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EAN : 9782070367603
256 pages
Gallimard (09/05/1972)
3.96/5   328 notes
Résumé :
Le grand troupeau descend de l'alpage dans un nuage de poussière rousse, à âcre odeur de laine, de sueur et de terre foulée. Brebis et agneaux épuisés meurent au revers du fossé sans que le berger de tête ralentisse, sans que la coulée du fleuve laineux interrompe son rythme haletant. Pourquoi cette hâte du vieux Thomas à revenir en plaine, alors que l'été grille encore les pentes de la montagne? En ce mois d'août 1914, les hommes sont déjà partis avec leurs chevaux... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
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Jean Giono choisit d'évoquer la guerre en n'en parlant pas. Sur le front, elle s'étale comme un gigantesque carnage, anime les crânes dénudés et redonne vie aux cadavres recouverts de mouches noires ; à l'arrière, ses échos se font entendre à travers la chair avide des femmes esseulées. de l'un à l'autre, le grand troupeau des bêtes chemine -la faute au meneur !


Jean Giono nous fait comprendre les pertes engendrées par la guerre en abaissant l'harmonie qui unit son peuple rural à la terre et aux animaux. L'amour, la faim et le travail ne s'évoquent plus qu'en termes d'appétits morbides voués à la destruction. A la manière des surréalistes, il brandit ses cadavres dans des visions hallucinatoires. Il fait connaître la guerre à ceux qui l'ignorent dans des éclairs de lucidité foudroyants. La technique est d'autant plus efficace que l'écriture de Giono ménage une part considérable de mystère. Ses constructions semblent correctes mais en les observant bien, on relèvera des ellipses ou des attributions étonnantes qui laissent de côté, à moins qu'elles n'induisent le malaise. le Grand troupeau a été amputé dès l'achèvement par son auteur pour n'en garder que l'essentiel, dans une volonté d'épuration et de franchise qui semble hériter de la brutalité des événements. Et malgré tout ça, Jean Giono reste en-deçà de la réalité. Sa manière de surprendre devient rapidement une ritournelle aussi désagréable que la violence à démasquer, et le mystère frôle souvent l'opacité.


C'est à ce moment-là qu'on peut le mieux apprécier le chant rural du Grand Troupeau. Mes références champêtres sont réduites : il me semble pourtant retrouver les ambiances de Georges Sand et de ses romans ou les récits de ceux de mes aïeux qui ont vécu dans la montagne avec les bêtes et les champs. C'est une mélancolie que distille alors Jean Giono, comme s'il avait compris dès la fin de la guerre qu'il ne serait plus possible de vivre comme les paysans de son histoire. La guerre ne serait pas vraiment la responsable mais plutôt un symptôme parmi tant d'autres indiquant la perte des valeurs propres à une communauté et à une époque dépassée. le bélier devient alors le représentant médiatique de l'ancien temps, brandi comme un dieu à l'usage des nouvelles générations. le Dieu de Justice pourrait enfin s'affirmer… Ni optimiste, ni pessimiste, Giono semblerait plutôt soumis au temps, à ses variations et aux peuplades qui subissent et réinventent à chaque fois les artefacts de leur passé. Lire le Grand troupeau aujourd'hui confirme cette intuition que nous avançons toujours en sacrifiant une certaine forme de bonheur primitif.

Lien : http://colimasson.blogspot.f..
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De meurtrissures en atrocités, voilà ce que raconte ce livre qui décrit avec des mots simples, la Grande guerre : la douleur innommable des soldats confrontés à la faim, à la soif, au froid, celle du troupeau des caprins, tout en parallèle, qui doit quitter l'alpage faute de bergers appelés à combattre, la douleur aussi forte des civils, celle des paysans restés au pays, qui doivent affronter la perte d'un être cher, la folie qui frappe , qui gagne peu à peu les plus sensés.
C'est fort, c'est vrai, un témoignage d'un romancier qui a vécu cet enfer.
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« le Grand troupeau » mêle à la tradition provençale des premiers écrits les souvenirs de guerre de l'auteur. Amalgame étrange, mais pas étonnant : le titre l'explique : la veille de la mobilisation, les bergers doivent redescendre des alpages avec leurs bêtes, pour pouvoir prendre leur place dans la grande tragédie qui se prépare : « le Grand troupeau » c'est autant celui qui descend de la montagne, que celui qui va se faire tuer dans les champs de bataille de la Champagne, des Ardennes ou de la Somme.
