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EAN : 9782246860655
39 pages
Grasset Jeunesse (24/01/2018)
2.5/5   6 notes
Résumé :
Le petit poney galopait, et sa crinière flottait comme un étendard. Justine, très pâle, les yeux clos, se cramponnait de toutes ses forces. Mais elle ne tomba pas comme elle l'avait craint si fort... 
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Le gros point fort de l'album: une vraie beauté du texte pour le lectorat cible.
Il peut être un peu long à lire seul pour des lecteurs de 7 ans, nous recommanderons aux grands lecteurs de leur lire le texte parce que, selon nous, c'est certainement là qu'il sera le mieux mis en valeur, que toute l'essence de douceur se diffusera le plus efficacement.
Il sera possible de le relire seul, après, en jeune lecteur apprenant, pour retrouver les sensations familières du personnage qui boude ou en proie à sa mini-peur.
On nous racontera le jour où Justine a vaincu sa peur du cheval du photographe.
C'est l'aventure d'une journée qui parlera à la tranche d'âge.
Tout le monde a peur d'une petite chose.

Chaque année, il y a une photo à faire sur un poney, comme on fait des photos de classe et Justine tentera de l'éviter.
Nous sommes dans un petit village.
L'épreuve nous semblera anodine à hauteur de grands mais certainement pas à niveau d'enfants.
Ce n'est pas simple de se sauver, de se cacher de ses frousses, surtout lorsque les parents vous pousseront.
Nous savons que cette situation peut être compliquée pour l'enfant comme bénéfique.
Justine devra faire avec et monter sur le dos du poney, contenir sa pétoche devant les autres qui la regarde et le photographe qui attendra un sourire.
Ce moment très tendue sera la première partie du récit.
Et puis l'histoire va s'emballer comme un cheval piqué et le poney va se sauver avec la petite sur le dos.
Comment va t-elle réagir?
Contre toutes attentes, ce moment sera apaisé, vous verrez.
Il sera pleinement à profiter.

Le texte de Charlotte Gingras nous installera dans un charme simple de la vie de campagne et les sentiments de l'enfant viendront l'envahir sur cette journée, d'une forte proportion, parce que lorsqu'on a la frousse, c'est ainsi que cela se passe, l'ordinaire s'efface au profit d'une émotion intense qui transformera le regard.
L'auteur n'en fera pas un cauchemar, il nous présentera tout ceci d'une vision extérieure, sans que l'on perçoive à l'image ce qui se passe en dedans.
Le texte sera sur le ton de la confidence donc pour nous raconter puisque ce n'est pas Justine qui nous dira tout.
Le cheval et l'enfant vont partager un moment, un bon moment de liberté.

Nous reconnaîtrons un peu l'univers de l'illustration Claude Dubois, d'un traitement différent ici mais toujours d'un rétro classique candide appréciable. Son travail d'esquisse pour rendre son style encore plus enfantin permettra d'installer de la légèreté, nous replaçant un peu dans l'univers de l'enfant.
La chute ( au sens figuré) aura une double répercussion importante à découvrir, d'une ironie savoureuse.
On aimé.
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Le titre et le résumé ont tout pour plaire. Une fillette, qui a peur de diverses choses de la vie, rencontre un poney qui va tout changer. Elle a peur de la maîtresse, de l'alphabet, des garçons... On se dit alors que l'histoire va traiter de la question de la peur, du doute, de la vie des enfants. Belle erreur !

Le photographe descend avec son poney dans le village de Justine afin de faire des photos des enfants, ces photos ayant pour légende de faire fuir le malheur (vaste blague, le photographe maltraite juste son animal pour se faire de l'argent. Superbe image à donner aux enfants. Maltraiter les animaux pour l'argent. Bref) Après une séance de torture de sa mère qui la coiffe et l'habille après l'avoir attrapée alors que la fillette tentait de se cacher, le photographe prend la fillette et la cale sur le dos du poney. La petite est terrorisée, les enfant se moquent. le poney décide sans trop savoir pourquoi de fuir. La petite, étant morte de peur, finit par apprécier l'animal .Elle lui fait part de ses peurs et angoisses, comprends que le poney lui aussi est maltraité par son maître et qu'il a aussi son lot de peur. On se dit alors qu'elle comprend que la peur est normale. Que le poney va lui apporter du bonheur, lui faire prendre conscience de surmonter ses peurs et ne pas se laisser envahir par ce sentiment.

Mais non, Justine monte sur son dos et rapporte le poney maltraité au photographe et le quitte ! Elle abandonne le poney à son sort, tout en étant heureuse de ne plus avoir peur de rien et avec l'envie de devenir écuyère (qui soit dit en passant est absurde, pourquoi veut-elle devenir écuyère ? Parce qu'elle a rencontré un poney aussi peureux qu'elle ? Absurde.)

Elle quitte plus tard le village et, comme c'est dit à la fin, les vieux du village aiment dire qu'elle a rejoint le poney car elle a décidé d'être écuyere et qu'ensemble, ils font partie d'un cirque de gitans.

Oui. C'est écrit cela.

