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Citations sur L'épopée de Gilgamesh (48)

Où vas-tu Gilgamesh?
La vie que tu cherches
tu ne la trouveras pas.
Lorsque les grands dieux créèrent les hommes,
c'est la mort qu'ils leurs destinèrent
et ils ont gardé la vie éternelle,
mais toi Gilgamesh
que sans cesse ton ventre soit repu
sois joyeux nuit et jour
danse et joue
fais chaque jour de ta vie
une fête de joie et de plaisirs
que tes vêtements soient propres et somptueux
lave ta tête et baigne-toi
flatte l'enfant qui te tient par la main
réjouis l'épouse qui est dans tes bras.
Voilà les seuls droits que possèdent
les hommes
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Comment pourrais-je trouver le repos
comment pourrais-je me taire
mon ami que j'aimais d'amour si fort
est devenu de l'argile
et moi aussi devrais-je me coucher
et ne plus jamais me lever ?
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Celui qui a tout vu
celui qui a vu les confins du pays
le sage, l'omniscient
qui a connu toutes choses
celui qui a connu les secrets
et dévoilé ce qui était caché
nous a transmis un savoir
d'avant le déluge.

Il a fait un long chemin.
De retour, fatigué mais serein,
il grava sur la pierre
le récit de son voyage.
Il bâtit les remparts d'Ourouk
et l'Eanna sacré, pur sanctuaire
demeure d'Anou et d'Ishtar.

PROLOGUE
La cité première
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Après que Gilgamesh eut été crée par les grands dieux
Shamash lui accorda la beauté
et Adad la vaillance.
Pour deux tiers il est dieu
pour un tiers il est homme.
Il est semblable à un taureau sauvage
sa force est incomparable
ses armes sont invincibles.

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Les bergers
L'apprentissage

La courtisane déchire son vêtement
en deux parties,
de la première, elle couvre Enkidou
de la seconde, elle se couvre
elle le prend par la main
comme une mère guidant son jeune enfant
elle l'emmène vers les huttes des bergers
vers les étables.
Autour de lui les bergers s'assemblent.

Lorsque les bergers mettent devant Enkidou,
du pain et de la boisson forte
plein d'embarras, longtemps il regarde.
Enkidou ne connaît pas le pain comme nourriture,
ne connaît pas la boisson forte
il a grandi en têtant le lait des bêtes de sauvages.
La courtisane lui dit :

« Mange du pain, Enkidou,
le pain est l'élément de la vie
bois de la boisson forte
c'est la coutume des gens du pays. »

Enkidou mange du pain
jusqu'à satiété
de la boisson forte
il en boit sept fois.
Son esprit se libère, sa poitrine s'élargit
son cœur est enchanté et son visage illuminé.
Il frotte d'huile son corps velu
il ressemble à un homme.
Il met un vêtement
et ressemble à un époux.
Il prend une arme et pourchasse les lions
les bergers peuvent dormir la nuit.
Enkidou devient leur gardien et protecteur.
Enkidou est un homme vigoureux
un héros unique.
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Celui qui a tout vu
celui qui a vu les confins du pays
le sage, l'omniscient
qui a connu toutes choses
celui qui a connu les secrets
et dévoilé ce qui était caché
nous a transmis un savoir
d'avant le déluge.

Il a fait un long chemin.
De retour, fatigué mais serein,
il grava sur la pierre
le récit de son voyage.

EPILOGUE
Ourouk-Gilgamesh
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L'amitié ne se décide pas, répond Gilgamesh. Elle s'installe d'elle-même dans les cœurs. Et quand on la découvre, on se réjouit et on s'empresse de la fortifier chaque jour par des attentions nouvelles. Je sais cela. Enkidou me l'a appris.
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Et moi que devrais-je te donner si je te prends pour épouse ? Devrais-je te donner de l’huile et des vêtements pour ton corps ? Devrais-je te donner du pain et de la nourriture ? Mais quelle nourriture et quelle boisson devrais-je te donner qui conviennent à ta divinité ? Quel bien aurais-je si je te prenais pour épouse ? Toi, tu n’es qu’un foyer qui s’éteint en hiver tu es la porte ouverte qui ne protège ni du vent ni de la tempête tu es un palais qui extermine les héros tu es le turban qui étrangle celui qui s’en coiffe tu es du bitume qui souille celui qui le touche tu es une outre qui inonde son porteur tu es de la chaux qui disjoint le mur tu es une amulette de jade qui attire et séduit l’ennemi, une sandale qui blesse le pied. Qui est celui de tes amants que tu as aimé pour toujours ? (p. 81-82)
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« Je te regarde Outa-Napishtim
ton aspect n'est pas différent du mien
tu es pareil à moi tu me ressembles même
je t'imaginais parfait comme le héros
prêt au combat
mais voici que je te trouve fragile.
Pour te reposer
comme moi tu te couches sur le dos.
Dis-moi
comment es-tu entré dans l'assemblée des dieux
et as-tu obtenu la vie éternelle ? »

LE DELUGE
La plante d'immortalité
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Lorsque je serai mort
la défaite n'envahira-t-elle pas mes entrailles?
Me voici, par peur de la mort
errant dans le désert
moi-même ne vais-je pas me coucher
pour ne plus jamais me lever?
O laisse mes yeux contempler le soleil
ainsi je serai inondé de lumière.
L'obscurité se retire lorsque la lumière éclate
ô que celui qui est mort puisse voir l'éclat
du soleil !

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