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3,92

sur 1699 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Comment se prononcer sur une oeuvre d'une icône de la littérature ? Faut-il être présomptueux ? Non, je ne le pense pas. La vertu de cette place aux critiques offerte par Babelio est d'être un espace de liberté respectueuse. C'est donc avec respect mais honnêtement que j'avoue je pas avoir aimé « un hussard sur le toit ». C'est tout d'abord une question d'écriture, de langue et de tournures de phrases. Ce livre a inévitablement vieilli et cela se ressent. le style m'a singulièrement pesé tout au long de la lecture que j'ai néanmoins voulu achever. Par ailleurs, l'éclairage est pour moi trop centré sur les conséquences morbides du choléra. de plus, les dialogues sont rares, les phrases longues et le ton in fine monotone. J'ai cependant retenu un ou deux passages moins lourds, notamment celui des tournées avec une nonne pour procéder à la toilette des morts. Pas folichon mais écrit avec un joli sens de l'humour retenu. Au final une oeuvre austère et trop descriptive à mon goût.
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Assez déçue par ce roman, qui n'est ni ce à quoi je m'attendais, ni ce que promettait la 4ème de couverture. "Roman d'amour passionné", non, Angelo préfère largement son frère de lait, Guiseppe, et même ses chevaux, à la "petite femme au visage en pointe de lance". Se sourire et s'appeler par son prénom, ce n'est pas de l'amour. J'ai vu plutôt deux personnes qui s'accrochent l'une à l'autre parce qu'elles ont besoin l'une de l'autre. Matériellement - porter les bagages, faire du feu, lutter contre les soldats, mais surtout psychologiquement pour se donner du courage. Roman d'aventure, pas vraiment, c'est plus un voyage, un roman de la route, du déplacement ; quasiment pas de bataille, ni d'affrontement épique. C'est un roman sur la peur, pas un roman sur le courage, sur la lâcheté et l'égoïsme, non sur le dévouement et le sacrifice. Ce n'est pas non plus un roman politique, Angelo prétend combattre pour l'Italie, mais il ne cherche Guiseppe que pour avoir des nouvelles de sa mère, et toucher sa pension...
Pour moi, la lecture a été longue, car le rythme lui-même me semblait long, j'attendais que le rythme s'accélère, qu'il se passe quelque chose. Je trouvais des répétitions : Angelo arrive quelque part, il voit des malades, il trouve un obstacle sur sa route, il voit d'autres malades, il franchit l'obstacle et il repart.
Si je n'ai pas été séduite par l'intrigue, certains points de l'écriture m'ont marquée. D'abord, c'est une écriture de la sensation, des sens. le lecteur ressent comme les personnages la chaleur écrasante, étouffante, il soupire de soulagement lorsque la pluie arrive enfin. de même, on sent les odeurs de pourriture des corps, de grillades sur les bûchers. Je retiens donc quelques images saisissantes, comme le chant envoutants des corbeaux prêts à dévorer Pauline vivante, ou le riz-au-lait qui s'échappe des malades. Enfin, j'ai lu plusieurs allusions à la Chartreuse de Parme, ce qui ne peut que me plaire : Angelo est le fils naturel d'une duchesse, il est Piémontais aux yeux enfiévrés, il ne tombe pas amoureux... Oui, de nombreux points communs avec Fabrice del Dongo.
C'est tout de même un sentiment de lassitude qui domine.
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Tout avait bien commencé, belle écriture, vocabulaire délicieux et descriptions époustouflantes. Puis tout à basculé. L'histoire est devenu longue et manque, à mon sens, de profondeur, le héros n'arrive même pas à me tirer de ma léthargie. Même les paysages me laissent froid. Que je suis déçu.
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Voila j'abandonne! Apres 280 pages de descriptions plus glauques les unes que les autres des ravages faits par le cholera. Ce livre s'etire en longueur et j'ai rendu l'âme ... moi aussi... en cours de route!
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Je suis déçue de cette lecture. Ayant gardé un bon souvenir du film, je pensais que ce classique allait me plaire. J'ai trouvé le récit long et certains passages sans beaucoup d'intérêt.
Les personnages d'Angelo et Pauline sont intéressants mais leur périple dans cette Provence décimée par le choléra ne m'a pas emballée.
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Comment le dire simplement. Les lectures obligatoires que nous faisons au collège, ou au lycée sont bien souvent des corvées qui nous laissent au mieux une impression de grande fadeur, au pire la sensation d'être au bagne (j'exagère un peu). En tout état de cause, ce sont rarement de bons souvenirs parce que ce ne sont pas des livres que nous avons choisi et que nous lisons quand nous le choisissons.
Comme vous avez dû le comprendre, ce fut le cas pour le hussard sur le toit. Et mon souvenir de cette lecture est celui d'un ennui profond, d'une absence totale d'intérêt pour une histoire plate.

Le seul aspect positif est que la langue de Giono était belle et relativement agréable à lire.

Vraiment on ne devrait pas lire sous la contrainte.

Sans doute faudra-t-il que je le relise un jour.
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Angelo c'est un peu Fabrice del Dongo qui aurait été élevé par la mère de la promesse de l'aube. A part ça j'ai été un peu déçue par ce roman, qui, s'il décrit bien les différentes réactions humaines face à la pandémie depuis le complotisme jusqu'au négationnisme en passant par le croyances les plus absurdes (ça n'a guère évolué depuis) , n'apporte pas non plus la puissance de réflexion que j'en attendais. Je pense que j'ai été un peu trompée par le titre: je m'attendais à un roman contemplatif qui se serait déroulé en majeure partie sur les toits de Manosque, alors que l'épisode des toits n'est qu'un très court passage.
Je déconseille en outre l'édition folio: aucune note alors qu'il y a beaucoup de mots rares et de références obscures à des noms de l'époque, et ne vous risquez surtout pas à lire la 4e de couverture qui raconte l'intégralité (!!!) du roman.
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A la hussarde. le costume d'époque n'est pas indispensable, bien qu'il puisse apporter un piment supplémentaire. C'est la fougue qui caractérise l'acte ainsi nommé. Fougueux ne veut pas dire pour autant bâclé. le hussard doit être impétueux sans être bestial, tenir le rythme, ne pas mollir dans l'action et ne pas défourailler trop précocement. Il ne s'agit évidemment pas de faire dans le systématique. Il convient de choisir le moment et le lieu. Dans une cabine d'essayage, une cage d'escalier, un ascenseur. Sur le toit ? Pourquoi pas. Voilà qui est original.
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Un grand auteur, un grand classique de la littérature française et pourtant je n'ai pas aimé. Je m'attendais à plus de péripéties et à plus d'aventure. Les descriptions des paysages m'ont ennuyé et je n'ai pas bien compris le but de la quête du héros. J'ai quand même eu plaisir à le suivre à certains moments notamment quand il voyage avec la jeune femme. Je n'ai pas trouvé utile non plus les interactions avec certains personnages.

En résumé, un livre qu' il faut lire s'il vous intéresse mais ne vous attendez pas à un grand roman d'aventure.
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