Ce livre ne présente pas d'intérêt. Les images sont banales, limites mauvaises. le résumé ne correspond pas à ce qui ressort de la lecture. Et enfin, le titre ne colle pas. La petite n'est pas écuyère ! Mais elle a peur du poney !

Je suis très déçue de cet ouvrage. Vraiment très déçue. Je ne comprends pas la morale, il y avait tant de choses à faire, mais pas cela.

Je ne recommande pas ce livre. Je l'ai reçu dans le cadre de la masse critique et honnêtement je suis déçue d'avoir été sélectionnée pour cet ouvrage. Malheureusement, il n'est pas pertinent. Les enfants ne relèveront pas forcément tout ça mais avec mes yeux d'adulte, je trouve que ce livre véhicule de mauvaises choses.
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Comme tous les ans avant l'automne, le photographe ambulant descend au village en traînant par la bride un poney blond. Ce dernier avance, tête basse, le dos chargé d'une énorme caisse de bois. Selon une coutume ancestrale, photographier un enfant sur le dos d'un poney à la crinière pâle éloignerait le mauvais sort pour le reste de l'année.

Comme toujours, la petite Justine tente de se dérober mais cette fois-ci, sa mère découvre sa cachette. Elle lui met de beaux vêtements, la coiffe et la traîne par la main sur la place de l'église où a lieu l'événement.

La fillette est terrorisée. Sans ménagement, on la pose sur le dos de l'animal. Entre les cris de la foule, les moqueries des enfants, les injonctions du photographe et de la mère, le poney blond est aussi tourmenté que Justine. Il se cabre et détale. S'ensuit une course folle…

Mais contre toute attente, la petite fille va sentir sa peur s'envoler et le poney va goûter au plaisir de la liberté. L'un et l'autre vont s'apprivoiser et se trouver des traits communs.

Et c'est au milieu de la nature accueillante et bienveillante qu'ils vont se raconter leur existence et se comprendre. Depuis ce jour, plus rien ne fit peur à Justine et l'année suivante, à la même saison, elle quitta le village, plus libre que jamais avec en tête deux rêves : retrouver le poney à la crinière pâle et devenir écuyère.

Un album sur les peurs et les douleurs que la force d'une amitié peut délester et armer de courage.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Tout d'abord, merci à Masse Critique de m'avoir permis de découvrir se livre pour enfants.
Sitôt reçu, sitôt lu avec mes deux enfants de 4 et 6 ans, autant dire le public ciblé.
Je dois avouer avoir été déçu de ce livre, nous nous attendions à un joli conte sur l'amitié entre une petite fille et un poney, pourtant tel n'est pas le thème abordé.
Le petite fille à peur de tout, la maman est tyrannique, les enfants moqueurs et méchants. Quand au photographe il maltraite son animal.
Pourtant pas de happy end, pas de moral, le poney repart à son triste sort, les fautifs ne sont pas punis, et le final nous informe que la petite fille prend la fuite l'année suivante.
J'ai vraiment regrettés l'absence de morale, j'ai du expliquer à mes enfants pourquoi le poney repartait avec le photographe et non la petite fille comme ils le voulaient.
Une vraie déception, d'autant que les illustrations sont mignonnes et que le thème promettait une histoire plus positive.
Désolé mais je n'ai vraiment pas apprécié cette histoire.
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Le résumé et le titre du livre font penser que l'histoire parle d'une écuyère et ce n'est pas tout à fait cela. Ils se rapprochent plutôt de la fin de l'histoire.
La couverture et les illustrations sont jolies mais quelque chose me gênait en les regardant et en approfondissant un peu plus, je pense que cela vient des couleurs qui sont utilisées. Même si l'histoire est plutôt triste, elles sont trop froides à mon goût ( j'ai fait une recherche et j'ai appris qu'il existait des couleurs chaudes ou froides).
Ce qui ressort de cette histoire, c'est que l'animal peut être un réconfort et une aide pour surmonter ses peurs. Il est aussi question de la souffrance des animaux et plus précisément, dans cette histoire, d'un poney. Justine, la petite fille et le poney se comprennent et se réconfortent mutuellement.
J'ai été surprise par la fin qui suppose que Justine devienne écuyère dans un cirque après avoir retrouvé le poney. Pour ma part, j'aurai préféré une fin où le poney retrouve une totale liberté plutôt que de se retrouver dans un cirque à la merci des hommes.
Cet ouvrage est quand même un beau livre agréable à lire.
Lien : http://scoobydu41.over-blog...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
« Au réveil, Justine raconta ses peurs. Elle avait peur de tellement de choses. Peur de la maîtresse d’école, peur des lettres de l’alphabet qui s’emmêlaient dans sa tête, peur de la mère et de son autorité souveraine, peur des garçons qui lui tiraient les nattes et lui criaient des noms d’oiseau, peur des coups. Elle était née comme ça. Pleine de peurs. Juste des peurs. Dans les yeux noirs du poney, elle vit la dureté du maître, les coups de bâton, la caisse de bois qu’il transportait sur son dos, si lourde, et que ça durait depuis des années. Elle vit la cruauté des enfants, parfois. «
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A partir de ce jour, Justine, qui n'avait plus peur de rien ni de personne, se transforma rapidement en une belle jeune fille.
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