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EAN : 9782253262633
256 pages
Le Livre de Poche (02/03/2022)
  Existe en édition audio
4.12/5   1696 notes
Résumé :
Parfois, on pense trouver le soleil en août, mais c'est la lune qu'on trouve en mars.
Luna arrive à Naples contre son gré : son père est gravement malade. Rien, ici, ne lui a manqué. Ses repères, ses amies, son amour sont désormais à Milan. Alors pourquoi revenir ? Pourquoi être au chevet de son papa, au passé trouble, et avec lequel elle a coupé les ponts ?
Mais Napoli est là, sous ses yeux : ses ruelles animées et sales, ses habitants souriants et in... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (382) Voir plus Ajouter une critique
4,12

sur 1696 notes
« Luna non essere arrabbiata dai non fare la scema
Il mondo è piccolo se visto da un'altalena
Sei troppo bella per sbagliare » (*)

C'est à cette chanson de Gianni Togni que Luna doit son prénom, que Ciro, son père, écoutait en boucle et qu'elle rejoint aujourd'hui alors qu'il est hospitalisé. Voilà sept ans qu'elle n'est pas retournée à Naples, sa ville natale. Sept ans qu'elle n'a pas revu son père, à qui elle n'arrive pas à pardonner. Ce dernier étant gravement malade, elle n'a pas d'autre choix que de retourner dans cette ville qu'elle a appris à détester de plus en plus depuis son départ. Pourtant détentrice de ses plus beaux souvenirs d'enfance, Naples est aussi la ville qui a déchiré sa famille. Luna va devoir composer avec sa colère et ses ressentiments le temps que Ciro se rétablisse. Logée chez ce dernier en attendant, elle renoue petit à petit avec son passé et ses souvenirs, avec Naples elle-même, grâce aux personnes qui l'entourent : Gina, sa cousine aux mille couleurs, débordante de vitalité ; Filomena (l'humaine), la voisine bienveillante et esseulée de Ciro ; Anna, la femme du compagnon de chambrée de Ciro, un poil envahissante, connaissant tous les proverbes napolitains, qu'elle use à tout-va ; ses meilleures amies milanaises, qui ne manquent pas de la soutenir malgré la distance ; et je n'oublie pas Filomena (la chatte), qui n'a pas fini de lui en faire voir de toutes les couleurs.

Si Luna arrive enfin à se réconcilier avec Naples, pourra-t-elle en revanche pardonner à son père ? Pourra-t-elle effacer les rancoeurs ancrées au plus profond d'elle-même ?

"Luna" est le premier livre de Serena Giuliano que je lis. J'ignore donc ce qu'il en est des autres, mais pour celui-ci en tout cas, la première chose qui nous frappe, que l'on perçoit dès les premières pages et qui nous accompagne jusqu'à la fin, c'est l'ambiance typique 100% italienne, et plus précisément napolitaine : les ruelles animées, les monuments et lieux qui font sa renommée, le Vésuve, les fortes personnalités et gestuelles des Napolitains, leur parler régional et leur gastronomie.

Ce dépaysement total relève ainsi le niveau de l'histoire elle-même, que j'ai trouvée un peu trop lisse, trop facile peut-être aussi, et sans réelle surprise. Si l'autrice ne dévoile pas tout d'un coup et tente ainsi de maintenir un certain mystère autour de la relation entre Luna et son père mais aussi de sa vie sentimentale, j'avais pourtant tout compris avant que tout ne soit dit. J'ai deviné assez tôt qui était la personne avec qui Luna partageait sa vie en secret, tout comme j'avais plus ou moins compris l'événement déclencheur responsable du divorce de ses parents. Je ne suis donc pas tombée des nues lorsque tout a été mis à plat, mais ça n'a aucune importance puisque l'ensemble reste quand même sinon bien mené, au moins attrayant et très plaisant.

Et puis, en plus de l'ambiance bien dépeinte, l'autrice se rattrape également et haut la main avec ses personnages attachants, tous touchants à leur manière. Certains auraient mérité d'être un poil plus creusés, mais Serena Giuliano ayant fait le choix d'une narration à la première personne, on se contente bien volontiers de Luna.

Et enfin, même sans réelle surprise, l'histoire n'en est pas moins émouvante et drôle à ses heures, en y abordant des thèmes qui s'y prêtent. Il y est certes question de pardon et de colère, de maladie, de relations familiales compliquées, mais il est aussi question d'amour, d'amitié, de réconciliation et de relations humaines (et féline !). La gourmandise de Fatima, le caractère impétueux de Filomena (la chatte), l'ascendant d'Anna sur son mari, le jeu "Titre !" auquel s'adonnent Luna et ses meilleures amies, nous égayent tout au long de notre lecture.

