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3,95

sur 2293 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
JE PENSE [avec effroi qu'il pourrait arriver le pire à mes enfants],
DONC JE SUIS [la plus inquiète des mères, alors sûrement la plus aimante].
Vraie angoisse mâtinée de mauvaise foi et de fausse modestie ?

'Ciao Bella', c'est l'histoire d'une jeune maman qui doutait, qui paniquait, qui crise-d'angoissait et qui allait voir une psy pour apprendre à vivre avec toutes ces entraves, voire à s'en libérer.
Elle a découvert qu'elle aimait écrire, a donc ouvert un blog, et avec leurs petits pouces levés bien haut, ses milliers d'abonné(e)s l'ont convaincue qu'elle avait du talent. Une éditrice l'a remarquée et a proposé de la publier. Sans doute davantage pour son potentiel commercial, que pour la qualité de sa prose et de ses réflexions.
Une auteur célèbre de romans qui font du bien à l'âme (celle qui dit que demain est un autre jour, et que ta vie recommence là) est devenue son mentor, sa grande amie, à la vie à la mort de leurs carrières...
En route pour l'aventure, les salons, les dédicaces, les plateaux TV, et au diable les fâcheux qui trouvent ça pas terrible et s'étonnent d'un tel succès. Ils sont jaloux, sûrement, ça ne peut pas être autre chose.

La jeune femme a ainsi pu quitter son job 'merdique' (c'est elle qui le dit) d'employée de banque - un poste où elle avait le temps d'écrire (qui a dit que c'étaient les fonctionnaires qui faisaient des trucs persos sur leur temps de travail ?)...
A elle la belle vie, elle va pouvoir satisfaire ses péchés mignons, aller siroter des mojitos avec ses copines, acheter des godasses "qui coûtent un rein" (sic).
Je ne sais plus si j'ai précisé qu'elle utilisait des expressions très originales et "à mourir de rire" ? 🤨🤔😕


D'autres blogueuses ont connu un parcours identique. Et la conversion est rarement heureuse.
Gare au lecteur qui a accepté par erreur l'invitation.
Certaines ont beau être de grandes lectrices, avoir suivi des études de lettres, elles perdent singulièrement leurs exigences littéraires et leur discernement quand elles passent de l'autre côté. Bah, une mini-gloire éphémère mérite bien quelques concessions. C'est un peu comme la téléréalité : ça peut valoir le coup de tenter, ça flatte l'ego, et certaines tomberont un peu moins vite dans l'oubli.

Voilà comment je vois ce livre.
Déjà vu, lourd, exagéré, démago - mais censé être drôle et décomplexant.
Avec une famille dysfonctionnelle, un père violent, joueur.
Et aussi : des saveurs italiennes et une grand-mère géniale, dedans - ça marche fort, ça. D'ailleurs mon petit oeil jeté sur la 3e de couv me dit que la suite sera centrée sur la formidable aïeule restée au pays. Succès commercial assuré.

On tombe de haut quand on s'attendait, au vu du titre, à de la bonne littérature italienne contemporaine - enfin c'est ainsi que je considère Silvia Avallone, Niccolò Ammaniti, Elsa Ferrante...

Sinon, si on veut lire des préoccupations élevées, enlevées et constructives de femmes qui doutent du cumul des mandats (maman + compagne + femme active), on peut se tourner vers Amandine Dhée ('La femme brouillon', 'A mains nues') et Carole Fives ('Tenir jusqu'à l'aube').
Je préfère l'autodérision sobre, sans outrance, réfléchie, qui ne prend pas le lecteur pour un crétin avec une accumulation de poncifs.
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C est toujours plus compliqué, pour moi, de faire la critique d un livre que je n ai pas vraiment apprécié ... qui plus est quand il s agit d un premier roman donc aucun point de comparaison.
Bon allez, je me lance quand même !
Ce qui m a attirée vers ce roman, d abord, c est sa couverture et toute la symbolique qu elle représente. Un bel iceberg plutôt original du fait qu il soit verdoyant dans sa partie émergée. Une couverture, donc, qui colle parfaitement à l histoire : une jeune femme, Anna, enceinte de son 2ème enfant, se retrouve face à une psychologue car victime de terribles angoisses ... le moment est venu, pour elle, d affronter ses blessures d enfance, la partie sombre et immergée de l iceberg ...
Alors voilà, je me suis accrochée jusqu à la fin mais non, rien à faire je n ai pas réussi à rentrer dans l histoire ! Sans doute l écriture un style « parlé » qui justement ne me « parle » pas ! l'héroïne aussi que j ai trouvé trop stéréotypée : la jeune mère « hyper-branchée » et  « connectée », blogueuse des temps modernes. Un goût de « too much » pour moi ! Il m a manqué, je pense, une ptite dose de sensibilité et une pointe de profondeur ..
Par ailleurs, j ai apprécié les références à l Italie, son pays natal et surtout la relation fusionnelle d Ana avec sa grand-mère, sa Nonna. Là, de ce point de vue, j ai senti une belle émotion.
Ce roman, c est aussi dans le franc-parlé, beaucoup d humour mais, à mon sens toujours, un peu trop répétitif et parfois « lourd » ...
Alors peut-être que ce roman, qui fleure bon les parfums italiens, n a pas su émoustiller mes papilles car un peu trop épicé à mon goût ... peut-être ...
Enfin voilà, une critique quelque peu négative dans ce flot d avis plutôt positifs mais ce n'est que mon ressenti. D'ailleurs pour terminer, tout de même, sur une note positive, j ai apprécié particulièrement les remerciements de l auteure. Remerciements teintés de sincérité et de sensibilité. Ils m ont touché et ils cachent certainement une belle personne ... ciao Serena !
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Ciao Bella est le premier roman de Serena Giuliano. On y suit les séances d'Anna chez sa psychologue pendant plusieurs années.

