Dans la mouvance de Da Vinci Code, ce roman est un polar politique et religieux, dont le sujet est la gnose.
Un chercheur universitaire, une romancière et un homme politique sont sur les traces d'un codex inédit dont le contenu risque d'ébranler les fondements de la Bible.... C'est très franchement du déjà vu.
Ce roman est bien construit, fouillé et farci de références à la gnostique et aux premiers siècles des évangiles. Malgré des rebondissements inattendus, l'intrigue est généralement un peu « molle » et l'écriture est souvent très convenue.
Ce roman est un bon divertissement, sans plus ...
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Ce roman partiellement historique est très bien documenté. L'histoire est vraiment intrigante et l'auteure a une belle plume. Cependant, j'aurais dû prendre des notes dès le départ, car j'ai eu de la difficulté à suivre l'histoire, en raison de l'alternance entre le passé lointain (382 après Jésus-Christ), le passé plus rapproché (la vie de Nicolas Gustave à partir de 1980), et le présent (i.e. l'histoire de Virginie dans les Cantons-de-l'Est et celle de Bill à Ottawa), qui finissent par s'entremêler.
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Il y a déjà un moment que la religion et ses mystères servent de toile de fond à des thrillers au succès international retentissant. La mémoire du temps ne connaîtra pas une telle distribution, mais ce roman québécois tient sans peine la comparaison.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
on ne sait pas qui sont les auteurs des Évangiles. On sait que Paul a écrit quelques-unes de ses lettres, mais pas toutes. Ces lettres, comme les Évangiles d’ailleurs, ont été rédigées pour être lues à voix haute parce que les premiers adeptes du christianisme étaient des gens des classes sociales inférieures, tout aussi illettrés que les disciples.
Nicolas avait toujours été fasciné par la capacité des gens à se concentrer au cinéma. Cent personnes pouvaient s'asseoir dans une même pièce et se taire pendant deux heures, immobiles, les yeux rivés à un écran géant, hypnotisées par une réalité qui n'existait pas.
Les textes anciens parlaient d’une connaissance qui changeait la vision du monde, qui permettait à l’être humain de prendre conscience de sa vraie nature, qui créait une élite spirituelle et qui donnait la vie éternelle. On disait que la gnose levait le voile qui obstruait la vue de l’initié pour lui permettre d’apercevoir enfin la vraie réalité.
Si on veut continuer à vivre, il faut à un moment donné laisser aller le passé et envisager un avenir qui permette de goûter au présent.
Croire que Dieu n'existe pas, c'est une croyance tout à fait honnête, mais ça reste une croyance quand même.
L'escapade sans retour de Sophie Parent - Mylène Gilbert-Dumas - VLB éditeur