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sur 2298 notes
Ciao bella ou bien encore bella ciao, nous avons presque tous en tête le rythme caliente de O bella ciao, bellaciao, bella ciao, ciao, ciao, voici donc un roman rafraîchissant, simple (très, trop?), mais sans haute voltige littéraire.

Anna, femme moderne, mariée, mère de deux jeunes enfants entreprend une thérapie pour tenter d'exorciser ses démons et surtout ses peurs. C'est que la Anna, elle a peur d'à peu près tout. Pas de bisous non non pitié, ça grouille de bactéries et bonjour la gastro après, on oublie la piscine, faudrait pas mourir d'un cancer des pieds. Hypochondriaque jusqu'au bout des ongles, rien n'est simple pour Anna.

Une psychologue qui commence avec les fameux « hum-hum » et finira par s'attacher à ce brin de femme qui se livre et se délivre au fil des séances de ses petits et gros chagrins, quelques fleurs par ci par là de bons souvenirs, de jolis rêves et projets (un blog, un roman).

Anna est aussi une grande nostalgique de son premier amour : l'Italie. Je pensais que la photo de couverture représentait les cinque terre mais non, il s'agit du très beau village de Positano sur la baie almafitaine (à voir absolument, une des plus belles régions italiennes à mon sens).

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce roman. le style d'abord. C'est un peu écrit comme ça parle. C'est très (trop) léger. Et le trop léger devient parfois très lourd si vous me suivez. L'humour traverse ce roman. Il en fera rire certains, sourire d'autres. Pour ma part, je l'ai trouvé tendre mais aussi niais, enfantin, trop facile, répétitif ou lourd.
L'héroïne devient néanmoins attachante au fur et à mesure même si j'aurai préféré la sentir plus italienne cette Anna, y lire plus d'anecdotes sur ce beau pays. Les références à Grimaldi et Ferrante m'ont aussi un peu dérangée.

Pour finir, non, ciao bella ne m'a pas donné envie de parler avec les mains, de rire de tout ou d'enfourner une énorme assiette de spaghettis al dente.
Un roman rafraîchissant sans être du développement personnel, un peu feelgood, un peu léger, un premier roman qui trouvera son public je n'en doute pas.
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Anna va chez la psy.

Elle lui raconte sa vie. Cette tristesse qu'elle cache à grands coups de colère. Son fils. Puis sa fille. Ses origines, sa belle Italie. Son père, violent. Sa mère, victime peut-être. Elle se raconte et nous offre sa vie sur un plateau.

Nous sommes dans le cabinet du psy et on écoute Anna. D'une oreille attentive. Parfois émue, souvent amusée. Car Anna n'a pas la langue dans sa poche. Elle se raconte avec un naturel désarmant et beaucoup d'entre nous se retrouveront dans le portrait de cette maman moderne.

La thérapie et ces dialogues enlevés durera plusieurs années, le temps de suivre Anna et ses colères jusqu'au bout.

Je ne connaissais que très peu Serena Giuliano, honte à moi ! Ne la suivant pas spécialement sur ses réseaux sociaux, j'ai pu lire son livre sans aucun à priori. J'ai découvert une sacrément jolie personne. Avec une voix. Qui porte. Et qui a de belles choses à dire.

Elle évoque les réseaux sociaux, sa vie de maman, l'amour, le racisme ordinaire, le sexime ambiant, les séries télé, la maternité ... Toutes ces choses qui vont sa vie, qui font notre vie. Avec une plume alerte, énergique, vivante et surtout sans prétention.

Elle offre à lire un beau portrait de femme. le sien. On est entre roman et autobiographie. Elle offre un livre où chacun peut se reconnaître et arrive pourtant à rester unique. Preuve d'un vrai talent. Beaucoup de sujets évoqués, une nana de son temps pour qui la journée de la femme n'est pas que l'occasion d'un bouquet de roses …

Un ton, une plume, une ardeur de vivre …

J'aime souvent parler de famille ici et j'ai trouvé ici un nouveau membre de cette belle famille de coeur. Qui se nourrit d'une certaine forme de sincérité, qui peut faire pleurer de rire ou d'émotion. Car on est souvent entre les deux dans ce joli livre …Comme dans nos vies …

Le livre est maintenant dans toutes les librairies et je lui prédis un joli succès au vu de la belle notoriété qui entoure Serena sur la toile (oui, je me suis quand même renseigné). Mais au-delà de l'image, il y a celle qui existe vraiment, tellement sincère et pleine de sa vérité.