Dans sa préface aux « Carnets de moleskine » de son ami Lucien Jacques, Jean Giono écrivait :
« Nous « avions fait » les Eparges, Verdun, la prise de Noyon, le siège de Saint-Quentin, la Somme avec les Anglais, c'est-à-dire sans les Anglais, et la boucherie en plein soleil des attaques Nivelle au Chemin des Dames »
Il ajoute : « J'ai vingt-deux ans et j'ai peur »
A la lecture de ces faits de guerre, on se rend compte que Giono n'était pas un « planqué » : aligner les Eparges, Verdun, la Somme et le Chemin des Dames, c'est le genre d'itinéraire qui vous marque pour la vie – à condition d'en revenir vivant.
Giono a donc été un des moutons de ce « grand troupeau ». Et c'est cette étrange et douloureuse transhumance qu'il nous raconte.
Le roman – est-ce bien un roman ? - est construit bizarrement : après une majestueuse entrée en scène avec ce troupeau qui descend des alpages, les scènes de guerre alternent avec les scènes d'arrière-front, au loin, au pays. le contraste entre ces scènes est voulu : elles se répondent d'écho en écho, comme les sonneries aux morts sur les champs de batailles. Dans les fermes désertées par les hommes, les femmes font le travail avec courage et endurance, et le soir retrouvent leur solitude dans le grand lit où la place de l'homme reste béante. Là-haut, on pense aussi aux femmes, mais la guerre est là qui occupe les corps et les esprits : Giono ne fait pas l'historien, (un livre n'y suffirait pas) mais il raconte la guerre à hauteur d'homme : la boue, le sang, la mort, l'amitié, la peur… Tout ce que vous avez vu et lu chez Genevoix, Dorgelès, Barbusse, Chevallier et tant d'autres, y compris chez Remarque et Junger, vous retrouverez tout ici, Giono ne cache rien, pas même les mutilations ni les désertions. Mais c'est pour mieux dénoncer la guerre et ses atrocités : Giono est un pacifiste viscéral (on peut le comprendre vu les endroits où il est passé !).
Et Giono reste romancier. Et Giono reste poète
« le Grand troupeau » est un poème de la terre, de l'eau de l'air, du feu ; le fer y devient un cinquième élément qui remplit le ciel d'ailes meurtrières, et les griffes de la mitrailleuse grattent les bords des trous où se réfugient les proies humaines… Cependant, les couleurs du printemps, l'éblouissement de l'été, le tintamarre du vent d'automne continuent à saouler de vie ceux qui restent fidèles à la voix de Pan. Giono choisit pour son dernier chapitre, d'éloigner les terreurs de l'Apocalypse et de mettre dans la bouche du vieux berger la salutation qui accueille l'enfant nouveau-né dans le monde de la paix, celui où vivent réconciliés les plantes, les bêtes et les hommes (Janine et Lucien Miallet, présentation du « Grand troupeau » dans la Bibliothèque de la Pléiade).
Un Giono indispensable (comme beaucoup de livres de Giono).
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Le grand troupeau
Jean Giono
Folio, 252p


2020 est l'année Giono. Il y a cinquante ans que cet auteur, et quel auteur, est mort.
Je lis donc une de ses oeuvres, le grand troupeau, un roman en trois parties sur la première guerre mondiale, écrit en 1931.
le roman est original en ce qu'il juxtapose, plutôt brusquement, les scènes qui se passent au front, de Verdun jusqu'en Flandres, Bailleul, le mont Kemmel, et celles qui ont lieu à l'arrière, en Provence.
Ce n'est pas un roman d'action. Presque tout est descriptif et lyrique. Il y avait du bel air dans cette matinée : un air jaune tout doré, à demi-chaud, à demi-froid, et il avait de petits gestes, si nerveux à la fois et si légers qu'on se sentait caressé comme de chatouilles. Tout vit, agit, ressent, est doté d'une âme.
Ce n'est pas un roman daté. C'est une dénonciation de la guerre, qui détruit, place le monde dans l'attente, est contre-nature. « l'habitude, l'habitude pour ça ! Non, ça peut pas venir, c'est trop contre nature, trop. » C'est un hymne à la vie, à la chair sensuelle, à la beauté des paysages, au bonheur primitif.
Son ouverture est épique et métaphorique. Un immense troupeau de moutons dévale la montagne. Il n'y a pas assez de bergers pour le conduire. Les autres ont été appelés à la guerre. Il faut descendre. Grondements, piétinements, poussière en feu, souffrance, morts. Un berger donne son bélier à soigner au grand-père d'Olivier, Chabrand, ce tout jeune homme qui est un des protagonistes du roman, dont la famille porte des valeurs gioniennes : Tout ça c'est bien ressemblant à ces Chambrand, beaux parleurs, siffleurs, chanteurs, regardeurs de beaux regards, si peu attentifs aux sous et aux billets et tant attentifs à la bonne manière. Il y a aussi Madeleine, son amoureuse, Joseph , le frère de celle-ci, et Julia, sa femme au corps épanoui, qui veut exulter. le narrateur est implicite, témoin des événements.
