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Critique de Bellonzo


Liaisons dangereuses

Sous-titre: de Victor Hugo à Richard Millet

Ce livre est salutaire car il cerne fort bien les ambigus rapports entre littérature et politique, couple infernal et qui souvent a rapetissé plutôt que grandi les écrivains. Je crois que c'est Fellini qui disait que politique était prison. de fait le maestro avait raison et s'est d'ailleurs bien gardé de trop d'allégeance. Stéphane Giocanti, universitaire et biographe d'écrivains , T.S.Eliot, Charles Maurras, n'oublie personne dans ce vagabondage littéraire. On y croise certes Sartre et Camus, Hugo et Zola, Malraux et Duras, astres de première grandeur. Mais le plus intéressant me semble le recul et le désengagement relatif des Hussards par exemple, Nimier, Laurent, Déon, tant me sont vite pénibles les leçons de certains, bilatéralement parlant.

La littérature n'est jamais aussi forte pour moi qu'ailleurs, au dessus,ou au delà. le cliché de l'écrivain dans la cité, de la conscience, du témoin privilégié, s'il est souvent compréhensible atteint vite ses limites. Encartés de tous les bords libérez vos chaînes, ce qui ne vous ôtera ni clairvoyance ni talent ni génie. Au contraire...

Cette Histoire politique de la littérature nous présente toutes les facettes de cet improbable pacs. Il y a là les idéologues, les courtisans, les pamphlétaires, les bonnes consciences à peu de frais, les humanistes de cocktails,etc... Cela ne les prive pas complètement de leurs qualités d'hommes de lettres, mais quand même quelques-uns auraient dû y regarder à deux fois.
Vous penserez comme moi mais peut-être pas au sujet des mêmes auteurs
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