Au début du roman, Anna, qui approche la trentaine, est enceinte de son second enfant. Elle vit avec de nombreuses angoisses et est hypocondriaque. Elle n'est pas épanouie dans son travail. Au fil des pages on apprend qu'Anna a grandi avec un père violent envers sa mère et qu'elle en veut à cette dernière de l'avoir arrachée à son Italie natale pour venir s'installer en France.

La forme rappelle un peu celle d'un journal, avec une date apposée au début de chaque court chapitre. Les dialogues entre Anna et sa psychologue sont suivis de souvenirs d'enfance ou d'un récit sur ce que traverse actuellement la jeune femme.

Je n'ai pas aimé la manière dont le personnage s'exprimait. J'ai vite été agacée par son caractère et son ton ironique. Elle se veut drôle, mais je n'ai pas adhéré. Après s'être lancée dans l'écriture d'un blog autour de la maternité, elle publie un livre, ce qui lui permet de démissionner de son travail qu'elle déteste. Pas convaincue... L'écriture et l'histoire sont un peu trop "feel good" à mon goût. Ce n'est pas le genre de livre que je recherche. Je ne suis pas allée jusqu'au bout.
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« Ciao Bella » est le premier roman de Serena Giuliano. L'auteure est italienne, vit en France et écrit en français. Son livre ressemble à un journal, celui de ses rendez-vous avec son psy. Car elle en a besoin. A 28 ans la narratrice est une éternelle angoissée. Ses peurs et surtout celle de devenir mère pour la deuxième fois la mettent dans un état de stress qui l'empêche de décolérer.
Pourtant, elle a un mari, du travail, des amies et une famille. Vu comme ça on se demande ce qui lui arrive.
En fait, c'est un roman très autobiographique pour ce qui est de la partie professionnelle et qui permet à l'auteure de raconter comment lui est venue l'idée de créer son blog autour de la maternité et d'en faire la promotion.
C'est très à la mode et on peut dire que c'est gentil. Rien de bien original, on retrouve tous les stéréotypes de la femme moderne hyper angoissée. Les propos sont assez convenus voir parfois d'une grande banalité. Je reste affligée par certains passages.
Ce qui est surprenant, c'est que seule la narratrice a des angoisses. Elle a un mari gentil, des enfants gentils, une grand-mère gentille et pour trouver une raison à ses malheurs un père qui battait sa mère mais à qui elle va pardonner. C'est cousu de fil blanc et ça m'a vite agacée alors que le début était plutôt sympathique.
J'avais choisi ce livre pour son titre qui m'évoque la chanson « Bella ciao » évidemment, mais ce livre ne m'a pas donné envie de chanter.
Au final, c'est un roman plein de bonnes intentions mais pas tellement réussi. Quand je pense que Serena Giuliano fait référence à Elena Ferrante, elle aussi napolitaine, on est loin même très loin de ses qualités littéraires.


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C'est un roman rafraichissant et qui ne demande pas trop de réflexion à la lecture. Idéal lorsque l'on a pas trop envie de se prendre la tête. Mais, pour un feel good, je l'ai trouvé beaucoup trop facile et simple. Il y a des feel good où on se sent tout de suite bien, et pendant la lecture, et après la lecture. Ici, je l'ai trouvé plat et sans saveur... Malheureusement, ça n'était pas pour moi. Mais je retenterai tout de même ma chance un jour avec cette auteure ! Sa plume a été drôle et jolie. Ce n'est que l'histoire qui ne m'a pas plu.
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Je veux bien être bon public et ne pas bouder les succès commerciaux mais je crois que je viens de croiser la route du livre le plus survendu de l'année.

Avec Ciao Bella je m'attendais évidemment à une lecture légère et sans prétention mais tout de même pas insipide à ce point. On dirait un article de Biba du genre "10 raisons qui prouvent que VOUS êtes extraordinaire !" étalé sur 200 pages : aucune imagination et une écriture qui se veut aussi finement drôle qu'une boîte à rires.

J'imagine que ce roman parlera davantage aux abonnées du blog de Serena. A celles et ceux qui la suivent déjà depuis quelques années. Je peux comprendre que de cette connivence est née l'envie d'en savoir plus sur leur influenceuse préférée. J'imagine que ça peut être touchant de la voir se livrer comme elle le fait dans cette autofiction. Mais pour une lectrice comme moi qui n'a jamais lu son blog, n'a même jamais entendu parlé d'elle avant le succès fulgurant de ce roman, l'intérêt pour son histoire est limité voire inexistant.

