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Critique de polacrit


La collectionneuse de boules à neige, I Bastardi di Pizzofalcone en langue originale, paru en 2013 en Italie, traduit par Jean-Luc Defromont, a été publié en 2015 par les éditions Fleuve Noir, et réédité en 2016 par les éditions 10/18, dans la collection "Domaine policier".
C'est un roman sombre, qui explore les tréfonds de l'âme humaine, dans ses aspects les plus noirs, les plus misérables aussi: la complexité des rapports humains, la solitude, la détresse et l'égoïsme de notre société moderne: "Elle habite seule dans un deux-pièces où elle a vécu avec sa mère. Ça fait des mois qu'elle ne paie plus le loyer, parce que son allocation de solidarité lui suffit à peine pour se procurer un repas par jour et les médicaments nécessaires à sa survie." (Page 189)...Vue de dos, elle est le portrait du désespoir. Échine voûtée, tête baissée, mèches sales pendouillant comme des feuilles mortes." (Page 190).
Le récit alterne les passages de l'enquête avec les passages en italiques qui dévoilent les pensées que l'on comprend être celles du tueur et de la jeune fille " prisonnière", configuration qui existait dans La méthode du crocodile, première enquête de l'inspecteur Lojacono.
L'originalité de ce roman réside dans l'histoire du commissariat de Pizzofalcone suite à l'énorme scandale de corruption qui avaient contraint les autorités à destituer une grande partie de ses membres, remplacés par les "rebuts" des commissariats de Naples, dont Lojacono. La psychologie des personnages y est remarquablement fouillée.
L'intrigue:
Quelques mois après l'affaire relatée dans La Méthode du crocodile, qui "l'a réhabilité professionnellement mais l'avait rendu impopulaire auprès de ses collègues: il ne connaissait pas la ville, ne disposait pas de réseau d'informateurs, mais s'était pourtant payé le luxe, avec sa seule logique, de trouver la solution d'une série de crimes aussi complexes, damant le pion à la préfecture acculée au mur par la presse et l'opinion publique." (Page 12). Evidemment, après cet exploit, le commissaire di Vincenzo ne pouvait décemment pas le laisser croupir au service des plaintes. Mais le commissaire Palma, le nouveau chef du commissariat de Pizzofalcone, qui l'avait rencontré lors de l'affaire du "crocodile", l'a demandé expressément comme collaborateur.
Alors que Lojacono vient de prendre ses nouvelles fonctions à Pizzofalcone, Cécilia de Santis est brutalement assassinée, la nuque brisée par une boule à neige de sa collection. Certains objets en argent ont disparu, mais ni les bijoux coûteux, ni le presse-papier en or. le voleur a-t-il été dérangé? Ou a-t-on voulu faire croire à un vol afin de masquer un crime prémédité? Mais par qui? Et pourquoi?
Lien : https://legereimaginarepereg..
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