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La trilogie de Pan (Giono) tome 1 sur 3

Anne-Marie Marina-Mediavilla (Préfacier, etc.)
EAN : 9782253002895
159 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
  Existe en édition audio
3.96/5   809 notes
Résumé :
Un hameau provençal cerné de blé, de lavande, de genièvre. Le père Janet contemple cette nature depuis des années, il en connaît les sortilèges, et les secrets qui bruissent sur la colline. En montrant jadis où il fallait creuser pour capter l'eau, il a donné une fontaine, la vie, au village. Mais aujourd'hui Janet est vieux, couché près de l'âtre, il attend la mort en délirant. Ses paroles mystérieuses, menaçantes, inquiètent ses proches : c'est peut-être le signe ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (109) Voir plus Ajouter une critique
3,96

sur 809 notes
Ce roman m'a d'abord effrayée, je ne m'attendais pas à un récit aussi puissant, et cette frayeur a ensuite laissé place à la perplexité : quel message Jean Giono a-t-il voulu faire passer ?

Entre poésie et réquisitoire d'un mourant contre la folie humaine, entre douceur des bastides et nature qui, impitoyablement, reprend ses droits, que penser ?

Perdue dans ce texte que j'avais l'impression de ne pas saisir, j'aurais pu abandonner, mais c'est tout de même un texte de ce merveilleux Jean Giono dont les écrits bercent le lecteur et offrent la beauté d'une région chère à l'auteur. Giono ne se contente pas de décrire, il y met toute son âme, n'hésitant pas à personnifier les éléments, tel le feu qui ravage la colline et qui devient un monstre prompt à piétiner êtres humains et arbres sur son passage.

L'aspect effrayant du roman proviendra sans doute de ce vieux moribond tenu pour responsable des catastrophes, fait entretenu par la superstition ambiante, sorte de démon par qui vient les punitions et les malheurs, sorte de sage qui a compris la toute puissance de la nature et son insoumission.