Bienvenue Séréna Giuliano parmi ces plumes qui rendent plus belle la vie des gens ! Simplement, juste en se racontant. Et ça, ce n'est pas donné à tout le monde …

Ciao Bella ! Viva a te e ti auguro tanta felicità!

(Ce passage a été gentiment traduit par Google Traduction, pas la peine de venir me dire que ça ne veut rien dire !)

Lien : https://labibliothequedejuju..
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JE PENSE [avec effroi qu'il pourrait arriver le pire à mes enfants],
DONC JE SUIS [la plus inquiète des mères, alors sûrement la plus aimante].
Vraie angoisse mâtinée de mauvaise foi et de fausse modestie ?

'Ciao Bella', c'est l'histoire d'une jeune maman qui doutait, qui paniquait, qui crise-d'angoissait et qui allait voir une psy pour apprendre à vivre avec toutes ces entraves, voire à s'en libérer.
Elle a découvert qu'elle aimait écrire, a donc ouvert un blog, et avec leurs petits pouces levés bien haut, ses milliers d'abonné(e)s l'ont convaincue qu'elle avait du talent. Une éditrice l'a remarquée et a proposé de la publier. Sans doute davantage pour son potentiel commercial, que pour la qualité de sa prose et de ses réflexions.
Une auteur célèbre de romans qui font du bien à l'âme (celle qui dit que demain est un autre jour, et que ta vie recommence là) est devenue son mentor, sa grande amie, à la vie à la mort de leurs carrières...
En route pour l'aventure, les salons, les dédicaces, les plateaux TV, et au diable les fâcheux qui trouvent ça pas terrible et s'étonnent d'un tel succès. Ils sont jaloux, sûrement, ça ne peut pas être autre chose.

La jeune femme a ainsi pu quitter son job 'merdique' (c'est elle qui le dit) d'employée de banque - un poste où elle avait le temps d'écrire (qui a dit que c'étaient les fonctionnaires qui faisaient des trucs persos sur leur temps de travail ?)...
A elle la belle vie, elle va pouvoir satisfaire ses péchés mignons, aller siroter des mojitos avec ses copines, acheter des godasses "qui coûtent un rein" (sic).
Je ne sais plus si j'ai précisé qu'elle utilisait des expressions très originales et "à mourir de rire" ? 🤨🤔😕


D'autres blogueuses ont connu un parcours identique. Et la conversion est rarement heureuse.
Gare au lecteur qui a accepté par erreur l'invitation.
Certaines ont beau être de grandes lectrices, avoir suivi des études de lettres, elles perdent singulièrement leurs exigences littéraires et leur discernement quand elles passent de l'autre côté. Bah, une mini-gloire éphémère mérite bien quelques concessions. C'est un peu comme la téléréalité : ça peut valoir le coup de tenter, ça flatte l'ego, et certaines tomberont un peu moins vite dans l'oubli.

Voilà comment je vois ce livre.
Déjà vu, lourd, exagéré, démago - mais censé être drôle et décomplexant.
Avec une famille dysfonctionnelle, un père violent, joueur.
Et aussi : des saveurs italiennes et une grand-mère géniale, dedans - ça marche fort, ça. D'ailleurs mon petit oeil jeté sur la 3e de couv me dit que la suite sera centrée sur la formidable aïeule restée au pays. Succès commercial assuré.

On tombe de haut quand on s'attendait, au vu du titre, à de la bonne littérature italienne contemporaine - enfin c'est ainsi que je considère Silvia Avallone, Niccolò Ammaniti, Elsa Ferrante...

