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EAN : 9782824602158
480 pages
City Editions (24/10/2012)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Constantinople, An de grâce 1204. La ville est rasée par les Croisés, les rues inondées de sang. 2012, dans un quartier d’Istanbul une équipe d’archéologues découvre le tombeau d’Enrico Dandolo, le chef de la Quatrième Croisade qui entretenait des liens étroits avec les Templiers. Quelques jours plus tard, l’équipe disparaît sans laisser de traces.

Tout ce qui reste dans le tombeau saccagé, c’est une étrange clé gravée d’un mystérieux code. Jack Marlo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Quand parait ce polar, Anton Gil est un revenant, en effet on le connaissait pour ses Mystères égyptiens, une série de polars historique ayant pour héros le scribe Huy, qui se déroule sous la XVIIIe dynastie. Six titres parus au milieu et à la fin des années 90 et puis plus rien. Il ne fait plus parler de lui. Et voilà qu'en 2012, presque 15 ans après il revient avec « L'ultime secret »
Mais alors que nous raconte « L'ultime secret »
Istanbul, 2012. Une équipe d'archéologues cherchant des documents qui révéleraient les liens secrets entre Enrico Dandolo, doge de Venise et chef de la quatrième croisade, et les Templiers, disparaît sans laisser de traces. Jack et Laura, 2 agents d'Interpol, se lancent à sa recherche et se retrouvent dans une lutte à mort contre un ancien ennemi qui a traversé les temps.
Voilà qui promet, n'est-ce pas ?
On effet on va participer à la quatrième croisade, on va assister à l'opposition de la cité des doges et celle des papes, La sérénissime et le Vatican…On va tenter de découvrir des secrets enfouis, faire des fouilles, être pris en otage. Bref on va vivre des tas d'aventures à travers six siècles. Déjouer des conspirations, réfréner des convoitises, pourfendre des infidèles, des renégats aussi. Et préserver l'ultime secret des Templiers.
Oui rien que ça et même un peu plus.
Anton Gil nous entraine avec lui à travers le temps et l'histoire. Et si on se laisse porter par tout cela et bien ce roman policier historique devient un vrai divertissement haut en couleur. Un pur moment de lecture dépaysantes. Et rien que pour cela il fait parfaitement le job.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Je découvre cet auteur britannique, dont j'apprends qu'il a rédigé déjà une vingtaine de livres. Présenté comme « un grand thriller historique par un maître du genre », je me précipite donc à la lecture de ce roman qui nous entraîne dans les dédales d'Istanbul. La magie a opéré, puisqu'Anton Gil mène subtilement ce triller historique nous entrainant tantôt dans les pas de la Sérénissime Venise et de l'une des familles patriciennes les plus fascinantes, les Dandolo, tantôt dans l'enquête haletante menée aujourd'hui à Istanbul après la disparition d'archéologues. Ces derniers auraient-ils percé le précieux secret qu'Enrico Dandolo a entrainé dans sa tombe ? Jack Marlow et Laura Graves vont se lancer dans cette quête d'un autre âge. Vous l'aurez compris on erre ici entre Constantinople, Venise et Istanbul. Comment cette ville turque a pu au cours des siècles conserver un secret aussi bien gardé que celui-ci, si ce n'est par l'entremise des Templiers.
L'histoire est originale certes mais je reste néanmoins sur ma faim quant à la véracité de tous les faits cités. Anton Gill s'attarde longuement (trop peut-être) lorsqu'il s'agit de décrire le doge vénitien, nous emmenant à la découverte même de son âme et passant trop vite sur certains épisodes certes moins essentiels pour le récit mais tout aussi captivants. le moine Leporo, gravitant sans cesse autour de ce fin stratège, cache-t-il si bien son jeu qu'il faille attendre les derniers chapitres du roman pour comprendre ses intentions originelles ?
L'écriture est fluide et l'auteur parvient à nous garder éveillé, même si (contrairement à bon nombre de romans historiques ce récit de multiplie pas les rebondissements à chaque chapitre…Du reste je suis en train de lire le dernier opus de Cotton Malone..mon avis dans quelques jours) le rythme n'est pas frénétique, mais les personnages manquent, à mon avis, de consistance et d'épaisseur. On n'est pas tenté de s'en rapprocher au point de leur ressembler.
Selon moi le roman est prometteur, pouvant augurer d'autres récits de la même veine mais sans les erreurs de celui-ci et il me faudra alors suivre cet auteur mais aussi (et surtout) découvrir les écrits précédents.
On le termine volontiers et je dois avouer que j'ai dû consulter, à plusieurs reprises, quelques-uns de mes essais historiques pour comprendre ce que voulait dire l'auteur. Ne vous méprenez pas, à mon avis cela est un excellent signe, attestant que l'auteur s'est réellement creusé les méninges et que pour ne rien perdre du fil de son récit, je cherche alors à comprendre chaque argument avancé.
Un livre que je vous conseille donc même si je ne le place pas en tête de liste. Je me suis laissé guider par quelques lignes découvertes dans un magazine littéraire et je ne regrette pas mon choix mais je ne suis pas certain qu'il ait figuré sur ma L.A.L. si j'avais su ce que je sais aujourd'hui.