Un roman qui personnellement restera gravé dans ma mémoire. Je le digère lentement avant de continuer cette trilogie de Pan.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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C'est un morceau de territoire suspendu presque entre terre et ciel, certains appelleraient cela un hameau. Ce n'est pas encore la montagne mais elle n'est guère loin dans le paysage. L'ombre des monts de Lure protège ce petite village de Provence, mais le protège de quoi ? du soleil ? du vent ? de l'ennui ? de la fatalité ? du malheur du monde ?
Ce hameau s'appelle les Bastides Blanches, à mi-chemin entre la plaine et le grand désert lavandier. Quatre maisons forment ce hameau, faisant cercle autour d'une fontaine, émergeant parmi les blés drus. Il est entouré de collines où les genévriers parfument l'air du soir.
C'est un endroit qui ressemble à une carte postale champêtre, une image idyllique et fleurie de Provence.
Une douzaine de personnes compose les habitants de ce hameau. Les hommes sont des paysans. Ils vivent de la terre, entre bêtes et plantes. C'est une petite communauté de femmes et d'hommes en harmonie avec le paysage.
Le plus vieux d'entre eux s'appelle Janet. Il doit avoir dans les quatre-vingts ans. C'est un homme proche de la nature, secret, taiseux. Il est désormais paralysé, alité près de l'âtre.
Et voici que le vieux Janet se met à parler ou plutôt à déparler, et oui ! j'ai adoré ce verbe, déparler, voilà il se met à divaguer, à parler dans tous les sens, ses mots ne semblent avoir de sens que pour lui...
Le médecin est très pessimiste et ne lui donne que quelques jours à vivre.
Et c'est à partir de ce moment-là que les choses vont changer au hameau des Bastides Blanches et tout autour, dans les collines gorgées de vents, enivrées de genévriers et de vols de corbeaux.
Le paysage va être l'objet de phénomènes inhabituels, pour ne pas dire surnaturels et les habitants en seront les témoins tout d'abord ahuris... Un sanglier qui s'échappe sous la traque des chasseurs, un chat noir qui apparaît, la fontaine du hameau qui se tarit, la petite Marie qui tombe malade. Les habitants commencent à s'affoler, à devenir presque aussi fous que Gagou l'innocent du village...
Le vieux parle, déparle, évoque l'âme de la colline, évoque le mal qui lui est fait, s'amuse presque devant l'affolement autour de lui...
C'est comme si brusquement des forces souterraines s'éveillaient sous la terre, comme si la colline révélait une sourde colère, une méchanceté prête à se retourner contre les femmes et les hommes de ce village... Comme s'ils devaient expier quelque chose... Mais ils ne comprennent pas ce qu'ils font de mal aux plantes et aux bêtes... Qui a-t-il de mal à pourchasser un sanglier qui va vous offrir une viande succulente ? Qui a-t-il de mal à trancher au couteau la tête de ce maudit lézard qui vous escagasse durant votre sieste ? Et la terre, quoi de plus naturel que de la fendre, la remuer, la fatiguer jusqu'à satiété pour qu'elle vous livre son dû... ?
Alors, le vieux Janet qu'on trouvait plutôt attachant, bon bougre jusqu'ici, ancêtre respecté du village, ne serait-il pas la cause de toute cette malédiction ? L'atmosphère devient brusquement étouffante et menaçante.
Ce court texte mais très dense s'appelle Colline, premier roman de Jean Giono. J'ai aimé sa force souterraine, son propos incisif, son écriture qui est sans répit, rythmée par la beauté de la nature et la superstition des personnages. J'ai aimé cette tension palpable qui gonfle au fil des pages... J'ai aimé ce retournement des choses, quand Giono renverse la table où gisaient les pages comme un ruisseau, renverse le paysage, le retourne comme une chaussette, dévoile l'envers des choses...
Les mots de Giono brusquement deviennent comme les serpents dans les doigts gourds du vieux Janet, s'enroulent autour de notre imaginaire, on se plaît à croire à cette histoire, à plaider pour la cause de cette colline outragée par les coups de pioches et de faux, par l'irrespect des hommes...
C'est cocasse, sensuel, pathétique et cruel... Cela ressemble à une chronique fraternelle et champêtre qui basculerait brusquement dans une sorte de conte gothique, délivrant le cri de la terre et des plantes comme un message d'une terrible modernité.
Ah! Je ne résiste au plaisir de vous partager ce cri du désespoir lancé par un des paysans du hameau : "- Salope, dit-il en tombant, et il bat férocement la colline de ses poings."
La langue est poétique, elle est venue couler sous mes yeux comme l'eau d'une fontaine au milieu d'un village, j'entends le murmure de son écho, c'est peut-être le bruit du vent qui s'immisce dans l'échancrure des chênes ou bien dans le corsage de l'Ulalie... Mais voilà que je déparle à mon tour...
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Aux Bastides Blanches, à l'ombre froide des monts de Lure, habitent une poignée d'habitants. le vieux Janet vit ses derniers jours et le docteur a déclaré que c'était maintenant inutile de le déranger.
Des phénomènes étranges se déclenchent à commencer par la source d'eau du village qui se tarit. Et si c'était le vieux Janet qui provoquait tout cela ? Et ce chat noir qui apparaît chaque fois qu'une catastrophe menace la région !
Et le sanglier qu'ils ont raté !
Janet déparle comme l'écrit Giono. J'ai été charmée par ce verbe. Et s'il disait la vérité. le vieux Janet accuse Jaume de ne pas connaître la nature, l'âme de chaque chose.
En lisant ce roman dans ma jeunesse lors de vacances avec mes parents aux environs de Manosque, les mots et l'ambiance m'avaient conquise. Je n'avais pas réalisé l'animisme qui règne dans le livre.
Au début de cette nouvelle version ( j'avais encore celle de 1960), on explique très bien la philosophie de Jean Giono : le panthéisme et l'animisme qu'il développe dans le livre.
"Colline" est le premier roman de sa trilogie de Pan.
L'écriture n'est pas seulement poétique, elle est violente dans son expression de l'âme humaine parfois, notamment quant au sort qu'ils veulent réserver au vieux Janet.
Voilà déjà le deuxième auteur que j'apprécie et qui a bien fait d'abandonner l'administration. Celui-ci a abandonné l'univers de la banque et Maupassant, l'administration de la Marine.
Une belle relecture. Déjà la deuxième cet été pour l'auteur avec "Le hussard sur le toit"
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Colline a été ma première rencontre avec Giono, j'étais au lycée. J'ai alors découvert un auteur profondément attaché à la terre ainsi qu'à ses traditions ancestrales, un auteur qui témoigne d'une foi inébranlable en la nature, force vivante sacrée qui peut se révéler tantôt généreuse tantôt cruelle envers les hommes.