J'étais venue lire une romancière avec du pep's, de la répartie, un humour fin et je me retrouve avec une blogueuse bien en peine de transformer une non histoire taillée pour un billet d'humeur en un roman. On m'avait vendu un coin d'Italie et des émotions qui s'expriment avec les mains, je n'ai trouvé qu'un quotidien sans exotisme pavé de bons sentiments, d'une morale simpliste et de messages puérils.

Mais Serena a du succès, beaucoup de succès même, alors je m'incline. Si son roman peut faire du bien à certains, s'il peut leur procurer des émotions simples alors il a raison d'exister. Je ne partage pas cet engouement, je peine même à le comprendre mais je le respecte.
Et sinon, si vous êtes aussi inculte que moi, sachez que Serena Giuliano tient un blog à succès qui s'appelle Wondermum en a ras la cape et que grâce à lui et à ses très fidèles lecteurs, elle est aujourd'hui une romancière à succès. C'est cette ascension qui est au coeur de son premier roman Ciao Bella . Ça et puis toutes les séances avec la Wonderpsy qui transformeront Serena (Anna dans le roman) en femme épanouie et sûre de son talent et de ses capacités. Amen !


Lien : https://www.lettres-et-carac..
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J'ai commencé ce roman sans même avoir lu la 4ème de couverture. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. J'ai d'abord été surprise par la brièveté des « chapitres ». Quelques pages, quelques bribes de souvenirs, d'anecdotes qu'Anna confie à sa psy. J'ai vite été lassée par la succession de chapitres sans véritable lien, les mois et années qui passent. Je suis vraiment restée hermétique à son écriture. Alors oui, il y a quelques touches d'humour, de sensibilité et d'émotion, mais cela n'a pas suffit à m'attraper. J'ai même du mal à qualifier l'ensemble de roman. Difficile de vraiment définir ce que j'ai ressenti à la lecture de ce texte. L'auteur semble mélanger les souvenirs autobiographiques et passages de fiction, c'est assez déstabilisant.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout aimé ce titre. Mais nul doute que d'autres lecteurs sauront y trouver du positif. Il n'était pas pour moi simplement.
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Anna est une angoissée de la vie. Un rien la stresse, alors la venue de son deuxième enfant, n'en parlons pas. Elle décide de se faire aider par une psy et nous suivons leurs échanges, le parcours d'Anna de son Italie natale à l'Est de la France.
Difficile de croire que ce roman n'est pas autobiographique tant la vie d'Anna est proche de celle de l'auteur, ou en tout cas de ce qu'elle montre sur les réseaux sociaux. Immigrée, aidée par une voisine pour l'apprentissage du français, mariée à un maghrébin, deux enfants, écrit un blog, puis un bouquin, puis deux, rencontre Virginie Grimaldi, part week-end à Biarritz et j'en passe. Si l'on suit Serena sur Facebook ou sur Instagram on a une légère impression de déjà vu. Pire : de réchauffé lorsqu'on se rend compte qu'il y a des passages entiers du blog. Bref, ça se lit facilement, ça prend pas la tête, mais il n'y a pas de réelle histoire avec une trame bien construite et un dénouement. Vous l'aurez deviné, je ne le recommande pas forcément. Non seulement je suis déçue par ce bouquin, mais je le suis aussi par la communauté bookstagram qui n'en a fait que des éloges. Un peu d'objectivité la prochaine fois ne ferait pas de mal s'il vous plaît.... même si vous avez reçu le livre gratos.
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Une fois n'est pas coutume …je n'ai pas du tout aimé. Je dis cela car ce n'est pas mon premier roman de Mme Giuliano mais le 4ieme et j'avais apprécié les précédents. Et donc heureusement que je n'ai pas commencé par celui ci …ouf ! Car je serais passé à côté de ses autres productions je n'aurais pas poursuivi . Il s'agit en fait de son 1er roman , on reconnaît en effet son style sympa mais pour moi ici trop autobiographique, trop plat , aucune action , trop de je je je …Bref vous avez bien progressé madame depuis et tant mieux . Mais celui ci vraiment non ..désolé
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J'ai trouvé le livre assez sympa et l'humour déjanté souvent drôle. Un moment plutôt agréable donc mais alors, pourquoi seulement 2 étoiles ?

Au bout du compte, cela manque de consistance quand même. Il s'agit plutôt d'une adaptation de blog que d'une oeuvre marquante avec une inspiration forte. Quand j'ai refermé le livre, c'était un soulagement… 280 pages un peu trop faciles, c'est déjà beaucoup. Même impression que lorsqu'on a regardé bien passivement une émission télé et qu'on se dit que cela ne nous a jamais fait réfléchir ni ému ni appris quoi que ce soit… Un passe-temps délassant qu'on regrette à moitié aussitôt après, c'est tout.
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