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EAN : 9782746736115
160 pages
Autrement (11/10/2014)
3.65/5   20 notes
Résumé :
Une réflexion sur la condition animale et les mauvais traitements que subissent les animaux. Dans son combat pour la défense de la cause animale, l'auteur invite un boucher, des philosophes et des artistes à s'exprimer sur le sujet
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
La cause animale est le sujet principal de ce livre. Barbarie, torture, souffrance, il a pour objectif d'expliquer ce qu'est devenu l'animal au fil du temps. Je n'ai pas acheté cet ouvrage par hasard, c'est un thème qui me tient à coeur. Je ne souhaite en aucun cas déclancher un débat, toutefois, sachez que je suis totalement pour le bien-être des animaux. Nous débutons avec plusieurs textes de Franz-Olivier Giesbert, écrivain à qui j'ai pu rapidement m'identifier étant moi-même végétarienne et ayant la même vision que lui.

Ce livre recense beaucoup d'informations dont particulièrement une partie historique basée sur les pensées des philosophes et naturalistes. J'ai réellement apprécié cette partie, elle m'a apporté énormément de connaissances et de références. J'ai eu l'occasion de constater que même par le passé, des personnes se sont intéressées aux relations animaux-hommes, et à mon sens, leur vision de la situation est autant réaliste avant qu'aujourd'hui. J'avais déjà un aperçu très clair et concret de la représentation animale pour les humains, et je suis ravie de savoir que les auteurs de ce collectif portent le même avis que moi.

Franz-Olivier Giesbert aborde également le sujet du végétarisme, un sujet diront-nous tabou dû à cette sensation d'exclusion de la personne ne mangeant pas d'animaux. J'ai réellement aimé cette partie du livre, elle reflète la réalité comme elle est. Toutefois, je n'étais pas d'accord sur certains points et ce désaccord n'était que positif puisque j'ai pu me forger mon propre avis par rapport aux écrits des différents auteurs.

Certains textes m'ont marqué plus que d'autres, comme celui écrit par Isabelle Sorente. Son récit m'a rendu mal à l'aise, elle se pose des questions auxquelles je n'ai jamais réfléchi. Son récit est émouvant, triste, révoltant. Une foule de sentiments m'ont traversés. J'aurai souhaité que son écrit ne s'arrête jamais, elle a su aux travers de ses mots, me mettre à la place d'un animal (chose que j'évite de faire tant ma souffrance est grande), j'ai été ravie de pouvoir découvrir ces phrases dures à réaliser, mais si réelles.

Anne-Marie Philipe a su également se faire une place dans mon coeur quant à la fabuleuse histoire qu'elle nous livre. Elle nous montre que l'amour entre un animal et un humain est possible, ce que beaucoup d'humains oublient. Je ne parle pas d'une simple affection, je parle de l'amour véritable. Il existe en effet un lien unique qui uni Anne-Marie Philipe à son cheval Danseur, c'est ce qui m'a particulièrement touché. Elle m'a donné espoir, espoir que certaines personnes sont capables d'amour infini.

Bien que certains textes m'aient plus touché que d'autres, je tiens à féliciter chaque auteur et participant de ce livre. J'ai eu énormément de plaisir à faire face à la réalité, à l'affronter à travers les mots, à enrichir mes connaissances et surtout avoir lu des avis extérieurs au mien.

