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Marie-France Girod (Traducteur)
EAN : 9782226221421
229 pages
Albin Michel (04/05/2011)
3.92/5   6 notes
Résumé :

"Avant de mourir, l'anthropologue Margaret Mead a exprimé la crainte qu'en glissant vers un monde plus homogène, nous ne soyons en train de jeter les bases d'une culture moderne générique et informe, qui n'aurait pas de concurrente. Elle redoutait que toute l'imagination humaine ne soit contenue à l'intérieur des limites d'une unique modalité intellectuelle et spirituelle. Son pire cauchemar, c 'était que nous nous ... >Voir plus
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critiques presse (3)
LeMonde
28 juin 2011
A ses yeux, la disparition de ces sociétés n'est pas seulement une atteinte aux droits des hommes à la vie, mais la perte d'une possibilité de choisir un autre rapport à l'environnement. C'est pourquoi la curiosité qu'il veut susciter pour ces sociétés est le point de départ d'une conversion intellectuelle, voire spirituelle, conduisant à voir autrement nos problèmes écologiques.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeSoir
18 juin 2011
L'idée-force de son ouvrage est que les peuples qu'il nous présente « nous apprennent tous qu'il existe d'autres options, d'autres possibilités, d'autres façons d'interagir avec la planète. »
Lire la critique sur le site : LeSoir
LaLibreBelgique
14 juin 2011
Des Andes à la Polynésie, du Groenland au Sahel, nous lirons avec un enthousiasme contagieux l’histoire d’un monde en feu qui emporte avec lui des plantes et des animaux, des savoirs traditionnels et une sagesse visionnaire.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Les Penan [peuple de chasseurs-cueilleurs à Bornéo] considèrent que la richesse, c'est la force des relations sociales entre individus, dans la mesure où tous seraient pénalisés si ces liens venaient à s'affaiblir ou à se distendre. Qu'un conflit conduise à un schisme et à une séparation prolongée des familles, et les deux groupes, manquant de chasseurs, risqueraient de connaître la famine. C'est pourquoi la critique directe d'autrui est mal considérée chez eux, comme dans de nombreuses sociétés de chasseurs-cueilleurs. Priorité est toujours donnée à la solidarité dans le groupe.
[...] Et lorsque, quelque temps après ma visite, des Penan sont venus au Canada pour faire campagne en faveur de la protection de leurs forêts, rien ne les a plus impressionnés que la présence de sans-abri. Ils ne parvenaient pas à comprendre comment une chose pareille pouvait exister dans une ville aussi riche que Vancouver. [...] pour les Penan, un seul pauvre est la honte de tous. Dans leur culture, il n'est pire transgression que le sihun, un concept qui correspond par essence à l'idée d'échec dans le partage.
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Ce n'est pas dénigrer notre mode de vie que de s'émerveiller devant d'autres cultures. C'est reconnaître humblement que d'autres peuples, qui ne sont pas non plus sans défauts, apportent leur contribution à notre héritage commun, le répertoire humain d'idées, de croyances et de processus d'adaptation qui a permis à notre espèce de prospérer. Il suffit d'admettre cette vérité pour ressentir viscéralement la tragédie inhérente à la disparition d'une langue ou à l'assimilation d'un peuple. Perdre une culture, c'est aussi perdre quelque chose de nous-mêmes.
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Ainsi, pour les actuels habitants des forêts du Piraparana, tout, dans le monde naturel, a un sens et une signification cosmologique. Chaque rocher, chaque cascade est habitée par une histoire, et le monde végétal et le monde animal sont les manifestations physiques d'une même essence spirituelle.
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Chaque élément du monde naturel possède une importance supérieure, de sorte que même l'animal le plus modeste peut être considéré comme un professeur et que le moindre grain de sable reflète l'univers.
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Un enfant élevé dans la croyance qu'une montagne est la demeure d'un esprit protecteur sera un être profondément différent de celui éduqué dans l'idée que cette montagne est une masse rocheuse inerte propre à l'exploitation minière.
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