L'écriture et le style d'
Harald Gilbers ressemblent énormément à ceux de
Philip Kerr.
Cela m'avait déjà interpellé à la lecture de
Germania et cela se confirme avec
Les fils d'Odin.
La narration calquée sur un gros travail de recherche et à un humour noir confèrent une ambiance très réaliste de Berlin à feu et à sang juste l'arrivée des troupes soviétiques en 1945.
Entre deux bombardements et face au refus de capituler de l'Allemagne, le héros juif et ancien commandant se dépêtre avec une affaire qui pourrait expliquer les origines du parti nazi.
Esotérisme, sciences occultes, Eugénisme, Lebesborn et magie runique, l'auteur allemand exploite la piste de la genèse du dieu mythique scandinave Odin, tout en racontant le quotidien du peuple allemand et leur lutte pour la survie dans un scénario d'hécatombe, en créant des scènes quasi cinématographiques sombres et intenses.
Le but premier de la fiction est de révéler la vérité et celui de chaque auteur de soulever délicatement les voiles de la mémoire et des mythes.
Harald Gilbers est digne de reprendre la relève de
Philip Kerr.
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