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Critique de bdelhausse


Qui l'eût cru? Blueberry arrive à persuader Cochise de parlementer avec le Père blanc...

Oups, je déflore un secret? Pas vraiment. Personne ne peut douter que l'opinâtre lieutenant va arriver à ses fins. D'ailleurs, un petit coup d'oeil à l'Histoire permet de voir que Cochise est mort en 1874, soit pas loin de 10 ans plus tard que le moment où se déroule l'action de ce tome.

Cela dit, le tome 5 se termine alors que Blueberry et Mc Clure arrivent en vue du fort et se disent que le Général Crook n'a pas encore levé le camp pour aller affronter les tribus indiennes sur le pied de guerre. Un certain suspense est préservé, d'une certaine manière. Que Cochise ait un peu enterré la hache de guerre, soit... mais que réserve l'avenir?

La BD se déroule de manière extrêmement linéaire. Pas de réelle surprise. La dialectique est connue. Blueberry se met dans les embrouilles les plus noires, mais il s'en sort. Mc Clure écluse tout ce qui fait plus de 40° et qui passe à sa portée. Les méchants sont très méchants. Etc.

L'épisode de la mine où El Gobernador a stocké les armes et munitions est un grand moment, certes. Des scènes incroyables où le trait de Giraud est mis à l'épreuve. Même dans les scènes de nuit, il arrive à une belle netteté et c'est plaisant.

Personnellement, je trouve les aventures de ce tome 5 en-dessous de ce qui a été livré jusque là. J'ai une impression de vitesse, de bâclé, de "il-faut-bien-trouver-une-fin"... et hop! on boucle. Il est possible que mes connaissances en westerns des années 50 et 60 m'empêchent de m'immerger complètement dans l'action... Merci à Monsieur Eddy et à sa Dernière Séance...

Mais Charlier est finaud. Au cours des 5 tomes qui constituent "les guerres indiennes", il a réussi à semer plusieurs pistes qui peuvent constituer autant de suites. Graig, les Sudistes, Armendariz, les bandits mexicains... Amis ou ennemis, Blueberry ne laisse pas indifférent partout où il passe.
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