De Jean Giono, j'avais l'image d'un écrivain un peu poussiéreux mais un peu trop contemporain pour être ce que l'on appelle un « classique ».
De lui, je ne connaissais que le hussard sur le toit, grâce, je dois bien l'avouer, à l'adaptation cinématographique avec Juliette Binoche, film qui ne m'avait pas transcendée, loin de là (mais c'était une sortie avec le lycée, ceci explique peut-être cela).
Et bien je peux dire que ma première incursion dans l'oeuvre de Giono a de fortes chances d'être également la dernière.
Je pense tout simplement ne rien avoir compris à ces nouvelles, et en sus, la langue utilisée ici, presque un « patois » local, m'a dérangée. Je me suis ennuyée, j'ai failli m'endormir sur le livre.
Je n'aurais même pas fait de critique de ce recueil si je ne l'avais pas lu dans le cadre du challenge solidaire.
Lu (et subi) en octobre 2021
PRÉLUDE DE PAN de JEAN GIONO
Tout petit livre qui présente 4 nouvelles extraites de « Solitude de la pitié ». La plus importante et la plus savoureuse est celle du prélude de pan qui nous entraîne en bordure du fantastique que tant d'auteurs célèbres ont abordé à un moment ou à un de leur carrière. GIONO est un merveilleux conteur du monde paysan à travers une vision grecque antique à l'oeuvre dans cette nouvelle.
Pour avoir lu regain en troisieme, l'intégrale de Pan maintenant a commencer par son prélude...
D'abord, il faut dire : toute cette équipe de gros hommes, les bûcherons de la taille 72, là-haut près du Garnezier, arrivaient tout droit des hauts bois après cent jours de campements solitaires. Ils venaient de vivre plus de cent jours, je vous dis, avec comme compagnons le ciel et les pierres. La forêt, ça n'était pas leur compagne ; ils l'assassinaient.
Né à Manosque en ...