Ce livre contient multiples informations toutes plus intéressantes les unes que les autres, il pousse à la réflexion et à se poser les bonnes questions. Non seulement il regorge de messages précis, mais il y a énormément de citations et de références de livres. Vous voulez vous renseigner sur d'autres livres concernant les animaux ? Lisez ce livre, les titres d'ouvrages affluent et on ne peut que remercier les auteurs pour toutes ces découvertes. Les thèmes de ce recueil étant tristes et horribles, je souhaite tout de même dire que cette lecture fût merveilleuse, elle m'a apporté tellement de choses, en passant par des points de vus externes, une vision peut-être encore plus claire que ce que je n'avais déjà. Je reconnais avoir versé quelques larmes durant cette lecture, ce livre reflète la vérité, malheureusement si cruelle. Ces textes font ouvrir les yeux, et je souhaite à quiconque qui rencontre ce livre de le prendre avec lui. Il est important de livre ce livre afin de comprendre la réalité et d'ouvrir les yeux. Ce roman est pour moi un coup de coeur, par ces auteurs qui ont conscience de ce qu'est la définition du mot animal. Voici un ouvrage que j'aime nommé « chef-d'oeuvre ». Je souhaite un jour, moi aussi, pouvoir écrire un livre qui saura exprimer ce que je ressens sur cette cause qui me tient tant à coeur.
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En lisant les critiques sur Babelio, j'avais très envie de découvrir ce livre, notamment parce que j'avais (sorti d'on ne sait où) un a-priori défavorable envers Franz-Olivier Giesbert. Et en débutant la lecture de ce livre, je me suis demandée pourquoi alors qu'il se dit végétarien - je ne savais pas - et raconte tant de belles choses sur les animaux... jusqu'à ce que je m'aperçoive qu'en fait, il est surtout contre la manière dont sont traités les animaux tués dans les abattoirs. Vous me direz, c'est déjà ça !
Mais qu'une personne se déclarant végétarienne ajoute faire des exceptions régulières en mangeant de la viande blanche ou du saumon lors d'invitations à l'extérieur et je saisis mieux pourquoi on demande aux "vrais" végétariens s'ils mangent du poisson !
J'ai du mal à saisir, également, pourquoi il est seulement contre la violence des abattoirs, mais pas contre celles des corridas ou du cirque ? Dire que la présence d'animaux se justifie dans les cirques parce que c'est parfois le seul lien entre humains et animaux dans notre époque moderne, ça me semble un p'tit peu ténu, comme argument. Personnellement, voir des chiens ou des tigres faire semblant d'être des humains, ça me fait plus mal au coeur pour eux qu'autre chose.
Retrouver donc dans un "Manifeste pour les animaux" le témoignage d'un dompteur et d'un... boucher, je ne m'y attendais pas du tout. Parce que poser la viande sur la table au lieu de l'y jeter, c'est respect, et faire tenir des tigres debout sur un tabouret, aussi... Mouais.
Ce que je retiens de cet ouvrage (à part la contribution frappante d'Isabelle Sorente, fort heureusement, qui relève le niveau), c'est que manger de la viande d'animaux étant élevés dans des prés, caressés, nommés et à qui on fait un câlin avant de les envoyer à l'abattoir, c'est bien.
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Végétarien depuis longtemps Franck Olivier Giesberg a déjà écrit « L'animal est une personne ». Son combat contre l'indignité de l'élevage industriel et la mise à mort des animaux pour notre alimentation et nos loisirs prend ici la forme de témoignages. Des omnivores modérés, des végétariens rigoureux mais aussi un dompteur de fauves et même un boucher réputé sur Paris, prennent la parole pour défendre la condition animale. Chacun à sa façon dénonce le rapport dénué de compassion et de compréhension de l'homme occidental vis-à-vis des animaux. Ils redisent les bienfaits, l'apaisement et la complicité qu'apportent les bêtes. Ils disent aussi la cruauté des hommes et leur voracité à manger des cadavres bien que – dans une société d'abondance – cela ne soit plus nécessaire voir même dangereux. Des témoignages qui montrent que manger 3 fois par jour n'est pas un geste innocent et que la place de l'homme dans l'univers n'est pas d'être le super- dévoreur de toutes les formes de vie.
