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Danielle Charron (Traducteur)
EAN : 9782221105672
306 pages
Robert Laffont (20/01/2006)
3.44/5   31 notes
Résumé :
Pourquoi Certaines personnes font-elles des choix judicieux alors que d'autres s'enfoncent toujours dans la mauvaise direction ? Pourquoi les meilleures décisions ne sont pas forcément prises par ceux qui ont le plus gros QI ou possèdent le plus d'informations ?

Malcolm Gladwell décortique le processus de la prise de décision et affirme que l'intuition, bien employée, est meilleure conseillère que de longues études ou réflexions : elle nous permet, e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Un livre très intéressant, bien documenté et fascinant sur l'art du balayage superficiel dont beaucoup de gens se méfient mais qui finalement n'est que le résultat de l'expérience. Simplement, on ne s'en rend pas compte, cela semble irrationnel et c'est pour cela qu'on a tendance à s'en méfier. L'auteur rapporte de nombreuses expériences, de la psychologie sociale, de faits divers, etc...pour expliquer l'intuition et comment s'en servir à bon escient.
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L'intuition, celle que l'on perçoit, celle qui te fait prendre un choix plutôt qu'un autre sans pouvoir dire pourquoi. Rien de magique, nous dit l'auteur. Ce n'est qu'une perception inconsciente qui s'exprime par un autre canal que la raison. le balayage superficiel, il le nomme. Celui qu'on utilise lorsqu'on rencontre quelqu'un. En quelques minutes nous nous sommes fait une opinion.

Par un étayage scientifique et expérimental, l'auteur délivre sa pensée et les rouages de l'intuition dans notre quotidien et aussi dans le milieu professionnel, notamment dans le marketing. Certains développements sont longs et des allers-retours entre les chapitres apportent parfois de la confusion.

Peut-être noyée par la densité d'expériences et de données, j'ai perdu l'intérêt porté au sujet. J'attendais une approche plus centrée sur l'individu et sa capacité à identifier et développer cet atout.
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Ce livre est intéressant.
Il met l'accent au travers des exemples de la vie quotidienne (ou presque) des phénomène surprenant, étonnant, de l'intuition. Des insights qui viennent d'on ne sait où, d'une source inconsciente inaccessible, a priori.
Il invite aussi à se méfier de cette intuition spontanée qui peut être trompeuse, dans certaines situations, notamment de stress intense. Nos décisions sont alors tout à fait injustes, impertinentes et notre conscient en plus cherche à les justifier !
Les exemples de bavures policières sont assez significatifs et effrayants.
Plus légers les exemples de l'artiste musical Kenna, la bagarre pepsi-coca et les chaises high-tech qu'on aime ne pas aimer ou qu'on n'a pas envie d'aimer.
Alors, oui, l'intuition dépend des connaissances préalables, de l'entraînement, de la routine, de la régularité et donc plus on est expert ès quelque chose, plus on a de chance d'avoir des intuitions fulgurantes dans ce quelque chose. Au fond, rien de secret.
Cette dualité en nous est toutefois toujours une question passionnante, qui est-on et qu'est ce qui est vrai... Ce livre donne des pistes de réponse.
Ce livre encore est assez court, les exemples sont parlants et on ne s'ennuie pas du tout. Quand on le lit on a l'impression d'entendre une voix et on a des images claires d'un documentaire télévisuel bien fait de vulgarisation scientifique. C'est plaisant. Je n'ai pas mal vécu les répétitions que les critiques faites à ce livres pointent, elles sont presque nécessaire à la bonne compréhension, surtout si vous n'avez pas les moyens de lire l'ouvrage d'une traite.
Je ne parle pas ici de la reconnaissance des visage, et notamment d'Ekman, ce livre-ci en parle de façon brève, renvoie à plein d'ouvrages et études, mais la possibilité d'un "autisme temporaire" pose pas mal de questions et intrigue.

Ce livre est un livre scientifique dans le sens où il offre des références bibliographiques (livres, articles, études...) fournies et même des liens vers des sites internet de tests divers.