Grâce à la plume légère et fluide de Serena Giuliano, le livre se dévore en moins de deux. Il a quelques petits défauts, à mon sens, comme dit plus haut, mais il n'en est pas moins un gentil et distrayant petit feelgood, qui remplit d'ailleurs bien sa mission : c'est frais, vibrant, cocasse, attendrissant. J'ai passé un très bon moment de lecture.




(*) « Luna, ne sois pas fâchée, allez, ne sois pas bête, le monde est petit si on le regarde depuis une balançoire. »
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Luna , née à Naples, travaille à Milan comme artiste peintre, à la tête d'une galerie.
Elle a quitté Naples à la suite du divorce de ses parents.
Son père avait subitement changé de train de vie.
On sent dès le début qu'elle lui en veut très fort mais on ignore pourquoi. Au début, je croyais qu'il avait gagné au Loto mais on en est loin.
Elle revient, contrainte et forcée au chevet de son père gravement malade.
Elle croyait détester Naples et avoir pris un autre envol mais elle adore retrouver sa cousine avec laquelle elle a passé son enfance.
Dans tout le récit, les mots trahissent son attachement pour Naples, ses expressions italiennes imagées et colorées qu'elle nous livre en italien et nous traduit.
Ces petites citations nous sont livrées en partie par Anna , la dame qui veille sur son mari allongé à coté du père de Luna.
Le roman est construit de façon à voyager dans les chapitres entre différentes époques de l'enfance et Luna et aujourd'hui.
Cela a été très agréable pour moi de me plonger dans une ambiance napolitaine , d'imaginer les plages et le Vésuve avec les belles phrases de Serena Giuliano.
On se demande vers où son coeur va pencher. Naples ou Milan?
Une histoire d'amour vient renforcer le tout mais n'occupe pas toute la place.
J'avais déjà lu l'auteure mais ne l'avais pas autant appréciée que dans "Luna" qui est le prénom de l'héroïne du livre.
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Pourquoi ne pas prendre nous aussi quelques minutes pour contempler le Vésuve?
C'est avec un grand plaisir que j'ai lu ce troisième ouvrage de Serena Giuliano qui se révèle être l'un de mes préférés. On y retrouve ses ingrédients clefs : l'italie, la famille, les bons plats et beaucoup d'amour. Dans cet roman l'auteure nous emmène au plein coeur de la ville de Naples où le personnage principal, Luna est contrainte de renouer avec son passé en se rendanr au chevet de son père hospitalisé qu'elle n'a pas vu depuis des années. Entre colère, larmes et sourires, Luna redecouvre une une Naples qui finalement lui a bien manqué.
J'ai passé un très bon moment à lire ce roman qui par son dépaysement offre une belle parenthèse dans notre quotidien.
En refermant ce livre je n'ai qu"une envie : m'offrir une pizza fritta encore appelée pizza porteufeuille pour découvrir le goût de ce plat d'exception napolitain !
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Courte escale à Naples avant de retourner avec impatience à Mayacumbra, autre terre de volcan...

Dans ce roman vite lu de Serena Giuliano, on déambule à travers les rues de la cité en compagnie de Luna.
Installée à Milan avec sa maman après le divorce de ses parents, elle revient dans sa ville natale au chevet de son père malade.
Et la voilà confrontée aux démons du passé, à tout ce qu'elle a fui, aux raisons qui l'ont éloignée de ce père dont elle était pourtant si proche.
Une pause dans sa vie qui lui permet de faire le point avec elle-même, de trouver des réponses à ses questionnements, d'accepter l'amour qui s'offre à elle sans crainte et en pleine conscience.

Je ne suis pas italienne et n'ai jamais visité Naples, je ne peux donc pas juger de la façon dont Serena Giuliano en parle dans ce récit mais une chose est sûre, elle nous la décrit ardente, vivante, souriante, désireuse de ne pas se laisser gangrener par les activités clandestines de la fameuse Camorra.

