[E]n Bavière, j’eus de bons camarades ; j’eus, dans une lumière acide, sous un vent mordant, sous un ciel ténu, d’énormes camarades ; deux à la brasserie de la Bêche, deux à la brasserie des Franciscains, deux à la brasserie Royale ; amis qui vidaient lentement leur cruchon, sans beaucoup de rêves peut-être, sans beaucoup de vertige ni de frénésie : mais la bière, après tout, n’est pas de l’opium.
Mourir n'est rien, il s'agit de ne mourir qu'une fois.
— Inutile, Simon, de t’encourager au travail. Ou tu travailleras, ou tu te passeras de pain. Cela est ton affaire et je ne m’en mêlerai plus. S’il te plaît de mourir au pied d’une borne kilométrique, couvert de haillons, libre à toi…
Dans le sous-sol d'une boulangerie un grillon chante, et on voudrait l'en faire sortir, comme de son trou avec un chaume, en fouillant de la canne dans le soupirail.
Dans ce petit cercle discoureur et français j'étais aussi en sûreté contre mon amour que contre un sentiment hindou, un goût chinois.
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Les Jeux olympiques de littérature
Louis Chevaillier
Éditions Grasset
« Certains d'entre vous apprendrez que dans les années 1912 à 1948, il y avait aux Jeux olympiques des épreuves d'art et de littérature. C'était Pierre de Coubertin qui tenait beaucoup à ces épreuves et on y avait comme jury, à l'époque, des gens comme Paul Claudel, Jean Giraudoux, Paul Valéry et Edith Wharton. Il y avait aussi des prix Nobel, Selma Lagerlof, Maeterlinck (...). C'était ça à l'époque. C'était ça les années 20. Et c'est raconté dans ce livre qui est vraiment érudit, brillant et un vrai plaisir de lecture que je vous recommande. »
Marie-Joseph, libraire à La Procure de Paris
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