Après l'abandon d'un autre livre, d'un genre totalement différent, il me fallait de la légèreté et ce que j'ai trouvé avec ce roman de
Serena Giuliano.
Encore une fois, on part pour l'Italie. Masqué cette fois, car la COVID est passée par là. Encore une fois, on salive devant les plats que l'autrice ne manque pas de nous décrire.
Il y a toujours une mamma dans l'histoire qui va nous donner envie de l'aimer et de manger à sa table en recevant ses bons conseils, elle se nomme ici Rosa.
Les deux couples de l'histoire vont en avoir besoin.
D'un côté Alba et Valentin, mariés, une petite Emma à leur côté. Mais Alba ne se voit plus femme dans les yeux de son mari mais maman. Elle doute, se sent moche, le poids de la grossesse la colle plus que les doigts de son mari sur sa peau. Elle est en manque et fatiguée.
Nino, leur ami, débarque chez eux avec sa nouvelle petite copine, une jeunette aussi légère qu'une plume, Gabrielle qui manque d'assurance et de confiance en elle.
Nino ne l'aide pas, il cache bien son jeu.
Tant qu'on ne vit pas avec les gens, on ne peut pas les connaitre.
Les filles vont s'apprivoiser et se comprendre. S'entraider. Se serrer les coudes. Même si elles boivent moins que dans les romans précédents de l'autrice, allaitement oblige.
Serena va nous faire vibrer pour son club de foot lors de la coupe d'Europe. Bon, je n'aime pas du tout le foot mais j'ai bien ressenti qu'elle, elle les porte dans son coeur tous ces joueurs et leurs supporters.
Un roman qui se lit très vite grâce à des chapitres très courts et à l'alternance du récit entre Alba et Gabrielle.