Dans Colline, on observe la vie des Bastides blanches, hameau adossé aux collines du Lubéron, « là où la chair de la terre se plie en bourrelets gras ». C'est un hameau où le temps s'est arrêté, alangui à l'ombre des platanes et où on hume le parfum du désert lavandier tout proche. Pour les paysans qui y vivent, seul « ce qui vient de la ville est mauvais ».
Pourtant, le jour où l'aîné en fin de vie se met à « déparler », chacun est pris d'un sentiment étrange mêlant inquiétude et incrédulité. Ce coin de Provence recèle bien des mystères dissimulés derrière les fourrés de genêts et Janet a atteint un âge qui lui a certainement permis de percer quelques uns de ces secrets. Ainsi, lorsqu'il annonce la colère de la terre, la peur s'installe progressivement au fur et à mesure que le vieux Janet débite ses « méchantises ». Elle anéantit toute raison : même le silence devient menaçant, comme si un ennemi imperceptible attendait tapi dans les broussailles. le délire de Janet éveille les consciences à propos de la force de la nature, allant jusqu'à suggérer que le simple fait de tuer un lézard avec une bêche inflige une souffrance qu'il faudra expier.
Dés lors, lorsque la fontaine au centre du hameau se tarit, le discours de Janet apparaît redoutable et visionnaire. le malheur accable le village, et l'incendie qui se déclare sur la colline s'annonce comme une véritable guerre contre la nature.

Le regard de Giono sur la nature emprunte le chemin des superstitions paysannes. Des superstitions qui confèrent à la nature une âme, une chair, du sang. Jouant admirablement avec la personnification des paysages, l'auteur nous décrit ainsi le feu comme une « bête souple » qui dévore tout sur son passage, « la fontaine [comme] chantant une longue mélopée qui parle de pierres froides et d'ombres », et la colline se voit dotée d' « un corps immense qui tremble» de colère. L'auteur rappelle ainsi les liens profonds qui unissent les paysans à la nature et l'unité du monde qui en découle : il coule dans les veines des hommes comme dans les racines des arbres la même vie.
La nature est partout, elle foisonne dans l'écriture de l'auteur et insuffle toute l'intensité dramatique au récit. Elle confère une poésie particulière qui nous happe dans l'univers des Bastides blanches, nous plonge dans l'inquiétude de ses habitants.
La langue de Giono, riche en métaphores, est réellement savoureuse.
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Travaillant actuellement sur le deuxième tome du livre "La Provence de Giono en peinture" avec une association dont je suis adhérente, je ne pouvais pas ne pas me plonger enfin un peu dans des lectures gionesques. J'ai découvert Jean Giono à l'âge de six ans avec "L'homme qui plantait des arbres" et j'avoue que c'est précisément cet ouvrage qui m'a donné le goût à la lecture (et cela, je le dois bien sûr à la manière dont cela m'a été enseigné). Giono...j'y suis revenue plus tard, alors adolescente, mais, ayant lu des ouvrages qu''il avait écrit durant la fin de sa vie, j'ai été déçue et enfin, j'y reviens maintenant. Grâce aux conseils avisés d'un amoureux fou des oeuvres ainsi que de la vie de Jean Giono, je me laisse tout doucement reconquérir par cet écrivain, originaire de chez moi d'ailleurs, avec sa fabuleuse "Trilogie de Pan".

