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EAN : 9782756099200
112 pages
Delcourt (21/08/2019)
4.18/5   123 notes
Résumé :
C'est la petite histoire d'une famille de Lituanie au temps de la grande Histoire de l'URSS. C'est le récit d'un oncle envoyé au goulag pour avoir collé des affiches dans la rue, d'un grand-père apparatchik qui a accès aux magasins secrets on paie en dollars, d'une grand-mère qui trouvera quoi qu'il arrive un moyen d'acheter une bouteille de Cognac même quand on lui dit qu'il n'y en a pas, de chewing-gum qu'on mâche à tour de rôle quand on parvient à en avoir un. >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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En 1952, l'URSS parade aux JO. Tout le monde admire ses sportifs de très haut niveau. Ce merveilleux système pourrait bien faire des envieux, d'autant que toute la population se réjouissait d'habiter ce si beau pays parce que, évidemment, tout était super... Oui mais derrière cette belle image que renvoyait ce pays se cachait un tout autre visage. Il était interdit de critiquer sous peine d'être envoyé très loin, les gens se méfiaient les uns des autres, des espions surveillaient partout. GiedRé a même eu un oncle qui, après avoir collé des affiches dans la rue, s'est retrouvé emprisonné pendant 5 ans. Sa propre mère n'avait le droit de lui rendre visite qu'une fois par an. Pourtant, GiedRé ne garde pas un mauvais souvenir de ces années passées en Lituanie, trouvant dans chaque situation difficile du positif. Aujourd'hui, avec son regard d'adulte, elle entrevoit différemment les choses...

Née à Vilnius en 1985, au temps où la Lituanie faisait encore partie du bloc soviétique avant qu'elle ne retrouve sa souveraineté en 1990, GiedRé garde quelques souvenirs des quelques années passées là-bas. Groupés à ceux de sa mère, de son frère et d'un de ses oncles, elle nous raconte son enfance avec ses yeux d'adulte. Des situations cocasses à certaines parfois plus tragiques en passant par des moments agréables, certains sûrement inoubliables. Avec le recul, l'exil de la Lituanie vers la France, elle se rend compte aujourd'hui que la vie n'était pas facile là-bas, ses parents ayant pourtant été privilégiés de par le statut de son grand-père. Avec beaucoup d'humour et de dérision, elle rend très attachante la petite fille qu'elle était. Graphiquement, le trait naïf, enfantin et très coloré de Holly R sied parfaitement à cet album touchant et plein de fraîcheur.
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GiedRé [prononcer Gui-èd-ré], je la connais depuis peu, et je l'ad♥re !
Je l'ai d'abord vue dans mon feuilleton préféré du printemps 2020 : le 'Journal de confinement' de Pierre-Emmanuel Barré, génial et bien barré, justement, mélange d'humour scato, de prises de position politiques et de préoccupations de confiné (dans un environnement de rêve, même si on préfère la mer à la montagne).
GiedRé, la veinarde, était 'enfermée' avec lui et leur chien Miskine, dans une maison du sud-ouest, aussi mignonne vue de l'extérieur qu'à l'intérieur - à l'image de son occupante, d'après l'idée que j'en ai : des fleurs & plantes, de jolis tissus (à pois, fleuris, colorés, avec dentelle) pour les fringues et la déco, des pulls tricotés par une mamie (ou comme si)...

Née en 1985 à Vilnius, GiedRé est arrivée de Lituanie avec son frère et leur mère, à la fin de l'empire soviétique. Elle n'avait que sept ans en 1992, mais garde des souvenirs précis de sa vie là-bas, en ex-URSS.
Elle les relate dans cet album superbement illustré par Holly R..
Ce témoignage a le charme des souvenirs d'enfance : des faits du quotidien en Lituanie dans les années 80 (surprenants pour nous, Occidentaux, même si on connaissait les problèmes de pénurie à l'Est), des anecdotes amusantes ou tragiques, le tout raconté avec un subtil mélange de candeur touchante (sans mièvrerie) et de maturité.

Frais, mignon, sincère, cruel, cet album ressemble à GiedRé, ou en tout cas à son personnage public (qui est également audacieux et provocateur*).
J'adore, j'admire cette chanteuse/musicienne/actrice, et je dois être un peu envieuse de son environnement : quelques 'gauchiasses' futés et rigolos de France Inter, notamment (en plus de son chien, de sa maison, etc.).
C'est donc avec beaucoup d'émotion que j'ai découvert la petite fille qu'elle a été.

