Elle a survécu on ne sait comment à une apocalyptique fin du monde et se retrouve seule dans une suite parisienne. Son seul compagnon est un humanoïde capable du meilleur comme du pire.
Un fils lui sera donné suite à sa rencontré avec un survivant, mais elle reniera son enfant, le géniteur ayant été abattu.
Huit ans plus tard, le fils, élevé par le robot, parvient à retrouver sa mère et c'est à ce moment qu'on n'y croit plus: le gosse sait piloter la navette spatiale qui leur permet de rallier une station spatiale en théorie épargnée par l'apocalypse...
L'idée de départ (suivre l'évolution des sentiments entre une femme et une machine) était séduisante. L'arrivée de ce petit génie casse cette prospection pour ramener le récit dans un monde plus SF. La fin, quant à elle, pousse la porte de la poésie totale sans lien textuel avec le reste. Beaux dessins, quelques scènes un peu chaudes, pleins de bonnes questions sur la solitude et sur la réaction à avoir en tant que dernier humain, une violence omniprésente et une fin onirique valent qu'on mette une note à 4/5 à cette histoire en quatre albums. Une incohérence due au fils trop génial empêche la note pleine.
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Je ne suis pas fan des anciennes séries mais je me devais de lire la survivante car j'aime beaucoup le trait de Gillon. Là encore, il ne déçoit pas car le talent est présent. J'ai profité d'ailleurs de la réédition spéciale de ce titre en intégrale.
Par contre, au niveau du scénario, c'est malheureusement assez désuet, voir totalement dépassé. Même dans le contexte de l'époque de parution, cela faisait peu crédible. Il y a des maladresses dans la construction du récit que l'on peut repérer. Par ailleurs, l'héroïne est véritablement insupportable et on ne s'y attache pas vraiment.
Les scènes de sexe ne m'ont pas dérangé même si on ne peut pas dire qu'elles furent torrides. Il y a un côté assez adulte qui s'assume. Racoleur peuvent penser légitimement d'autres.
Bref, une oeuvre inégale où le scénario fait un peu défaut.
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L'enfer appartient aux survivants, le paradis aux morts.
« Monsieur Gillon », l’exposition-surprise de Quai des Bulles 2022