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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Borderline s'est mis en sommeil après l'épisode policier de Belfort et la commissaire Cécile Sanchez est repartie dans son bureau de Nanterre. La nature ayant horreur du vide, le trafic de drogue en Alsace a été repris par les frères Hamid. Mais une opération millimétrée et de large envergure menée par un gang rival pulvérise ce réseau, à la stupéfaction de la police et des médias. Parallèlement, Faust Netchaïev est libéré de prison à la fin de sa peine. Cécile Sanchez est rappelée à Strasbourg, car selon toute apparence Borderline est sorti de son sommeil. ● J'avais beaucoup aimé le tome 1 mais là, c'est une vraie déception. ● Les invraisemblances sont monumentales, à la limite du comique tellement c'est gros. ● Les personnages, déjà caricaturaux dans le premier tome, sont ici de véritables clichés sur pattes. ● L'écriture est bâclée, la syntaxe est souvent bancale, les répétitions, les tournures maladroites pullulent ; il y a même des personnages qui changent de nom en cours de route comme Pablo qui devient Pedro quelques pages plus loin. ● Je comprends bien que chez Gilberti l'intrigue et l'action prime le style, comme dans la quasi-totalité des romans de ce genre, mais il y a des limites au relâchement de l'écriture. On a un peu l'impression que l'auteur se fiche de ses lecteurs. ● Il y a aussi trop de détails superflus, trop de descriptions d'armes qui ne peuvent intéresser que les seuls connaisseurs, trop d'apologie de la drogue, trop de violence qui devient grotesque à force de surenchères ; certaines scènes de plusieurs pages pourraient être résumées en un petit paragraphe sans que le sens en pâtisse et cela améliorerait le rythme du récit. ● Je vais m'arrêter là et ne lirai pas le troisième tome.
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Désolée, mais là je n'ai pas adhéré. Des invraisemblances rattrapées comme on peut (type sortie de prison, niée dans le premier opus). L'explication de la Voix, très tirée par les cheveux selon moi. Les hommes du SRPJ, Feltbatt encore plus caricaturaux que dans le premier opus. Les explications psycho de Cécile trop poussées et alambiquées........ Les méchants qui représentent une organisation sans la moindre faille, qui anticipent tout, qui flinguent à tout va dans des proportions inimaginables. Franchement pas certaine que je m'attaque au dernier tome. Au niveau du style comme pour le premier des redites et des longueurs.
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Si dans le premier volume, on découvrait un cartel de drogue atypique aux méthodes radicales et d'une discipline impressionnante, dans cette suite, Ghislain Gilberti se focalise surtout sur la description de l'Hydre Borderline et nous plonge au coeur même du réseau. On en découvre un peu plus sur le mode fonctionnement de cette organisation, le profil de ses dirigeants et leurs personnalités complexes, leurs codes ou encore la signification de leurs multiples tatouages. On en apprend également davantage sur la Voix, Murmure le marionnettiste, qui semble anticiper toutes les initiatives des enquêteurs et surtout, sur l'existence d'un dessein plus ambitieux qui se cache derrière le trafic de drogue.
Une bonne moitié de l'ouvrage explore donc la reconstruction de ce réseau fantôme après sa mise en retrait forcée suite aux évènements chaotiques sur lesquels s'achevait le précédant volume. Une mise en place qui s'avère plutôt longue et pleine de démesure. Globalement, l'auteur reprend les mêmes schémas développés dans Sa majesté des ombres avec des petits caïds aussi suffisants qu'ineptes, l'équipe du SRPJ de Strasbourg toujours incompétente et stupide face à une entité méthodique et sans états d'âme et l'omnisciente commissaire Cécile Sanchez pleine de rancoeur et bien décidée à prendre sa revanche.
La construction est irréprochable, le style toujours énergique et rythmé, mais l'intrigue manque clairement d'inventivité, de détails édifiants et s'apparente plus à une version revisitée qu'à une continuité faisant montre d'originalité. Les quelques défauts déjà perceptibles précédemment ont pris énormément d'ampleur dans ce second volume et les personnages tendent encore plus vers la caricature. Une nouvelle équipe d'enquêteur se met en place autour de Cecile Sanchez mais elle sombre vite dans une inefficacité stupéfiante, un manque de discernement et un irréalisme consternant. Entre une audition judiciaire incontrôlée, une évasion aussi violente et spectaculaire qu'invraisemblable et des décisions douteuses, la commissaire se montre plutôt impulsive, irréfléchie et totalement subjective. Les rebondissements sont prévisibles, sans grande surprise et le piètre final entre l'Arménie et l'Alsace qui prélude à l'avènement des Anges de Babylone reste insuffisant dans sa forme comme sur le fond pour susciter un réel engouement.
Ghislain Gilberti développe un ouvrage qui n'évite ni les excès ni les invraisemblances qu'on peut sans doute qualifier de parenthèse intermédiaire. L'ensemble n'est pas déplaisant mais avec ses réitérations et ses longueurs n'étais pas non plus indispensable au vu du peu d'intérêt qu'il présente pour la continuité de l'histoire.


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Les petits défauts que j'avais relevés, sans m'y attarder, dans le premier tome ont pris énormément d'ampleur dans ce second volume. Les personnages sont devenus de véritables caricatures au point que ça en devient parfois presque risible. En revanche, l'intrigue reste suffisamment intéressante pour que je passe à la suite - et fin – de cette trilogie.

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