Quand la guerre dévaste, la nature -la forêt si belle- protège, et les gens angoissés, dont la détresse désorganise l'école et fait passer les enfants à naître, se rassemblent, pour la veillée d'un corps absent, pour l'amour, pour qu'on se sente humain.
La guerre, ce sont les corbeaux, les rats, la boue, le feu, les morts, les chairs en lambeaux, les corps sur lesquels on marche, la confusion, les cauchemars, la peur, la fatigue, les hommes qui sont comme des bêtes : un se terre comme une bête.Joseph y perd son bras, Olivier se mutile. Casimir est devenu un homme gras avec une jambe en moins. Avant c'était un beau laboureur maigre et dur comme une vieille fève.
La guerre prend tout : On n'a jamais eu l'habitude d'être commandé par les autres, ici. Alors les hommes, alors le blé, alors les moutons, alors les chevaux, les chèvres, tout alors, il lui faut tout !
A l'arrière, la nature est indifférente à la violence humaine. Toute la nature couverte de blés mûr est là, rousse comme du beurre dans le grand bol bleu des collines.
Les lettres vont de l'arrière au front, et du front à l'arrière, précaires, décalées, qui font du bien, qu'on désespère de jamais recevoir, porteuses de mauvaises nouvelles. Car la vie continue, à la guerre et à l'arrière de la guerre.
A la fin du roman, un garçon- oui, c'est bien un homme il a tout, dit son arrière grand-père qui lui a palpé la figue d'entre-jambes- rentre dans le grand troupeau des hommes. le berger, venu voir son bélier, lui fait les présents des pâtres, le vert de l'herbe, les bruits du monde, le soleil, tandis que l'étoile du berger monte dans la nuit.
Giono est un pacifiste viscéral. La guerre, c'est que du mauvais. Il le dit en 31, quand on ne sait pas encore que la suivante est proche.
Cependant, lire un roman de Giono, c'est entrer en poésie panique. On aura vu que la langue est orale, reprenant le parler, et même leur langue particularisée, des hommes simples, les paysans, les soldats, un langage qui vit, dans les ressauts d'un rire plein de colère et de détresse : Et tout Artaban que tu es, si je te secoue, tu perds tes puces pour dix ans, mais surtout elle regorge d'images plus belles les unes que les autres : C'est mûr comme la pêche qui tremble sous une abeille.
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J'ai lu avec intérêt les publications au sujet du " Grand Troupeau ", que je place parmi les plus importants , avec "la Peur" , "Ceux de 14 ", " à l'Ouest rien de nouveau " , " la Main coupée " et " Orages d'acier " .
Certaines notations sont quand même bien sévères , mais elles illustrent une position et cette position est étayée : sans l'approuver , je la respecte .
Bien sûr , on peut penser que ce livre n'est pas bien bâti ( je ne suis pas certaine que l'autocritique de Giono soit à prendre au pied de la lettre : peut-être ce Grand Troupeau ne le satisfaisait-il pas tout simplement car son horreur était inépuisable ? ) , c'est une chose dont on peut débattre , mais au final , ne resteront que les goûts personnels .
Toujours est-il que les grands moments du livre , le parallèle entre les deux troupeaux ( ce qu'il me semble , c'est quil faut de la viande ), la vie de ceux qui sont restés , tout cela est dépeint avec cette merveilleuse écriture , celle qui nous éblouissait de soleil , celle qui nous remplissait le nez de poussière sur les chemins du Hussard .
Là , tout au long du livre , j'ai senti les tripes qui pourrissaient , la sueur des moissonneuses, j'ai entendu grincer les articulations des vieux qui quittaient la treille pour rentrer les blés , j'ai eu les doigts collants de sang et de sanie , j'ai entendu hurler à la mort , j'ai vu arriver le porteur du télégramme .
Mais , une fois encore , tout cela n'est question que d'interprétation personnelle .

Par contre " grand de la littérature régionale " me semble , pour le coup bizarre : qu'est-ce que la littérature régionale ?
Un vague truc accompagné au biniou ?
Une envolée lyrique à la Philéas Lebesgue, le poète en sabots ?
Ou un superbe texte écrit dans une langue régionale , comme a pu le faire Frédéric Mistral ?

Pour moi , Giono , qu'on adhère ou pas à ses positions , que ses écrits soient plus ou moins au goût du lecteur ( ainsi , je n'aime pas sa veine panthéiste , elle m'ennuie ) est au rang des plus grands écrivains de notre littérature et un des plus grands prosateurs en langue française .
Au motif que Mauriac a peint la société du bordelais , que Vialatte parlait du haut de sa Montagne ,que Maupassant a peint la vie du Pays de Caux , en ont-ils pour autant écrit des romans régionaux ?
