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Critique de Tipee


Ce recueil de nouvelles, Rondeur des jours, le premier tome de L'eau vive est un manifeste de la nature libre.
Une partie des nouvelles, nous décrit l'homme marchant dans la nature provençale, s'émerveillant sur le monde autour, sur la flore comme sur les hommes et les animaux.
Il y a un certain regret marqué sur la disparition de certains métiers, qui n'existait presque plus à Manosque autour de la ville de Jean Giono. Il en fait donc l'apologie ici.
il fait également l'apologie du travail. Mais pas du travail pour s'enrichir qu'il méprise. le travail par amour des jolies choses, le travail en respect avec la nature. Et surtout le bonheur de rester seul dans la nature et observer ces petites choses que les gens ne voient pas.

Malgré cela, c'est un des livres de Jean Giono que j'ai le moins appréciés. Cela est peut-être dû au format des nouvelles qui fait que comme dans ses autres oeuvres, je ne trouve pas qu'il y ait un bon compromis entre l'homme et la nature. Là on est d'un côté ou de l'autre et je trouve qu'il y a un manque d'équilibre.
Mais la plume de Jean Giono montre une apothéose de la poésie de la nature. Enfin comme il le dit, ce n'est pas un poète, il montre juste ce que les gens refusent de voir dans la nature.
Je n'ai donc pas été transporté comme habituellement par la prose de Jean Giono. Mon coeur ne virevoltait pas sur les montagnes à chaque mot comme à l'accoutumée. Mais cela reste un très beau recueil, ma préférence allant, pour ma part, à la nouvelle Rondeur des jours qui ouvre le livre.
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