Livre lu dans les années 90, je me souviens d'avoir particulièrement été intéressé par la façon dont Mussolini voulait se servir du cinéma à des fins de propagande. le cinema muet italien était un des plus importants d'Europe avant la guerre de 14/18. de grosses productions comme Cabiria de Pastrone, sortaient régulièrement des différents studios, comme ceux de l'Itala à Turin.
La guerre de 14 a vu l'affaiblissement de cette industrie et la difficile reprise de l'après-guerre. C'est donc Mussolini qui a entrepris de redynamiser ce cinéma moribond, en créant les studios Luce et Cinecitta, la mostra de Venise... La venue de réalisateurs comme Blasetti ou Camerini a permis la réalisation de films de qualité ou le message de propagande n'était pas tout de suite perceptible. Ces installations, toujours présentes après 45, permettrons l'éclosion du cinéma des années d'après-guerre.
Gili nous explique comment Mussolini a partiellement échoué dans ce but de propagande, mais a fourni les bases et les structures nécessaires pour le futur du cinéma italien qui verra sa consécration dans les années 60.
Très bien documenté et illustré, ce livre s'adresse à tous ceux que ce sujet intéresse.
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Soirée Positif, revue de cinéma, éditée par les éditions P.O.L, à l'occasion des 40 ans de Positif, avec Michel Ciment, Hubert Niogret, Eithne O'Neill, Paul-Louis Thirard, Yann Tobin, Jean-Loup Bourget, Jean A. Gili, Bernard Cohn, Albert Bolduc, Fredy Buache, Thomas Bourguignon, Gérard Legrand, Emmanuel Carrère, Anne Duvauchelle, Thierry Fourreau, Jean-Luc Mengus, Christophe Mercier, Victoire de Wissocq, Olivier de Bruyn, Monique Otchakovsky-Laurens, Paul Otchakovsky-Laurens - Les éditions P.O.L ont édité Positif revue de cinéma du numéro 368 au numéro 419