C'est reparti pour un nouveau comité de lecture bande dessinée du côté de ma bibliothèque. Et j'attaque direct par une BD jeunesse. Une « première BD » même, comme on appelle celles qui peuvent être lues par les plus jeunes.
Azil, c'est l'histoire d'un ours en peluche qui a été perdu en mer et qui, après avoir été retrouvé par un instituteur, devient la mascotte d'une classe. Et chaque week-end, il part chez l'un ou chez l'autre des élèves. Cette fois, c'est chez Gaëtan Becpincé qu'il va. Et nous suivons ces deux personnages tout au long de leur journée. On pourrait penser qu'il s'agit d'une petite histoire très anodine pour plaire aux enfants. Au premier coup d'oeil, c'est le cas. Et puis très vite, on tombe sur un cliché : celui qu'on peut avoir sur les gitans. Et tout de suite après, ce cliché est mis à mal par la rencontre entre Gaëtan (et Azil) et Nino, un petit garçon gitan. Celui-ci les emmène dans son camp et nos deux compères se rendent qu'en fait, les gitans ne sont pas comme ils l'imaginaient. Peut-être que je me trompe, mais j'y vois là comme un message de tolérance, une façon de dire qu'il faut faire attention aux préjugés parce qu'ils peuvent se tromper. J'ai trouvé ça intéressant, cette façon d'amener ce message à travers la petite histoire anodine d'un enfant avec son ours en peluche.
Les dessins sont très doux. Ils ont un petit côté enfantin qui pourrait faire penser à un album. Les visages sont ronds, et Azil est vraiment trognon. Et ces grandes vignettes avec peu de textes sont un bon moyen pour les enfants de passer de l'album à la BD. Il y a de belles couleurs, joyeuses et chaleureuses.
Une petite BD bien sympa donc. Une façon de bien commencer ce comité de lecture.
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