Les interrogations & inquiétudes maternelles, en fin d'album, sont intéressantes... Je vous laisse découvrir cet aspect. ♥

-------

* https://www.youtube.com/watch?v=avtsdYnVUbo ♪♫
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Biographie de la chanteuse GiedRé qui y raconte son enfance, sa famille en Lituanie. Il en ressort beaucoup d'hypocrisie avec ces habitants qui doivent afficher qu'ils sont heureux, que tout va bien alors que c'est la galère pour trouver de la nourriture. Mais bon, on n'y voit pas comme en France des gens qui vivent dans l'abondance et qui passent indifférents devant un SDF. C'est montré comme une constatation au travers de l'autrice, qui me semble en écoutant ses chansons, aura toujours son âme d'enfant. Les dessins colorés correspondent bien à son état d'esprit. C'est frais, tendre, intéressant, joyeux et triste. Un pur bonheur, façon l'Arabe du futur.
Lu grâce à la critique de Ziliz que je remercie.
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Auteure, compositrice, interprète et humoriste, GiedRé se fait aujourd'hui scénariste de bande dessinée. Illustré par Holly R, l'album se veut autobiographique et retrace l'histoire familiale de l'artiste en Lituanie dans les années 1980-1990, alors que le pays fait encore partie de l'URSS. le climat dans lequel GiedRé a grandi est donc assez éloigné de celui des petites filles occidentales de la même époque, et c'est avec ce quotidien qui nous est, pour la plupart, totalement étranger qu'elle entreprend ici de nous familiariser. le récit est relaté à hauteur d'enfant (l'artiste est née en 1985 et quittera son pays pour la France à l'âge de sept ans) et mêle, comme c'est le propre de ce type de récit et dans la droite lignée d'un « Persépolis » ou, plus récemment d'un « Arabe du futur », petite et grande histoire. GiedRé naît donc en Lituanie au milieu des années 1980 et est le fruit d'une union entre le fils d'un apparatchik (membre haut placé du parti) et d'une femme de plus modeste condition et dont le frère a même passé plusieurs années dans un camp d'emprisonnement. La petite fille dépeint son quotidien avec une candeur touchante qui fait le charme de ce type de récit et nous décrit une enfance heureuse mais marquée par un certain nombre d'incongruités qui feront évidemment tiquer et permettent de mesurer le fossé idéologique séparant alors l'ouest et l'est de l'Europe. le premier aspect sur lequel l'autrice a tenu à insister concerne les privations. Les habitants de l'URSS n'ont alors accès qu'à des produits très limités, si bien que le moindre aliment sortant de l'ordinaire rapporté par un membre de la famille fait figure de véritable trésor, qu'il s'agisse d'un simple chewing-gum, de bananes ou, pour expliciter le titre, d'une boîte de petits pois (le top du luxe, réservé aux membres du parti et leur famille). L'autrice a également été marquée par les files d'attente interminables se formant de façon soudaine près d'un magasin dans l'espoir de récupérer des produits frais (mais sans savoir ce que seront ces produits…), ou encore par le système de tickets qui permettait d'acheter, par exemple, des meubles, mais avec des délais ridiculement longs.