Sinon, si on veut lire des préoccupations élevées, enlevées et constructives de femmes qui doutent du cumul des mandats (maman + compagne + femme active), on peut se tourner vers Amandine Dhée ('La femme brouillon', 'A mains nues') et Carole Fives ('Tenir jusqu'à l'aube').
Je préfère l'autodérision sobre, sans outrance, réfléchie, qui ne prend pas le lecteur pour un crétin avec une accumulation de poncifs.
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Ce livre n'est pas de la haute littérature. Ce n'est pas une oeuvre extraordinaire et incontournable.
Ce livre n'est, à mon avis, pas un roman. C'est plutôt une suite de minuscules chapitres, dont le fil conducteur est la succession des séances d'Anna chez la psy, fil conducteur assez léger.
Maizalors... késako ?
Ciao Bella, c'est le journal intime d'une névrosée qui se soigne, une succession de petites chroniques qui racontent la vie d'Anna.
La structure se répète tout au long de l'ouvrage : un dialogue avec la psy suivi d'une histoire actuelle ou de souvenirs d'autrefois.
Certains passages sont drôles, très drôles, et j'ai ri de bon coeur. À d'autres moments, j'ai été touchée, et l'ensemble a donné une lecture agréable, légère et vite avalée. Un peu trop vite, peut-être.
Je ne connaissais pas du tout Serena Giuliano et je remercie l'éditeur le cherche midi pour l'envoi de ce livre, ainsi que Babelio pour la rencontre avec l'auteur.
J'y ai fait la connaissance d'une jeune femme charmante et simple, et ce moment partagé fut bien agréable.
J'ai compris les motivations qui l'ont conduite, après le succès de son blog, à écrire ce livre.
J'ai eu la surprise de découvrir qu'être italienne ne signifiait pas forcément être ultra exubérante, même si les textes assez pétulants de Ciao bella le laissaient présager. Disons que Serena Giuliano est italienne... à l'écrit, et plus réservée à l'oral !
En tout cas, sa timidité sincère était très touchante.
Au vu de l'engouement général que j'ai constaté lors de la rencontre, et des critiques dithyrambiques que j'ai lues, je me dis que je ne suis pas la cible idéale de ce genre de livre : question de génération, d'habitudes ou tout simplement de goûts ?
Je ne suis aucun blog, et cet ouvrage assez proche de cette forme de communication est sans doute fait pour d'autres lectrices. Car si ma lecture a été agréable, ça ne fait pas pour autant de Ciao bella le coup de coeur que beaucoup décrivent.
Très bien fait, Ciao bella n'est pas le livre du siècle, n'exagérons rien ; je lui prédis toutefois un beau succès. Succès mérité, car je lui reconnais de belles qualités.
Il m'a souvent fait rire, émue parfois, et beaucoup de mamans se retrouveront dans ce que raconte Anna, dont les histoires sont quelquefois universelles.
Sans oublier ce délicieux parfum d'Italie !
Ciao bella, ciao Anna, evviva l'Italia!
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Quel bonheur que cette lecture surtout que de mon côté dernièrement cela n'a pas été la folie niveau lecture!

J'ai aimé suivre Anna dans son journal, ses séances avec sa psy, sa folie, son humour. Je l'ai suivi avec bonheur durant les différents étapes de sa vie ses amitiés, le retour à son pays d'enfance étant également d'origine méditerranéenne j'ai retrouvée beaucoup de similitudes avec mon vécu concernant notamment la nourriture, la convivialité etc...

Pour une fois j'ai même volontairement ralenti ma lecture pour ne pas finir ce livre trop rapidement et il est aussi drôle qu'émouvant.

Un style direct sans fioritures ou Anna écrit son journal comme si elle parlait à sa meilleure amie ce qui ne fait que renforcée l'empathie et la proximité que l'on peut ressentir pour elle


Une très belle lecture et vivement la rencontre avec Serena dans les locaux de Babelio!
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A travers des conversations avec sa psy Elisabeth (qu'elle appelle Lizy), on apprend à découvrir Anna, cette jeune mère d'origine italienne qui a peur d'a peu près tout, hypocondriaque, qui nous livre sa vie avec beaucoup d'humour. Elle revient sur son enfance en Italie, nous parle de sa nonna à qui elle est très attachée, de son père qu'elle voyait battre sa mère,…