Eh bien , Pagnol , Albert Cohen ou Giono ont situé de même leurs oeuvres dans des régions très précises , certes , employé des tournures de langage particulières , décrit les paysages de la région où se situait leur roman , mais leur travail atteint une dimension universelle .
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Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Le vieux berger était déjà loin, là-bas dans la pente. Ça suivait tout lentement derrière lui. C'était des bêtes de taille presque égale serrées flanc à flanc, comme des vagues de boue, et, dans leur laine il y avait de grosses abeilles de la montagne prisonnières, mortes ou vivantes. Il y avait des fleurs et des épines ; il y avait de l'herbe toute verte entrelacée aux jambes. Il y avait un gros rat qui marchait en trébuchant sur le dos des moutons. Une ânesse bleue sortit du courant et s'arrêta, jambes écartées. (...) [Elle] regardait les hommes avec ses beaux yeux moussus comme des pierres de forêt. (...)
C'était des bêtes de bonne santé et de bon sentiment, ça marchait encore sans boiter. La grosse tête épaisse, aux yeux morts, était pleine encore des images et des odeurs de la montagne. (...) Les têtes aux yeux morts dansaient de haut en bas, elles flottaient dans les images de la montagne et mâchaient doucement le goût des herbes anciennes : le vent de la nuit qui vient faire son nid dans la laine des oreilles et les agneaux couchés comme du lait dans l'herbe fraîche, et les pluies !...
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Le vieux berger était déjà loin, là-bas dans la pente. Ca suivait tout lentement derrière lui. C'était des bêtes de taille presque égale serrées flanc à flanc, comme des vagues de boue, et, dans leur laine il y avait de grosses abeilles de la montagne prisonnières, mortes ou vivantes. Il y avait des fleurs et des épines ; il y avait de l'herbe toute verte entrelacée aux jambes. Il y avait un gros rat qui marchait en trébuchant sur le dos des moutons. Une ânesse bleue sortit du courant et s'arrêta, jambes écartées. (...) [Elle] regardait les hommes avec ses beaux yeux moussus comme des pierres de forêt. (...)
C'était des bêtes de bonne santé et de bon sentiment, ça marchait encore sans boiter. La grosse tête épaisse, aux yeux morts, était pleine encore des images et des odeurs de la montagne. (...) Les têtes aux yeux morts dansaient de haut en bas, elles flottaient dans les images de la montagne et mâchaient doucement le goût des herbes anciennes : le vent de la nuit qui vient faire son nid dans la laine des oreilles et les agneaux couchés comme du lait dans l'herbe fraîche, et les pluies !...
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Le berger prend l’enfant dans ses bras en corbeille.
Il souffle sur la bouche du petit.
« Le vert de l’herbe », il dit.
Il souffle sur l’oreille droite du petit.
« Les bruits du monde », il dit.
Il souffle sur les yeux du petit.
« Le soleil. »
« Bélier, viens ici. Souffle sur ce petit homme pour qu’il soit, comme toi, un qui mène, un qui va devant, non pas un qui suit. »
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Si Dieu m’écoute, il te sera donné d’aimer lentement, lentement dans tous tes amours, comme un qui tient les bras de la charrue et qui va un peu plus profond chaque jour.
Tu ne pleureras jamais la larme d’eau par les yeux, mais, comme la vigne, par l’endroit que le sort aura taillé et ça te fera de la vie sous les pieds, de la mousse sur la poitrine et de la santé tout autour.
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Regotaz arrêta son pas.
- Dis, garçon, ça te semble pas que je suis fou ?
- Non, dit Olivier.
Il regarda l’homme : les yeux clairs étaient là avec de la peur et ils s’efforçaient de chercher au-delà des mots dans les yeux d’Olivier.
Non, ça ne semble pas. Je t’ai laissé parler. Mais, c’est que je pense comme tu penses ; je suis de la terre, moi aussi. pas encore aussi vieux que toi, mais je sais m’arranger avec l’alentour. Ça, il n’y a que nous qui pouvons le comprendre.
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Denis Infante a publié son premier roman Rousse publié aux éditions Tristram le 4 janvier 2024. Il raconte l'épopée d'une renarde qui souhaite découvrir le monde. Un ouvrage déroutant par sa singularité. Son histoire possède la clarté d'une fable et la puissance d'une odyssée et qui ne laissera personne indifférent. L'exergue, emprunté à Jean Giono, dit tout de l'ambition poétique et métaphysique de ce roman splendide : "Dans tous les livres actuels on donne à mon avis une trop grande place aux êtres mesquins et l'on néglige de nous faire percevoir le halètement des beaux habitants de l'univers."
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