Dans ce premier tome, "Colline", le lecteur découvre la vie de fermiers de ceux que l'on appelle Jaume, Gondran, Arbaud ou encore Maurras aux Bastides sur la montagne de Lure, montagne située aux alentours de la ville de Manosque dont est originaire Jean Giono et qui se situe dans les Alpes-de-Haute-Provence (04). Mais en plus d'eux, il y a aussi les femmes, le vieux Janet et la jeune Marie. Tout ce petit monde se côtoie mais sans forcément s'entraider jusqu'au jour où la source qui alimente la fontaine du hameau se retrouve à sec. C'est dans ces moments de crise que l'on voit que ces paysans sont néanmoins soudés car d'autres malheurs suivront et tous y feront face comme un seul homme, eux tous contre celle qu'ils croyaient être leur amie, à savoir La Colline.
Mais là encore, peut-être se trompent-ils ? Peut-être que cette terre qu'ils labourent tous les jours et qu'ils ont appris à connaître, à parler sa langue...peut-être cette colline-là veut-elle simplement leur transmettre un message, tout comme à nous, lecteurs ?

Il m'a été impossible de relever des citations au cours de cette lecture tant les phrases qu'utilise Giono sont chantantes en elles-mêmes, elles nous vont droit au coeur, nous font sourire parfois et il aurait fallu citer des chapitres entiers pour vous montrer comment l'écriture de Giono est une mélodie en elle-même.
Une lecture que je ne peux donc que vous recommander car celle-ci vous donnera un petit goût de ma Provence...mais surtout celle de Jean Giono !
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Citations et extraits (181) Voir plus Ajouter une citation
- Comment ça va, Janet ?
- Mal et ça dure.
- Tu souffres ?
- De la tête.
- La tête te fait mal ?
- Non. Elle ne fait pas mal comme aux autres ; elle est pleine, voilà, et elle craque toute seule dans l'ombre, comme un vieux bassin. On me laisse seul tout le temps, je peux pas parler, ça s'accumule dans moi, ça pèse sur les os. Il en coule bien un peu par les yeux, mais les gros morceaux, ça peut pas passer, ils restent dans la tête.
- Les gros morceaux de quoi ?
- De vie, Jaume.
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Ça a pris au tonnerre de dieu, là-bas, entre deux villages qui brûlaient des fanes de pommes de terre.
La bête souple du feu a bondi d'entre les bruyères comme sonnaient les coups de trois heures du matin. Elle était à ce moment-là dans les pinèdes à faire le diable à quatre. Sur l'instant, on a cru pouvoir la maîtriser sans trop de dégâts; mais elle a rué si dru, tout le jour et une partie de la nuit suivante, qu'elle a rompu les bras et fatigué les cervelles de tous les gars. Comme l'aube pointait, ils l'ont vue, plus robuste et plus joyeuse que jamais, qui tordait parmi les collines son large corps pareil à un torrent. C'était trop tard.
Depuis elle a poussé sa tête rouge à travers les bois et les landes, son ventre de flammes suit; sa queue, derrière elle, bat les braises et les cendres. Elle rampe, elle saute, elle avance. Un coup griffe à droite, un à gauche; ici elle éventre une chênaie ; là elle dévore d'un seul claquement de gueule vingt chênes blancs et trois pompons de pins; le dard de sa langue tâte le vent pour prendre la direction. On dirait qu'elle sait où elle va.
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Quatre maisons fleuries d'orchis jusque sous les tuiles émergent des blés drus et hauts.
C'est entre les collines, là où la chair de la terre se plie en bourrelets gras.
