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Scott Kolins (Illustrateur)
EAN : 9781401250102
144 pages
DC Comics (30/12/2014)
4/5   1 notes
Résumé :
Under mysterious circumstances, Larfleeze has become the biological embodiment of a power battery. Having been defeated by his once-undead Corpsmen, Larfleeze is locked away in a dungeon to serve as the remaining Orange Lantern's power battery. It will take a cosmic miricle for Larfleeze to escape and regain control over his Orange Lanterns.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Revolt of the orange Lanterns (épisodes 1 à 6, + histoires bonus parues dans "Threshold"). Il contient les épisodes 7 à 12 de la série, initialement parus en 2014, avec un scénario de Keith Giffen, des dialogues de John-Marc DeMatteis, et des dessins et un encrage de Scott Kolins, avec une mise en couleurs de Mike Atiyeh. Il s'agit du dernier tome de la série, qui constitue une conclusion satisfaisante à l'histoire.

Sur la planète Sorrow (peuplée de robots), Errata est venue pour renouer la guerre avec sa soeur Dyrge. Non loin de là, Larfleeze demande à son anneau de lui retrouver Pulsar Stargrave, son majordome. L'anneau obtempère, en répondant de manière désobligeante. Très loin de là, Stargrave et Sean observent le Concile des 10, en pleine réflexion, interminable.

En pleine bataille sur Sorrow, Durge s'insinue dans l'esprit de Larfleeze où elle découvre le moteur et la force de sa motivation. Loard of the Hunt s'empare de Sena et de Stargrave. Les 2 autres membres de la fratrie de la Maison de Tuath Dan évoquent le risque représenté par Larfleeze. Après, ça dégénère un peu. Il est question d'un Green Lantern incompétent (G'Nort), d'une promesse d'épouser le premier combattant à battre Sena, de la mère de Larfleeze, et bien sûr d'accumuler le maximum de possession

Le premier tome des aventures de Larfleeze avait laissé un goût de manque : pas aussi drôle qu'il aurait dû être, une intrigue pas assez dense, des personnages marquants mais pas assez étoffés. le premier épisode conforte cette impression. Les personnages sont tous un peu neuneu, soit imbus de leur personnalité, soit pas très futés. Giffen et DeMatteis recyclent déjà les gags des 6 premiers épisodes.

Le reste de la Maison de Tuath-Dan est tout aussi caricatural que ceux que l'on connaissait déjà. Larfleeze est uniquement sur le mode "je tape sur tout jusqu'à ce que je gagne". le retour de G'Nort (Green Lantern par complaisance) sent également le réchauffé, puisque Giffen et DeMatteis l'avaient déjà mis en scène dans leur version décapante de la Justice League International (voir Justice League International, vol. 2).

Les dessins de Scott Kolins restent dans un mode à l'apparence un peu griffée, aux postures très "superhéros", tout muscles bandés, sous l'emprise de la testostérone, plein de bruit et de fureur, mais déjà éloignés de la force de Jack Kirby, déjà trop dérivatifs.

Il faut donc attendre que l'accumulation de séquences fasse son effet pour se rendre compte que Giffen et DeMatteis trouvent leur rythme petit à petit. Progressivement, leur humour se fait plus efficace et mieux amené. Cela commence avec la découverte de Dyrge, de l'énormité de l'émotion exclusive qui anime Larfleeze, avec une représentation visuelle énorme et imparable de ce sentiment.

La pleine page d'ouverture de l'épisode 8 capture toute la démesure de l'avidité de Larfleeze, dans une image aussi expressive que drôle. le comique de répétition (Larfleeze se faisant traiter de singe ou de chien régulièrement) finit aussi par fonctionner grâce aux réactions mettant en évidence le caractère irrémédiablement borné de Larfleeze. Là encore les dessins de Kolins réussissent à transcrire l'émotion intense qui habite ce personnage.

Le lecteur se rend également compte que sans attirer l'attention Scott Kolins sait donner assez de consistance aux décors pour donner l'impression d'une planète extraterrestre, avec un minimum de bâtiments spécifiques. Il sait tout aussi bien donner une apparence unique à chacun des membres de la Maison de Tuath Dan (Dyrge, Errata, Sena, Loard of the Hunt, Ardora et Xum of all Things), mélange d'extraterrestres aux couleurs improbables, et d'entités qui en imposent par leur stature (il s'agit quand même de déités).

Même G'Nort ne se limite pas à une simple décalque de sa version des années 1980 (pré-Flashpoint). Kolins lui rend une forme de dignité inattendue, Giffen et DeMatteis conservent sa comprenette limitée, sans le réduire au rôle unidimensionnel de bouffon. Dans son obsession, Larfleeze ne perd pas une dimension attachante, et un degré de complexité inattendue. le lecteur se rend compte à la fin du dernier épisode qu'il aurait bien aimé passer encore plusieurs chapitres avec ces drôles de gugusses, plus étoffés qu'il ne le pensait.

Pour cette deuxième et dernière moitié de la série consacrée à Larfleeze, le lecteur doit accepter que les auteurs ont besoin de temps pour trouver le rythme, d'affiner le ton de leur narration, de cumuler plusieurs séquences pour atteindre leur potentiel narratif. Sous réserve de faire preuve de patience pendant le premier tiers, il perçoit alors toutes les saveurs de ce récit.

Au premier niveau, la tension de l'aventure est réelle, et le lecteur souhaite connaître le dénouement, tout en découvrant es péripéties. À un deuxième niveau, l'humour fait mouche, sous ses différentes formes, du comique de répétition aux références geek (Sena prête à se marier avec l'homme qui la battra en combat, évoquant la même promesse de Red Sonja, personnage secondaire de la série Conan). Giffen et DeMatteis mettent également en scène avec habilité la notion d'avarice, comme obsession mais aussi comme état d'esprit négatif pouvant servir de motivation imparable.

Suite à cette série, Keith Giffen et John-Marc DeMatteis ont été recrutés par les responsables éditoriaux de DC pour donner naissance à une nouvelle série (pour laquelle il leur faut également du temps pour trouver leur marque) : Justice League 3000, à commencer par Yesterday lives, avec des dessins d'Howard Porter.
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