« This is a snakeskin jacket! And for me it's a symbol of my individuality, and my belief... in personal freedom. »
Qu'est ce que j'ai pu aimer ce film et la garde robe de
Sailor et Lula, avec la fameuse veste en peau de serpent. le film était tellement incroyable qu'on a oublié que l'histoire de Wild at heart (magnifique titre) était tirée d'un roman signé
Barry Gifford. Ils sont sept en tout à relater les aventures des amants du Deep South, puisque
Perdita Durango,
Jour de chance pour Sailor, Les Sultans d'Afrique, le Baiser de Consuelo, Rude journée pour l'homme-léopard, et L'Imagination du coeur suivront.
Sailor est décédé il y a dix-huit ans déjà, et Lula, octogénaire, chérit son souvenir, dans sa ville natale de la Caroline du Nord. Elle n'attend plus rien de la vie. L'Imagination du coeur est sa seule arme contre la solitude, et c'est celle d'une femme qui écrit son journal.
Lorsque son amie d'enfance Beany Thorn vient lui rendre visite, les deux vieilles dames décident d'entamer un road-trip et de retourner à la Nouvelle-Orléans ravagée par Katrina, où vit Pace Roscoe Ripley , le fils de
Sailor et Lula désormais quinquagénaire.
Cette dernière aventure est digne des précédentes, construite comme des vignettes percutantes, avec de nombreux dialogues formidables et des digressions dont Gifford a le secret. le temps semble s'être figé depuis le premier opus, Lula parait avoir toujours le même âge, celui de l'amour fusionnel et le Deep South nous magnétise.