Léger, rafraîchissant, distrayant, dépaysant, mais une lecture qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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A la bibliothèque, j'ai emprunté : Luna de Serena Giuliano.
Luna arrive à Naples contre son gré : son père est gravement malade.
Rien, ici, ne lui a manqué. Ses repères, ses amies, son amour sont désormais à Milan. Alors pourquoi revenir ? Pourquoi être au chevet de son papa, au passé trouble, et avec lequel elle a coupé les ponts ?
Mais Napoli est là, sous ses yeux : ses ruelles animées et sales, ses habitants souriants et intrusifs, sa pizza fritta, délicieuse et tellement grasse, son Vésuve, beau et menaçant…
Est-il seulement possible de trouver la paix dans une ville si contrastée ?
Mais si ce retour aux sources sonnait finalement l'heure de l'apaisement ?
Luna est le troisième roman de Serena Giuliano et c'est pourtant le premier que je lis. J'ai beaucoup entendu parler d'elle, d'ailleurs j'ai un de ses romans dans ma PAL mais jusque là je n'ai pas pris le temps de me plonger dans ses écrits. Je pense bien rattraper mon retard rapidement car j'ai adoré sa plume :)
Quand mon regard a croisé Luna sur l'étagère de la bibliothèque je me suis laissé tenter et j'ai bien fait.
Luna est une jeune femme qui revient à Naples, sa ville natale. Elle en est partit il y a des années, et ne pensait pas revenir un jour.
Mais son père est malade. Même s'il a commis des erreurs et qu'ils sont en froid depuis des années ; il reste son père. Alors elle accoure à son chevet.
Naples est une ville riche, que Luna redécouvre. J'ai aimé l'ambiance de cette ville, les personnages qui s'y trouvent.
Un de mes personnages préférés est Filomena.. la femme mais aussi.. la chatte :) C'est amusant que toutes deux portent le même nom. Elles ont un sacré caractère, à commencer par la chatte qui n'aime vraiment pas la pauvre Luna. C'est amusant et très plausible. J'ai moi même une chatte lunatique à la maison, pas autant heureusement, mais j'ai compatit.. et souvent rit.
Luna est une jeune femme touchante, la raison pour laquelle elle s'est fâché avec son père est tout à fait possible vu comme est Naples, l'histoire de la ville, ses habitants.. Je n'en dirais pas plus, pour ne pas spoiler.
Les personnages sont tous très attachants même les secondaires. Leur psychologie est assez bien développée. Il y a des surprises jusqu'à la fin et nous avons là un très joli roman qui m'a charmé de la première à la dernière page.
J'ai vraiment adoré ma lecture, j'ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises et c'est tout naturellement que je note Luna cinq étoiles.
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
14 juin 2021
Un roman ensoleillé et plein de bons sentiments qui nous permet d’aller faire un petit tour en Italie.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (237) Voir plus Ajouter une citation
- Naples n'est vraiment belle que pour ceux qui ont de l'argent.
Il l'a dit avec une lueur dans le regard qui ne m'a pas plu. C'était comme une toute petite étincelle, mais je crois qu'elle ne s'est pas éteinte. Et parfois les petites étincelles, elles allument de grands feux...
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Mais si l'on peut divorcer d'un mari, on ne divorce pas d'un père, malheureusement.
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— On s'est connus à quinze ans, me raconte-t-elle, et j'en ai bientôt soixante-dix. Je te laisse faire le calcul. C'est pas facile tous les jours, un mariage ; c'est des concessions, des sacrifices, des disputes. Mais si on s'aime, on va au-delà de tout ça. Et puis on a eu sept beaux enfants, et on a déjà douze petits-enfants ! On se complète, Pasquale et moi. Hein, Pascà ?
— Oui, on se complète... Moi j'ai tort, elle raison, par exemple.
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Je suis surprise de trouver deux hommes que je ne connais pas au chevet de mon père.
Le premier, petit et trapu , semble tout droit sorti d'un dessin animé. On dirait une caricature : son nez ressemble à une vraie patate et ses sourcils sont semblables à ceux de Gargamel.....
Je m'approche doucement de la signora Anna et lui demande si tout va bien.
- Je n'ai pas beaucoup de certitudes dans la vie, ma jolie, mais je sais une chose : les hommes qui étaient là ne sont les amis de personne. Et o'nemico e l'amico tuoio adda essere nemico pure tuoio.
" L'ennemi de ton ami doit aussi être ton ennemi."
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Je suis là depuis trente secondes, je n'ai même pas encore eu le temps de me dégourdir les jambes, et des types veulent me vendre des chaussettes !
Je les rembarre d'un geste de la main et d'un regard noir. J'ai évidemment droit à un "Oh là là, susceptible la signorina!" Mais qui, en sortant d'un avion en plein mois de mai et sous vingt-cinq degrés, se dit "Tiens, il me faut absolument des chaussettes"? Changez de business, les mecs ! Au vu de ce qui m'attend, là, tout de suite, la seule chose dont j'ai besoin, c'est d'un shot de grappa.
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LIVRE LE COUP DE COEUR DES LIBRAIRES - 14-04-2024
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