Certains le trouveront trop léger, moi il m'a fait passer un agréable moment. Il m'a permis de me déconnecter quelques heures et ça m'a fait du bien. Un roman court de 260 pages parfait pour un après midi d'été. Il se lit très vite, le style est fluide, l'écriture moderne et certains passages donnent vraiment le sourire. Il met en avant que l'enfance joue un rôle primordial dans notre vie d'adulte mais que nous ne sommes pas nos parents ! (pas toujours facile de l'intégrer)
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C est toujours plus compliqué, pour moi, de faire la critique d un livre que je n ai pas vraiment apprécié ... qui plus est quand il s agit d un premier roman donc aucun point de comparaison.
Bon allez, je me lance quand même !
Ce qui m a attirée vers ce roman, d abord, c est sa couverture et toute la symbolique qu elle représente. Un bel iceberg plutôt original du fait qu il soit verdoyant dans sa partie émergée. Une couverture, donc, qui colle parfaitement à l histoire : une jeune femme, Anna, enceinte de son 2ème enfant, se retrouve face à une psychologue car victime de terribles angoisses ... le moment est venu, pour elle, d affronter ses blessures d enfance, la partie sombre et immergée de l iceberg ...
Alors voilà, je me suis accrochée jusqu à la fin mais non, rien à faire je n ai pas réussi à rentrer dans l histoire ! Sans doute l écriture un style « parlé » qui justement ne me « parle » pas ! l'héroïne aussi que j ai trouvé trop stéréotypée : la jeune mère « hyper-branchée » et  « connectée », blogueuse des temps modernes. Un goût de « too much » pour moi ! Il m a manqué, je pense, une ptite dose de sensibilité et une pointe de profondeur ..
Par ailleurs, j ai apprécié les références à l Italie, son pays natal et surtout la relation fusionnelle d Ana avec sa grand-mère, sa Nonna. Là, de ce point de vue, j ai senti une belle émotion.
Ce roman, c est aussi dans le franc-parlé, beaucoup d humour mais, à mon sens toujours, un peu trop répétitif et parfois « lourd » ...
Alors peut-être que ce roman, qui fleure bon les parfums italiens, n a pas su émoustiller mes papilles car un peu trop épicé à mon goût ... peut-être ...
Enfin voilà, une critique quelque peu négative dans ce flot d avis plutôt positifs mais ce n'est que mon ressenti. D'ailleurs pour terminer, tout de même, sur une note positive, j ai apprécié particulièrement les remerciements de l auteure. Remerciements teintés de sincérité et de sensibilité. Ils m ont touché et ils cachent certainement une belle personne ... ciao Serena !
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C'est le premier roman de Serena Giuliano.
Mais j'ai lu d'abord son deuxième roman, "Mamma Maria", que j'ai adoré.
Du coup, j'avais placé la barre de mes exigences assez haut.
Je pense que ce premier roman a le défaut de certains premiers romans. Il semble assez autobiographique et l'auteure n'a sans doute pas le détachement suffisant, à ce moment-là, pour se poser la question de savoir si elle doit raconter vraiment toutes ces anecdotes qui ont fait le succès de son blog.
Les angoisses d'Anna, l'héroïne de ce roman, sont amusantes, mais à petite dose.
A côté de cela, la culture italienne est moins prégnante que dans "Mamma Maria".
Il reste cependant une belle histoire familiale, agréable à lire.
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Le premier roman de Serena Giuliano.
Anna est une jeune femme mariée et mère de deux jeunes enfants, elle a tout pour être heureuse. Malheureusement, ce qu'elle a vécu pendant son enfance, la mésentente de ses parents, son exil en France et l'éloignement de sa terre natale et surtout sa séparation d'avec sa Grand-mère l'ont fortement traumatisée. Elle se sent tellement mal dans sa peau (elle est hypochondriaque et a peur de tout, pour elle, pour ses enfants, pour ses proches), qu'elle consulte une psychothérapeute "Lizy" qui devient son amie au fil des années.
Serena Giuliano nous fait vivre ses séances de 2010 à 2018. Et c'est au fur et à mesure de leur déroulement que le lecteur apprend à la connaître.
C'est une lecture agréable, Serena fait preuve de beaucoup d'humour et a le sens de la dérision. Je soupçonne qu'une partie su livre est son autobiographie. Elle a une belle écriture, imagée, fluide, pétillante, elle mêle humour et événements tristes. C'est un livre qui va de l'avant.
J'ai beaucoup aimé et je lirai encore cette auteure.
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De la violence de son père sur sa mère, Anna conserve la peur. Peurs au pluriel..A présent adulte et mère de famille, elle a peur de tout ou presque. Alors c'est tout naturellement qu'elle se tourne vers une psy. C'est une partie de leurs échanges qu'elle nous livre..
C'est un livre qui se lit rapidement mais je dois dire que j'ai été un peu déçue.. Je ne m'attendais pas à ça.. J'ai lu de nombreuses critiques sur les livres de Serena Giuliano et comme elles étaient toutes positives je me suis lancée.. Je ne regrette pas, je n'ai juste pas choisi le bon titre pour moi.. Peut être.. Trop de bons sentiments à mon goût, un côté bloggeuse trop présent ... Je vais tenter Mamma Maria.. Pour voir..
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