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Citations sur Au bonheur des filles (38)

Voilà ce que j'ai découvert de la vie en vieillissant : le monde va en se dépeuplant.Certes, il ne manquera jamais d' êtres humains sur la planète, loin s'en faut. . C'est plutôt que, plus les années passent, plus on voit notre entourage se réduire comme peau de chagrin. On perd ceux qu'on aimait, et ceux qui étaient chers à son coeur, et ceux qui connaissent toute son histoire.
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Dés 1947, Christian Dior prit la mode en otage avec ses robes décadentes : le style " New Look", avec ses tailles étranglées et ses jupes volumineuses, ses poitrines pigeonnantes et ses carrures arrondies, entendait prouver au monde entier que le temps des restrictions était révolu, qu'on pouvait désormais gaspiller soie et dentelles à foison pour le seul plaisir d'être jolie , féminine, froufroutante. Une seule robe New Look pouvait nécessiter jusqu'à vingt mètres de tissu. Essaie de t'extraire d'un taxi avec un attirail pareil !
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Je vis immédiatement que, dans le domaine des choses de l'amour, j'en savais beaucoup plus long que lui. S'il avait déjà couché avec une femme, il n'en avait manifestement pas retenu grand-chose. Il naviguait autour de mon corps comme quand on conduit dans un quartier inconnu - lentement, prudemment, en cherchant nerveusement du regard les plaques de rues et les points de repère. Je compris très vite que j'allais devoir prendre le volant, si je puis dire.
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En outre, je commençais à douter que le mariage soit, finalement, une si bonne affaire pour les femmes. Quand j'observais autour de moi celles qui étaient mariées depuis plus de cinq ou dix ans, je ne voyais jamais rien d'enviable à leur sort. Les sentiments amoureux étaient fanés, et toutes ces femmes semblaient vivre au service permanent de leur mari. Qu'elles le fassent de bon gré ou qu'elles en conçoivent du ressentiment, le résultat restait le même : elles servaient.
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Tu ne peux pas te perdre ici, petite. Il te suffit de suivre les plaques de rues. Tout est numéroté, ça ne pourrait pas être plus simple. Garde simplement ça à l'esprit : Manhattan est une île. Les gens ont tendance à l'oublier. Si tu marches assez longtemps dans quelque direction que ce soit, tu te retrouveras dans l'eau. Donc, si tu butes sur une rivière, fais demi-tour. Tu apprendras vite à te repérer.
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A défaut de nous apprécier, Olive et moi avons du respect l"un pour l'autre. Ou, plutôt, je la respecte. Ce qui nous fait au moins un point commun. Nous entretenons d'excellentes relations solidement établies sur un profond respect à sens unique.
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Le jeunesse et la beauté, c'est un bail à très court terme. Quand bien même vous seriez la plus belle girl de la ville, il s'en présentera bientôt dix plus jeunes, plus fraîches , et puis dix autres...Ça n'arrête jamais.
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Pendant la guerre, je me désintéressai des hommes.
D'une part parce qu'il était difficile d'en croiser ; tous ou presque étaient à la guerre. Ensuite, je n'avais pas envie de batifoler. En adéquation avec le nouvel état d'esprit, tout de gravité et de sacrifices, qui enveloppait New York, je mis plus ou moins de côté mon désir sexuel à partir de 1942 et jusqu'en 1945 - un peu comme on recouvre un beau meuble d'un drap avant de partir en vacances.
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Mon souvenir le plus prégnant de ces années de guerre, c'est surtout une sensation omniprésente de rudesse. Nous autres New-Yorkais souffrions moins que bien d'autres populations de par le monde, mais tout s'était dégradé - on ne trouvait plus de beurre ni de bons morceaux de viande, plus de maquillage de qualité, plus aucun article de mode en provenance d'Europe. Toutes les friandises, tous les mets fins avaient disparu. Cette guerre était un colosse affamé qui exigeait tout de nous - notre temps et notre labeur, mais aussi notre huile de cuisson, notre caoutchouc, nos métaux, notre papier, notre charbon. il ne nous restait que des miettes.
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Trouver des hommes , ce n'était jamais difficile.
D'autant moins que Celia Ray n'avait pas sa pareille pour entrer dans un bar. Elle lançait sa splendeur devant elle comme un soldat lance une grenade dans un nid de mitrailleurs, puis elle lui emboîtait le pas et évaluait le carnage.
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