire ressentir au lecteur, de lire si peu de tout ça dans Satan était un ange. Il y avait pourtant du potentiel dans cette histoire. Même la fin déçoit : connaissant les habitudes de Karine Giebel, je m'attendais à quelque chose de poignant, de saisissant, eh bien non.
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Contrairement à mes autres lectures, il m'a fallut du temps pour m'attacher aux 2 principaux personnages et à l'histoire dont le rythme n'a prit de l'aillant qu'à mi chemin.
C'est l'histoire d'un avocat atteint d'une tumeur au cerveau et qui ne lui reste plus beaucoup de temps à vivre. Au moment de sa fuite de sa réalité, il prend un auto stoppeur qui s'avère être un jeune malfrat...
Bref, l'histoire est limite peu intéressante et je trouve que l'auteur est passé à coté d'un roman qui aurait pu être plus que ça si seulement son introduction était plus intense et que le personnage de Florence avait plus d'importance.
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Une fois de plus je vais aller contre l'avis du plus grand nombre ... tant pis je me lance.
Tout d'abord, ce n'est absolument pas un thriller ! Plutôt un polar en fait.
Je me suis forcée à le finir par respect pour les personnes qui me l'ont gentiment offert en se laissant berner par le titre et la quatrième de couverture.

En réalité ce road trip est creux, sans suspense, et bourré de clichés.
Nous avons un gamin paumé et un bourgeois mourant qui font équipe. le bourgeois est bien utile car sert de vache à lait pendant tout leur périple. (Il est vrai que si Paul avait croisé un François en Twingo et vivant du smic, un type normal quoi, l'aventure aurait été beaucoup moins marrante j'imagine ...)

On a aussi un flic ripou sans scrupules, et bien sûr des mafieux marseillais avec des pseudonymes tous plus ridicules les uns que les autres pour que ça prenne un air d'Italie : Marco pour Marc, Riccardo pour Richard, Enzo, Bruno, et même Paulo pour Paul. Étonnant que le vieux Gustave ne soit pas renommé Gustavo ! Oh là la !

Pour avoir un peu d'originalité et d'action, il faut attendre le chapitre 19, juste après le récit de la courte vie misérable du jeune Pavel alias Paul.

Bref, zéro frisson pour moi, et une fin sans surprise : les "gentils" au soleil et les méchants morts.
Je pense être restée sur le bas-côté à regarder la BMW passer devant moi sans s'arrêter ...
PS: j'ai sauté toutes les citations des Fleurs du mal. Aucun intérêt pour moi.
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Ce sera le début d'un road-movie étonnant et effrayant, François, Paul, la Mort et quelques autres voyageurs peu recommandables...

J'ai achété ce livre suite à ma rencontre avec Karine Giebel à Saint Maur en poche , suite aussi à ma lecture de son livre juste une ombre celle ci disait que le thriller s'était imposait à elle et en lisant son précédent livre je me suis dis que c'était un bon choix .

En lisant le résumé ayant lu autre chose d'elle je m'attendais pas à ce genre de livre que j'ai trouvé plus centré sur une histoire d'amitié . Celui ci se lit facilement mais ne surprends guere et la fin m'a laissé comme un gout d'inachevé .

Le lire pour l'histoire d'amitié
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J'ai lu tout les livres de Karine Giebel, et aucun ne m'a deplu. Mais pour la 1ère fois je suis très décue par ce dernier roman. Je ne m'attendais pas à m'ennuyer comme cela. Comparé à ces autres ouvrages je trouve celui bien decevant et pas très original. J'espère que le prochain sera à la hauteur des autres.
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Je suis une fan inconditionnelle de Karine Giebel, j'ai lu tous ses livres.

Mais je dois dire que celui ci, ne ressemble pas du tout aux autres. Même si le bouquin est bon, je n'ai pas reconnu le ton habituel de Karine Giebel, et je dois avouer en tout franchise, que ça m'a beaucoup manqué.

Généralement ses livres me surprennent toujours (du début à la fin), j'adore son écriture bouleversante, percutante, angoissante, parfois même insoutenable, tous ses romans ont le même petit truc, que je n'ai pas retrouvé dans "Satan était un ange".

L'histoire d'une rencontre improbable, de ces deux hommes complètement différents l'un de l'autre, leur point commun : Ils sont complètement paumés, sans destination. Dès lors, les kilomètres défilent dans ce road movie, on découvre l'histoire de ces hommes qui finissent par créer une complicité, une amitié...
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Très déçue par ce nouveau roman. Une histoire a l'eau de rose qui ne ressemble en rien a ce que cet auteur nous a déjà donné dans ses écritures précédentes...
Un livre que je classerai dans la catégorie : "vite fait"
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