Le sainfoin fleuri saigne dessous les oliviers. Les avettes dansent autour des bouleaux gluants de sève douce.
Le surplus d'une fontaine chante en deux sources. Elles tombent du roc et le vent les éparpille. Elles pantèlent sous l'herbe, puis s'unissent et coulent ensemble sur un lit de jonc.
Le vent bourdonne dans les platanes.
Ce sont les Bastides Blanches.
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page 149 - "Maurras est seul sur la colline. Seul à côté d'un grand pin robuste et luisant. L'arbre ébouriffe son épais plumage vert et chante. Le tronc s'est plié dans le lit habituel du vent, puis, d'un effort, il a dressé ses bras rouges, il a lancé dans le ciel son beau feuillage et il est resté là. Il chante tout mystérieusement à voix basse.
Maurras a regardé le pin, puis la fumée qui sourd des buissons, en bas et ça s'est fait sans réflexion, d'instinct ; il s'est dit :
- Pas celui-là. Celui-là, elle ne l'aura pas.
Et il a commencé à tailler autour.
D'un seul coup, la terre s'est enragée. Les buissons se sont défendus un moment en jurant, puis la flamme s'est dressée sur eux, et elle les a écrasés sous ses pieds bleus. Elle a dansé en criant de joie ; mais, en dansant, la rusée, elle est allée à petits pas jusqu'aux genévriers, là-bas, qui ne se sont pas seulement défendus. En moins de rien ils ont été couchés, et ils criaient encore, qu'elle, en terrain plat et libre, bondissait à travers l'herbe.
Et ce n'est plus la danseuses. Elle est nue ; ses muscles roux se tordent ; sa grande haleine creuse un trou brûlant dans le ciel. Sous ses pieds on entend craquer les os de la garrigue."
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Le volet saute ; le lierre cogne à la vitre. La plainte descendu du grenier, plonge dans l'air épais de la chambre, fend l'odeur d'oignon, de cendres froides et de sueur, et disparaît sous la porte tremblante.
– Je déparle. Qu'est-ce que tu es, toi, pour dire que je déparle ?
Janet s'adresse à l'ombre, impersonnellement, sans se soucier de Gondran anxieux qui le regarde et boit ses étranges paroles.
– Tu t'imagines de tout voir, toi, avec tes pauvres yeux ? Tu vois le vent, toi qui es fort ?
  » Tu es seulement pas capable de regarder un arbre et de voir autre chose qu'un arbre.
  » Tu crois, toi, que les arbres c'est tout droit planté dans la terre, avec des feuilles, et que ça reste là, comme ça. Ah, pauvre de moi, si c'était ça, ça serait facile.
  » Tu vois rien, là, sous la chaise ?
  » Rien que de l'air ?
  » Tu crois que c'est vide, l'air ?
  » Alors, comme ça, tu crois que l'air c'est tout vide ? Alors, là y a une maison, là un arbre, là une colline, et autour, tu t'imagines que c'est tout vide ? Tu crois que la maison c'est la maison et pas plus ? La colline, une colline et pas plus ?
  » Je te croyais pas si couillon.
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Vidéo de Jean Giono
Denis Infante a publié son premier roman Rousse publié aux éditions Tristram le 4 janvier 2024. Il raconte l'épopée d'une renarde qui souhaite découvrir le monde. Un ouvrage déroutant par sa singularité. Son histoire possède la clarté d'une fable et la puissance d'une odyssée et qui ne laissera personne indifférent. L'exergue, emprunté à Jean Giono, dit tout de l'ambition poétique et métaphysique de ce roman splendide : "Dans tous les livres actuels on donne à mon avis une trop grande place aux êtres mesquins et l'on néglige de nous faire percevoir le halètement des beaux habitants de l'univers."
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