GiedRé parvient également par le biais de petites scénettes bien choisis à nous faire ressentir l'atmosphère lourde et oppressante qui pesait alors sur les citoyens, condamnés pour leur propre survie à se méfier de tout le monde et à n'émettre aucune critique à l'égard du régime, sous peine d'emprisonnement et de déportation. L'album n'est pourtant pas plombant, loin de là, puisqu'il s'en dégage une fraîcheur bienvenue qui apporte un contrepoids agréable à la lourdeur de l'ambiance soviétique. La bande dessinée relate aussi succinctement les étapes qui conduisirent à l'indépendance de la Lituanie (proclamée en mars 1990) et aux conséquences de cette rupture avec l'URSS. En parallèle à cette grande histoire (à laquelle participera essentiellement la mère de l'autrice), la petite GiedRé nous abreuve d'anecdotes rigolotes concernant ses facéties d'enfant, qu'il s'agisse de son insistance pour se faire baptiser dans le seul but d'obtenir des chewing-gum, de sa frayeur d'aller aux toilettes dehors lorsqu'ils paraient à la campagne, ou encore de son habitude prise avec son frère de capter les signaux de la télé du voisin pour les regarder jouer à leurs jeux vidéo. Des moments plein de tendresse et qui témoignent d'une enfance relativement heureuse. Il s'agit d'ailleurs là d'une dimension intéressante de l'ouvrage qui entend ne rien cacher de la dureté des conditions de vie des habitants de l'URSS à l'époque, sans pour autant rejeter la totalité des initiatives mises en place par le régime, ce qui permet à l'autrice de ne pas tomber dans l'écueil du « méchants communistes » contre « gentils capitalistes ». Évidemment, il est alors bien plus agréable de vivre en Europe de l'ouest à l'époque qu'à l'est, et cela saute aux yeux grâce aux nombreuses anecdotes déjà évoquées concernant le manque de tout, la corruption et la terreur qui régnait en URSS. Mais l'autrice n'idéalise pas pour autant le modèle capitaliste dont elle pointe aussi les travers, rappelant que, malgré tout, elle n'avait jamais connu dans son enfance de personnes au chômage (tout le monde possédait un travail), ni de sans-abris (tout le monde possédait un logement), et que le partage et la solidarité étaient des valeurs centrales dans la vie de tous. Un mot, pour finir, sur la partie graphique de l'ouvrage qui est elle aussi très réussie : les tons pastels s'accordent à merveille avec le regard enfantin de GiedRé et permettent eux aussi d'apporter un peu de légèreté au lourd climat soviétique.

« La boîte de petits pois » est un album qui s'inscrit dans la droite lignée des bandes dessinées autobiographiques mêlant histoire familiale et mise en lumière des conditions de vie sous telle ou telle dictature. GiedRé relate avec une fausse candeur touchante son enfance dans la Lituanie soviétique dont elle dresse un portrait évidemment sombre mais aussi nuancé, le tout porté par des personnages aux bouilles attachantes et des couleurs pastels attrayantes qui participent au plaisir que l'on prend à découvrir cette petite tranche de vie.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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GiedRé est une auteure-compositrice-interprète née à Vilnius en 1985. Elle a confié son histoire personnelle aux crayons de Holly R et il en naît l'album La boîte de petits pois.▪️
Pour nous raconter l'histoire de sa famille à commencer par l'enfance de sa mère en Lituanie dans les années 50, GiedRé a décidé d'adopter le point de vue d'une petite fille (celle qu'elle sera des années plus tard). Cela lui permet de dire certaines choses avec fausse naïveté et humour. ▪️

Sous ce vernis enfantin (créé par la voix qui raconte comme par les illustrations), les auteurs montrent le sort des opposants politiques, le climat d'espionnage généralisé et la paranoïa qui en résulte.


La boîte de petits pois aborde aussi les privilèges des gens du parti communiste (les fameux apparatchiks), l'interdiction de vendre et d'acheter quoique ce soit, ce qui donne lieu à des situations ubuesques, l'absence de chômage (mais pas le droit de choisir son travail), l'absence de sans abri (mais pas le droit de choisir l'endroit où l'on vit).GiedRè a les mêmes joies et les mêmes peurs que les enfants de l'Ouest mais est peut être moins "blasée" qu'eux, n'ayant pas tout ce qu'elle veut. Quand un produit rare est rapporté de l'étranger, elle souligne le sens du partage ancré dans les mentalités.

En arrière plan de cette histoire de famille, se dessine la Grande Histoire, celle de l'émancipation des pays baltes. J'ai appris ainsi que le 23 août 1989, les peuples des pays baltes ont formé une grande chaîne humaine en Estonie, Lettonie et Lituanie pour marquer les esprits.

La dernière partie du roman se passe en France où la mère de GiedRé s'installe avec ses enfants. Ce qui était produit de luxe ne l'est plus, ici on a accès à tout (mais ses petits camarades ne partagent pas)."et il y avait des gens qui avaient plein plein de trucs.