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Franz-Olivier Giesbert et ses invités nous donnent matière à réfléchir quant à l'exploitation animale. Très sensible à la cause des animaux, j'ai beaucoup apprécié ce livre. Pour reprendre sa formule, "je suis un(e) végétarien(ne) de tête et de raison et pas toujours de pratique". Ainsi j'ai apprécié qu'on ne tape pas sur ces personnes qui aiment les animaux mais qui ne sont pas végétarien ou vegan au sens strict du terme (comme ont coutume de le faire trop souvent les archi-vegan, qui ont par ailleurs, tout mon respect). Je regrette, comme ces auteurs, que les petits citadins ne savent pas à quoi ressemble une vache ou un mouton, je regrette que tant de gens ferment les yeux sur l'horreur et la souffrance dans les abattoirs, ou encore dans les certains laboratoires. Les animaux méritent tout notre respect et ça me révolte que l'homme soit capable de tant de cruauté envers des êtres si innocents.
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un livre qui a le mérite de donner la parole à des personnes très différentes pour faire le point sur le végétarisme et le droit des animaux, on trouve même un boucher et un dresseur de fauves. On trouve une condamnation plus ou moins forte du "cannibalisme", une critique des élevages industriels, comme il faut s'y attendre. Il y a aussi des textes d'auteurs plus anciens et classiques, comme Voltaire ou Montaigne, au sujet des animaux. J'apprécie les opinions en nuances et je me retrouve devant mes contradictions...
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Je viens d'un temps où, à la ferme, les bêtes étaient considérées comme des personnes jusqu'au jour de leur mort, et où les vaches laitières ne se résumaient pas à un matricule fiché sur l'oreille mais portaient des noms de jeunes filles auxquelles elles répondaient de bonne grâce : Marguerite, Primevère, Dauphine ou Bernadette. (...) Je suis le produit d'un monde où l'on parlait aux bêtes pour les réprimander ou pour leur dire des choses gentilles. Jamais je n'ai douté que la plupart des animaux étaient doués de raison et de sentiments.
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"Si tu veux t'obstiner à soutenir que la nature t'a fait pour manger telle viande, tue-la donc toi-même le premier, je dis toi-même, sans user de couperet ni de couteau ni de cognée, mais comme font les loups, les ours et les lions qui, à mesure qu'ils mangent, tuent la bête : aussi, toi, tue-moi un bœuf à force de le mordre à belles dents, ou de la bouche un sanglier, déchire-moi un agneau ou un lièvre à belles griffes, et mange-le encore tout vif, ainsi que font ces bêtes-là ; mais si tu attends qu'elles soient mortes pour en manger et as honte de chasser à belles dents l'âme présente de la chair que tu manges, pourquoi donc manges-tu ce qui a une âme ?" [Plutarque]
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Quand les mêmes carnivores bien-pensants se disent scandalisés par le sort des animaux dans les cirques, nous sommes au comble de la bêtise. Qu'adviendrait-il à ces bêtes si les cirques étaient interdits pour satisfaire quelques écologistes invertébrés, au nom d'un prétendu bien-être animal ? Certains finiraient dans les zoos, qui ne sont pas extensibles. Les autres seraient, selon toute vraisemblance, euthanasiées. Est-ce le sort qu'il faut leur souhaiter ?
Le cirque est, avec le zoo, l'un des derniers lieux où le contact peut s'établir entre l'animal et le citadin. On est en droit de se demander si ce n'est pas pour cette raison qu'ils ont tous les deux si mauvaise presse.
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Certes, Himmler, expert en extermination de masse, est allé jusqu'à tenir sur la chasse des propos qui, de sa part, sont obscènes : "Comment pouvez-vous prendre plaisir à tirer par surprise sur les pauvres bêtes innocentes et sans défense qui broutent paisiblement à l'orée de la forêt ? A bien y regarder, c'est de l’assassinat pur et simple."

Mais le végétarisme du IIIe Reich semble surtout hygiénique et, dans Mein Kampf comme dans les discours-fleuves du Führer, on trouve peu de références aux animaux. Le parti nazi a simplement repris à son compte le combat des sociétés de protection qu'il a ensuite phagocytées avant de les mettre sous sa coupe puis d'exterminer, fait peu connu, les bêtes qui avaient appartenu à des Juifs (chiens, chats, canaris, etc.).
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On m'a souvent accusée de plus de sollicitude pour les bêtes que pour les gens : pourquoi s'attendrir sur les brutes quand les êtres raisonnables sont si malheureux ?
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