Bref, je vais faire une conclusion un peu déviée qui semble ne pas avoir de rapport a priori (a priori seulement) : si on dépassait le côté marketing basique et qu'on utilisait les outils du marketing à des fins utiles, pour réellement faire avancer les gens, les relations entre les gens, on s'en porterait peut-être mieux et on passerait à côté de moins de valeureuses personnes, de valeureux objets, de valeureuses connaissances, de moins de valeurS, quoi.
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J'ai trouvé le sujet du livre très intéressant, avec des anecdotes croustillantes, qui m'ont rappelé certaines anecdotes en cours de marketing. Mais malheureusement j'ai trouvé la construction de l'oeuvre complètement déroutante, et énervante, comme une manche de ping-pong interminable qui n'en finit plus en allers-retours et rappels des mêmes propos.
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J'ai adoré ce bouquin par son contenu. On apprend une multitude de choses très intéressantes sur l'intuition et tout ce qui se joue au premier regard et comment on peut l'influencer. J'ai vraiment bcp aimé lire les différentes études faites et je vais essayer de mettre en application certaines choses et ne pas me laisser distraire par d'autres pour porter un jugement intuitif correct dès le 1er regard et pas me laisser avoir. Bref, j'ai aimé même si ce n'est pas un roman.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Le balayage superficiel n'est pas un don étrange. C'est un faculté on ne peut plus humaine. On l'utilise à chaque nouvelle rencontre, lorsque l'on doit comprendre quelque chose en un clin d'oeil ou que l'on se trouve dans une situation inhabituelle. Si on y a d'abord recours par nécessité, on finit par s'y fier parce que c'est une méthode très efficace, qui donne d'excellents résultats.
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(Visualisez le visage de Marilyn Monroe. Voilà, vous venez de solliciter votre gyrus fusiforme.) En revanche lorsqu'ils regardaient des objets, [les sujets d'une expérience de Schultz] utilisaient une partie moins puissante et plus primitive de leur cerveau : le gyrus temporal inférieur. C'est parce que le gyrus fusiforme est beaucoup plus évolué que le gyrus temporal qu'on est capable de reconnaître une camarade de l'école secondaire qu'on n'a pas vue depuis quarante ans, et que l'on a des difficultés à repérer sa valise sur le tapis roulant de l'aéroport. [...] qu'ils regardent des visages ou des objets, les sujets autistes, pour leur part, ne sollicitent que leur gyrus temporal inférieur. Sur le plan neurologique, un visage n'est donc pour eux rien d'autre qu'un objet.
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Lorsqu'une personne tente d'expliquer son raisonnement, il ne faut pas accepter son interprétation les yeux fermés, et encore moins si celle-ci a rapport avec l'inconscient. Cela nous semble évident en ce qui concerne, par exemple, les relations amoureuses et certains processus d'apprentissage. On sait qu'il est impossible de décrire rationnellement la personne dont on tombe amoureux. Chacun a bien des préférences, un idéal, et les rendez-vous servent à mettre à l'épreuve ses théories. On sait aussi qu'il est plus facile d'apprendre à jouer un golf ou au tennis en reproduisant les gestes d'un expert qu'en se contentant de suivre ses instructions verbales.
Mais, pour d'autres domaines de la pensée, on refuse d'admettre le mystère de l'inconscient, avec pour résultat qu'on ne se méfie pas assez de la capacité du conscient à échafauder des histoires. En réalité, on exige parfois des explications alors qu'il n'y en a pas.
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Si le profane sait inconsciemment ce qu'est une bonne confiture, il ne sait pas comment exprimer ce qu'il ressent envers ce produit. D'autant plus qu'on lui demande d'expliquer sa préférence en fonction d'une liste de critères qui n'ont aucun sens pour lui. Sait-il par exemple, à quoi le terme texture fait référence ? Il n'en a certainement aucune idée, ne s'y est sans doute jamais attardé et, selon toute vraisemblance, n'y accorde aucune importance. Mais une fois que l'idée de texture est implantée dans son cerveau, il ne peut faire autrement que d'y réfléchir. Dès lors, il peut décider que la texture d'une confiture donnée est effectivement quelconque, et qu'après tout cette confiture n'a pas si bon goût. D'après Wilson, une personne qui conçoit une raison plausible pour expliquer sa préférence modifiera son véritable jugement de manière qu'il concorde avec sa raison.
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... on tient pour acquis qu'une émotion est d'abord et avant tout une expérience intérieure qui éventuellement se reflétera sur le visage. On croit que le visage exprime le résidu de l'émotion. Les recherches ci-dessus démontrent pourtant que l'émotion progresse également dans le sens opposé et qu'elle peut commencer sur le visage. Celui-ci n'est pas le tableau d'affichage des sentiments profonds. C'est leur associé à part entière dans le processus affectif. Voilà une considération qui a d'énormes implications pour l'interprétation des sentiments, motivations et émotions d'autrui.
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