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EAN : 9780785152620
136 pages
Marvel Comics Inc (03/09/2012)
4.5/5   2 notes
Résumé :
Only Loki can save us! Fear has taken hold of the planet, and Earth's only hope is that Thor can fulfill an ancient prophecy and destroy the Serpent - at the cost of his own life. It's a plan that's doomed to fail - without help from Loki, who was once Asgard's greatest villain and now, reborn as a child, may become its greatest protector. Loki and his team of damned souls and deadly foes are taking the fight to the seat of the Serpent's power. But if the former Lor... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Fear Itself - Journey into Mystery (épisodes 622 à 626). Il contient les épisodes 626.1, et 627 à 631, parus en 2011. le personnage principal de cette série est Loki, revenu à l'état de jeune adolescent.

Episode 626.1 (scenario de Robert Rodi, illustrations de Pasqual Ferry) - Cette histoire se déroule à la fin de l'épisode 622. Loki conjure un esprit pour qu'il lui dise ce que les autres pensent de lui. C'est ainsi qu'il découvre ce que Hogun, Fandral et Volstagg pensent de son retour, puis les échanges de Brunnhilde et Sif à son sujet, et enfin un dialogue entre Odin et Heimdal sur le risque qu'il représente et les options dont ils disposent.

Robert Rodi déroule une histoire toute simple qui respecte le concept des épisodes ".1" : servir de point d'entrée dans la série pour un lecteur occasionnel. Au travers des échanges des asgardiens le nouveau lecteur peut se faire une idée de la situation de Loki. Les illustrations de Pasqual Ferry sont aérées, jolies à regarder et dotées d'une vie propre où le langage corporel de chaque personnage est expressif et les mises en scène pensées pour donner à voir un spectacle au lecteur, malgré une narration reposant essentiellement sur des dialogues. La mise en couleur de Frank d'Armata complimente discrètement et intelligemment les dessins, comme d'habitude.

Robert Rodi a déjà écrit plusieurs récits mettant en scène Thor ou Loki, comme For Asgard & Blood brothers et il ne se contente pas ici de faire un point d'étape de la situation de Loki. Au cours de la conversation d'Odin et Heimdal, il développe un point de vue personnel sur la nature intangible des croyances d'une religion, et les incarnations changeantes que peuvent prendre ces bases du credo, ou les cycles qu'elles peuvent traverser. Rodi transforme un simple épisode en un constat sur l'obligation de permanence d'un dogme religieux. 5 étoiles.

Épisodes 627 à 631 (scénario de Kieron Gillen, dessins de Richard Elson pour 627 & 630, de Whilce Portacio pour 628, 629 et 631, avec 3 pages de Doug Braithwaite dans 629) - Dans le tome précédent, Loki avait rendu visite à Thor pour se convaincre du bienfondé des actions qu'il se préparait à entreprendre pour endiguer les conséquences de Fear Itself. le premier épisode met en scène Mephisto (le Satan de l'univers Marvel) expliquant à un barman qui n'en mène pas large, à quoi il a employé sa journée (suite à la visite de Loki). Les épisodes 628 & 629 montrent comment Loki lutte contre le Serpent et en quoi ses actions sont déterminantes. Durant l'épisode 630, Volstagg raconte à ses enfants comment il est venu à bout du Serpent. Et dans l'épisode 631, Loki essaye de bien s'en sortir en répondant de ses actions face au nouveau régime en place à Asgard.

Dans le tome précédent, Kieron Gillen avait réussi à donner sa propre identité à cette série dérivée de Thor ; il renouvelle cette réussite avec ce deuxième tome. L'épisode narré par Mephisto exige d'avoir lu le tome précédent et le crossover "Fear Itself" pour qu'il fasse sens. À cette condition, le lecteur prend conscience que Gillen développe avec malice un aspect laissé de coté par Matt Fraction dans le crossover. Contrairement aux apparitions de Mephisto dans les années 1980, celle-ci ne le transforme pas en Méphistophélès d'opérette, mais en un manipulateur chevronné, intelligent, perspicace et machiavélique. Les épisodes consacrés à Loki gardent ce fragile équilibre entre ses attitudes d'enfant, et son comportement de dieu de la malignité. Gillen pioche habilement dans la mythologie d'Asgard pour entremêler aventures et machinations, dans un conte à 2 niveaux de lecture.

D'une manière générale, Gillen maîtrise bien la voix de chaque personnage et s'en sert pour conférer un point de vue à chaque action. le point culminant de l'usage de cette technique réside bien sûr dans l'épisode narré par Volstagg. Ce mode narratif trouve sa limite avec le nombre de personnages impliqués. Lors de ses pérégrinations, Loki est entouré par les 3 Disir (Brün, Kára et Göndul), le Destroyer, le corbeau Ikol, Tyr et Leah (la sevante d'Hela). Il sait alterner différentes types de narration (aventure portée par les dialogues, conte, mythe) et insérer des respirations à base d'humour ou de sentiments, avec une ou deux pointes horrifiques pour relever le tout. S'il y avait un reproche à lui faire, c'est la solide connaissance dans la mythologie asgardienne à la sauce Marvel nécessaire pour saisir les nuances du récit, ainsi qu'un manque de répétitions de certaines informations clefs, vite emportées par le flux de la narration.

Les 2 épisodes illustrés par Richard Elfson sont satisfaisants sur le plan graphique. Sans avoir un style très affirmé, ce dessinateur possède le sens du détail, le niveau d'attention nécessaire pour donner une apparence unique à chaque protagoniste, et il fournit un effort suffisant pour dessiner des décors régulièrement (au moins une fois par page). Son interprétation de Mephisto est assez nuancée pour que le personnage soit crédible. Il utilise un style un peu plus rond pour l'épisode narré par Volstagg, ce qui souligne l'ambiance de conte raconté par le père pour ses enfants.

Whilce Portacio est dans une meilleur forme que les pages horribles qu'il avait dessiné dans Artifacts 2 (ouf !). Les décors l'intéressent un peu plus, suffisamment pour que le lecteur n'ait pas l'impression que les personnages s'ébattent sur une scène vide, dans des nuages de poussières. Il apporte également plus de soin aux personnages, tout en ayant toujours recours à cet encrage un peu griffé qui confère la même allure usée et rugueuse à touts les individus, perdant ainsi l'allure enfantine et mutine de Loki. Les illustrations ne sont pas un désastre, mais elles perdent fortement en nuances.

Avec ce tome, Kieron Gillen n'est pas loin de transformer cette série dérivée en un récit de qualité supérieure. Il lui reste à améliorer l'accessibilité pour des lecteurs occasionnels de Thor, et à bénéficier d'un seul et unique dessinateur de bon niveau pour l'ensemble du tome (plutôt Richard Elson que Whilce Portaccio de préférence). Et les couvertures de Stéphanie Hans sont toujours aussi délectables mêlant l'aspect mutin de cette incarnation de loki, avec sa dimension mythologique. Loki continue de grandir dans Terrorism myth.
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