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Critique de raton-liseur


Je me souviens avoir lu cette bande-dessinée pour la première fois il y a plus de 15 ans, prêtée par l'oncle à qui je suis encore aujourd'hui reconnaissante de m'avoir fait découvrir que la BD ne se limite pas aux gags de Boule et Bill ou aux aventures un peu manichéennes (mais que j'apprécie aussi !) de Tintin !
Je ne pourrais me lancer dans une explication de texte de l'Incal, qui a un peu tendance à partir dans tous les sens, et qui s'appuie sur des principes d'alchimie et de tarot (je crois la quatrième de couverture sur parole sur ce point, incapable que je suis ne serait-ce que de repérer de telles allusions). Si ce livre a marqué un tournant dans l'histoire de la bande-dessinée, il me parait maintenant un peu daté car très empreint de ce caractère onirique et syncrétique qui a marqué les années de sa création.
Un mot sur l'histoire tout de même, bien que ce soit un exercice périlleux que de tenter d'en faire un résumé. John Difool, minable détective privé de classe “R”, se retrouve sans le vouloir dépositaire d'un objet étrange qui attire les convoitises de tous les assoiffés de pouvoir de la galaxie. Après moult péripéties, ce sont 7 vaillants parfois bien improbables qui se retrouvent unis dans la protection de l'incal. Au-delà de sa forme parfaite qui allie les contraires, qu'est-ce que l'incal ? Une source de sagesse ? Une divinité ? Chaque lecteur pourra apprécier à sa façon et faire ses propres interprétations…
Pour ma part, j'ai retrouvé avec plaisir ces personnages qui m'ont accompagné pendant quelques heures. Si je ne suis pas certaine de comprendre le message de Jodorowsky et de Moebius (me demandant même, sacrilège, si, au fond, il y a réellement un message à trouver…), on est dans un univers loufoque, marqué par une imagination débordante, et il n'en faut pas plus pour passer une bonne après-midi, surtout lorsque l'on aime les héros qui ne sont pas tous gentils tous bons, car ce n'est pas un euphémisme que de dire que John Difool est un héros malgré lui et qu'il préfèrerait une petite planète-plage avec une homéo-pute que de devoir, encore et encore, sauver le monde et la galaxie !
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