Lien : http://lemondedelecrit.wordp..
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Un roman long à partir, il faut arriver à la moitié du livre. Des passages lourds où les précisions sont inutiles si ce n'est pour noircir du papier. On a du mal à suivre l'histoire et l'évolution de la résolution de l'énigme..
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Honnête série B, réunissant absolument tous les poncifs du genre. le personnage d'Adler, milliardaire maléfique qui veut conquérir le monde est tellement cliché que c'est à mourir de rire... Ou d'ennui.
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Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
Constantinople, vendredi 16 avril, an de grâce 1204

Le moine qui avait lu le document à voix haute le reposa, rajusta sa robe noire autour de son corps malingre, étira ses pieds osseux chaussés de sandales, et prit une gorgée de la coupe de vin posée à ses côtés. Il transporta son regard sur son maître assis de l’autre côté de la salle aux murs de pierre couverts de tapisseries. Son riche habit de brocart semblait être la seule chose qui tint le vieil homme d’aplomb. Une chandelle vacillait sur son support chaque fois qu’un courant d’air traversait la pièce, puis la flamme se redressait à nouveau. Leporo sentit le regard affaibli de son maître se poser sur lui dans la pénombre.
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Nos cavaliers parvinrent à pénétrer dans la cité, mais l’ennemi nous attendait. Nos chevaux furent la cible de « coupe-jarrets » – de lourdes flèches taillées en losange, capables de sectionner le muscle qui rattachait le membre au corps. Je vis l’un d’eux s’effondrer sur un petit Grec, venu là pour assister au spectacle, et qui n’avait pas pu s’échapper à temps. Il poussa un hurlement quand ses jambes furent broyées. Je m’approchai et lui tranchai la tête pour mettre fin à son calvaire. Le cheval rua frénétiquement, manquant me tuer à coups de sabot (lui aussi souffrait atrocement). Je lui tranchai la jugulaire pour abréger son supplice.
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Su-Lin commençait visiblement à s’impatienter, mais pas question de s’en laisser remontrer par la benjamine du trio, même si elle avait rejoint l’équipe sur ordre exprès de leur principal sponsor. Cette Su-Lin était une jolie fille dont il se serait bien fait une tartine, sauf qu’il n’avait pas l’habitude de mélanger le boulot et la bagatelle. C’eût été mettre en péril les liens professionnels étroits que tous les trois avaient tissés depuis qu’ils travaillaient sur ce projet. Et Dieu sait s’ils avaient besoin de se serrer les coudes avec la pression qu’on leur mettait en haut lieu.
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La femme, genre dondon, prit la parole :
— Désolés de vous déranger, dit-elle avec un accent anglais tranchant et poli. Mais nous avons quelques questions.
— Non, mais, qu’est-ce qui vous… ?
L’un des gros bras cagoulés s’avança et balança un coup de crosse à Taylor qui s’effondra à terre.
— Doucement avec la marchandise, dit la femme.
Un autre sbire s’approcha d’Adkins, qui grimaça, s’attendant à recevoir un coup, mais l’homme lui jeta un sac de toile sur la tête, puis resserra sauvagement le lien autour de son cou.
Adkins sentit un coup sur sa nuque. Puis tout devint noir.
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Les Grecs se battaient avec des cimeterres, ces redoutables sabres empruntés aux infidèles seldjoukides qui vivaient parmi eux. De bonnes armes, néanmoins, semblables à des faux, dont la forme recourbée décuple la force du coup et tranche net les os et la chair. Mon compatriote et capitaine Mathieu le Barca avait perdu un bras de cette façon dès le premier jour de la bataille. Il continua à se battre malgré sa blessure : porté par l’exaltation, il ne ressentait pas la douleur. Mais il était à genoux quand je parvins à voler à son secours, alors que trois hommes fondaient sur lui.
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