Ultralazer, tome 1 : Horb et Bouko

À l'image de Miyazaki, ce trio nantais nous propose une bande dessinée de science fiction qui s'apparente plus à un univers de Fantasy.
Trois auteurs pour ce livre, un scénariste, un co-scénariste et dessinateur pour les personnages et un dessinateur pour les décors. C'est une pratique assez peu courante, même si dans les années 60/70, Bob de Moor pour Tintin et les Picaros, Roba dans l'épisode de Spirou “Les petits formats” (Spirou et les hommes bulle) et d'autres se prêtaient à cette pratique... mais leur nom n'était alors pas mentionné.
Ici, comment ne pas mettre en avant le rôle du décorateur. Personnellement, je suis fan d'Yvan Duque que je suis depuis un moment sur internet. Il y a chez lui, ce mélange de naïveté avec une inventivité, un onirisme débordant, une simplicité dans le trait au service d'une richesse créatrice merveilleuse, une utilisation poétique de la couleur… j'adore sa manière de représenter un arbre, une feuille, un rocher, une maison, chaque tache de couleur utilisée est juste celle qu'il faut, les formes qu'il propose sont simples, presque symboliques et pourtant jamais vues, très originales, bref, c'est beau et ça fait rêver, voyager...
https://www.behance.net/gallery/49458533/Crab-Islands
Avec tant de qualités, ce que l'on met autour ne peut que fonctionner. Et c'est en effet le cas (maintenant, suis-je encore objectif ?). La planète Topoï est un monde merveilleux, les animaux mangent des cristaux, il y a d'étranges êtres poissons, tétards... et un jour, venus d'une autre planètes, les busards viennent envahir et massacrer. Horb, gardien du roi des bêtes et Bouko, son destrier cervidé vont tenter de sauver le roi, leur planète, et pourquoi pas l'univers… Poursuivi par les busards, ils vont se lancer dans la quête de l'Ultralazer.
Si l'histoire est assez classique, la symbiose avec le graphisme lui confère une aura particulière. Cette lecture, c'est voyager dans le rêve, c'est là que le Fantasy prend tout son intérêt, un monde naïf, idéalisé, et finalement assez cruel et rude, avec des personnages attachants, des idées originales et une grande fraîcheur d'ensemble.
J'espère que cette série nous mènera loin, déjà elle me tient à coeur.

J'ai été un peu déboussolée au début par Horb et son compagnon Bouko. Petit à petit, on s'habitue à ce monde avec des créatures mystérieuses, des buzards avec un étrange roi des bêtes. En même temps, j'ai trouvé l'univers d'Ultralazer original et bien développé, les dessins sont très colorés et très attractifs pour les plus jeunes (ma fille a beaucoup aimé). Ca reste tout de même une lecture très agréable. A poursuivre pour connaitre le suite (ou dénouement) de l'histoire.

Je dois avouer avoir commencé Ultralazer une première fois... Et l'avoir délaissé un petit temps, à cause d'occupations et lectures personnelles, mais aussi parce que le début ne m'avait pas assez captivé pour me tenir en haleine. Pourtant, j'ai bel et bien mis 4/5 à la BD...C'est parce que, devant la lire dans le cadre de Masse Critique et surtout charmé par les dessins, je me suis replongé dedans... Jusqu'à la dévorer !

Ultralazer souffre selon moi de quelques défauts, à commencer par un scénario inégal. Certaines parties s'enchaînent à toute vitesse, profitant d'un rythme soutenu, d'un enchaînement de rebondissement passionnant... presque trop rapides. Quelques ellipses ou raccourcis m'ont semblé, parfois, saccader l'intrigue. À l'inverse, le début m'a semblé un peu long, en tout cas difficile. En voulant faire une entrée in media res dans l'histoire, l'auteur complique un peu la découverte des personnages et de leurs particularités. de plus, certains éléments de cet univers sont par contre présentés de façon un peu trop descriptive et explicative.

Néanmoins, je me suis quand même laissé embarquer par cette aventure qui est tout bonnement palpitante. Les personnages cartoonesques sont très drôles et dynamisent l'histoire tout en la rendant plus légère. Bien que s'adressant à la jeunesse avec un traitement coloré et amusant, cette intrigue effleure en effet des thématiques assez denses : les conflits de territoire, la perte de l'autre, la dévotion pour une cause et une mission auxquelles on croit... On a presque envie parfois que les auteurs aillent plus loin dans ces thèmes et proposent une vision plus forte de l'univers qu'ils construisent. On ne comprend pas exactement qui sont ces méchants qui débarquent soudainement, par exemple. Mais ce n'est qu'un premier tome, je suppose que la suite nous permettra d'explorer plus encore ce monde qui est d'ailleurs cartographié sur les pages de garde du livre !

Les dessins, enfin, car je me suis gardé le meilleur pour la fin de cette critique (qui semble hasardeuse mais ne l'est pas tout à fait !), sont un bonheur pour les yeux. C'est, à dire vrai, une des raisons pour lesquelles je voulais lire cette BD. Je connaissais le dessinateur des décors, Yvan Duque, pour son très bel album publié chez Thierry Magnier, et avais hâte de le découvrir dans ce nouveau genre. Et c'est une réussite. Son trait épais, bariolé et apaisant nous immerge intensément dans un univers qui en devient particulièrement chaleureux. Il retranscrit qui plus est astucieusement les différentes aventures ou contrées que traversent les personnages avec des ambiances colorées différentes mais toujours agréables. le trait de Maxence Henry qui croque pour sa part les personnages, se marie très bien avec ce premier illustrateur en proposant des personnages, comme je l'écrivais plus haut, expressifs, amusants et plein de vie.

Vous l'aurez compris : si l'histoire et le scénario de cette bande dessinée ne m'ont pas totalement convaincu, cela reste une lecture passionnante et surtout superbement colorée. J'ai finalement très envie de lire la suite de cette aventure qui ne manque pas de surprises...

BD jeunesse toute pimpante en couleurs, j'ai craqué sur le côté nature de la couverture et j'ai bien fait ! Après un début un chouia rébarbatif avec Kabiyo, j'ai aimé la relation entre Horb et Bouko et tout l'univers si verdoyant avec le roi. C'est rond, c'est parfois doux mais attention ça a son lot de combats et de violences. Un Nausicaa digne de mon fabuleux réalisateur adoré Miyazaki. J'ai hâte de lire le suivant et voir ce qui va advenir de cette équipe entourant Horb. Elle s'est formée très vite, ce qui est bien surprenant mais à voir comment cela est manié par la suite.

Je remercie les Editions Delcourt et Babelio pour ce magnifique livre car comme je suis une véritable enfant je me suis émerveillée de la présentation du titre argenté qui brillait de mille feux et l'histoire m'a enchanté.
Sur la planète TOPOI les gens vivent heureux car il y a le roi des animaux et un gardien qui veille à ses besoins car sur Topoi il y a des pierres des toutes sortes et certaines nourrissent le roi. Mais un jour débarque les Buzards : ils massacrent tout sur leur passage, brulent les villages et ils veulent le roi pour le sacrifier mais heureusement que le gardien est là pour le protéger et pour Orb et Bouko commencent une longue traque mais aussi la rencontre de gens qui vont les aider et protéger le roi des animaux mais plus la chasse dure et plus vite la planète Topoi court à sa perte, que vont devenir nos amis et le roi qu'ils doivent protéger ? Retrouveront ils l'Ultralazer qui doit les débarrasser de ces méchants Buzars ? Car bien sur il est bien cacher.
J'espère que ce commentaire va vous donner envie de le lire.
A bientôt mes amis