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Critique de Arthore


Premier destin des 4 que Giroud une nouvelle fois, comme dans le Décalogue, va nous amener à suivre. le point d'ancrage cette fois-ci : un "quintett" sur une base aérienne de la zone neutre de Macédoine à l'automne 1916.

Dora Mars est donc la première à entrer en scène. Elle rêve de gloire et de prince charmant qui va prendre la forme d'Armel, séducteur invétéré, rencontré un soir à Paris durant l'une de ses permissions. Il est pilote d'avion à Pavlos. Aussi Dora ne va pas hésiter, quelque mois après son coup de foudre, à répondre positivement au Théâtre des Armées qui lui demande de s'engager pour soutenir le moral des troupes d'autant que Pavlos est l'une des destinations qui lui est proposée.
L'histoire de leur retrouvailles, de l'exploit de Dora Mars à bord du Bréguet n'ont rien d'exaltant pour le lecteur.
Bien que le récit soit basé en grande partie sur la réalité et nous fasse découvrir ou redécouvrir l'une des figures du music-hall, on aurait pu s'attendre à quelque chose de plus riche.

Giroud, comme dans le décalogue, va prendre pour chacun des 4 albums un dessinateur différent. Ici Bonin. Autant j'ai adoré son dessin dans Amorostasia, autant ici son côté anguleux me semble en décalage avec l'histoire et son atmosphère.

Néanmoins, le principe de Giroud étant intéressant, et sachant rencontrer un dessinateur différent, je vais me plonger dans la lecture du 2ème tome et l'histoire d'Alban Méric, spécialiste d'histoire byzantine.

Dernier point pourquoi Quintett (et non quintette à la française ou quintet à l'anglaise?? C'est une idée du clarinétiste, le groupe tenant à la fois du jazz band et de la formation classique ayant donc choisi cette graphie... peu orthodoxe.
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