Et d'autres, qui n'avaient presque aucun truc, même pas de maison." La boîte de petits pois est un roman graphique que je vous invite vraiment à ouvrir pour mettre fin, au moins, au mystère des petits pois !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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critiques presse (6)
Bedeo
19 novembre 2019
Le tandem a donc donné vie à une belle tranche de vie malgré un contexte oppressif et étouffant. Le happy end qui le ponctue, puisque la chanteuse habite la France, ne doit pas faire oublier le message : être heureux pour une boîte de petits pois, tout en sachant que certains pourront l’avoir trop injustement et facilement.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Ricochet
12 novembre 2019
Le ton est simple, et l'auteure insiste à raison sur l'anecdote marquante. Charge au lecteur de creuser la grande Histoire. Au final, son récit en « je » donne une bande dessinée dense, sorte de petit roman en images.
Lire la critique sur le site : Ricochet
ActuaBD
28 octobre 2019
Le trait aux couleurs vives de Holly R habille avec finesse les scènes d’enfance, mais il adoucit également des épisodes plus dramatiques. [...] En évitant des références géographiques ou politiques trop précises, l’album élargit son propos à toute la mémoire de l’ex-URSS. Et vient nous rappeler, 30 ans après la chute du mur de Berlin, que ce monde gris béton a bien existé.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
20 septembre 2019
Le ton décalé de ce récit en épisodes est très joliment porté par le dessin de Holly R, dont les pinceaux et les crayons de couleur se mêlent avec minutie, donnant à ce récit illustré une connotation à la fois joyeuse et surannée. De l’ensemble s’échappe une forme de nostalgie lucide, à laquelle on ne peut qu’être sensible.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
19 septembre 2019
Nous sommes réellement happés par l'émotion fraîche et pleine de recul qui se dégage de ces planches. C'est tendre, bourré d'un humour plein de finesse, assez décalé parfois, mais toujours très touchant !
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
17 septembre 2019
Album dépaysant, intelligent et goûteux à plusieurs égards, La boîte de petits pois mérite de s'y attarder.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Parce qu'à l'époque, quand on voulait acheter quelque chose, il fallait aller voir son patron...
- J'ai besoin d'un lit pour bébé.
- D'accord.
... qui vous donnait un ticket.
On donnait ce ticket dans un magasin, et il était rangé avec les autres tickets en attente.
Alors on attendait...
Et quand il y avait une livraison...
[ 5 ans après ]
... on pouvait aller acheter enfin le truc qu'on avait demandé.
(p. 25-26)
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Il y avait souvent des parades et des grandes manifestations à la gloire de ce merveilleux système qui était le meilleur qui existe.Et si on vous demandait il fallait répondre que tout était super et qu'on était très contents.
(Tout est super ! On est très contents !).
Parce que l'endroit où on envoyait les gens qui disaient que c'était pas super était encore moins super. Déjà, c'était hyper loin. Il y faisait toujours -10 000°c et parfois on devait rester 10 ans...Alors, en général, les gens se retenaient de critiquer.
(Youpi, on est vraiment méga heureux).
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Une autre fois, les voisins ont apporté un jeu vidéo qui se branchait sur la télé.
On osait pas demander à y jouer mais on avait le droit de regarder.
Mais un jour, en cherchant un programme sur notre poste...
mon frère a capté les signaux de leur télé à eux.
Alors souvent on se mettait sur le canal et on attendait que notre voisin se mette à jouer.
Bon, parfois il fallait attendre très longtemps, mais quand il jouait on regardait et c'était trop bien !
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Elle était aussi pas mal forte pour acheter de l'alcool. Elle s'habillait très bien (avec des trucs qu'elle se fabriquait)... Allait au magasin où bien sûr il n'y avait pas d'alcool. Alors elle prenait un air très important et demandait à voir le directeur du magasin. La plupart du temps, la vendeuse avait peur que ce ne soit effectivement quelqu'un de très important. Ma grand-mère rentrait dans le bureau du directeur (toujours avec son air supérieur). Je ne sais pas trop ce qu'elle lui racontait mais elle ressortait du magasin avec ses bouteilles. Et après, elle les cachait un peu partout dans la maison parce que bon quand même on sait jamais. Malheureusement, souvent mes oncles et mon père les trouvaient. Alors ils buvaient tout et étaient très soûls. Elle était très fâchée (mais ils s'en fichaient parce qu'ils étaient soûls).
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Ma grand-mère a toujours rêvé que ma mère apprenne à parler français.
Parce qu'elle voulait qu'elle lise des livres de Zola assise dans un fauteuil avec un grand chapeau.
Elle avait vraiment un truc avec les chapeaux.
Elle n'avait jamais lu Zola mais elle trouvait que ça faisait chic.
(p. 30)
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Videos de Giedré (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Giedré
Il y a un an sortait ma BD "La Boîte de Petits Pois" - c'est l'occasion rêvée de partager mon premier Live à la Radio (comme quoi déjà à l'époque je ne pouvais pas m'empêcher de faire l'intéressante en poussant la chansonnette) (mais heureusement que je me trompe un peu moins dans les paroles aujourd'hui).
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