Citations sur Conte d'automne (Les joies éphémères de Percy Darling) (14)
Ce que j'aime dans les livres, c'est ce qu'il renferment ; ils contiennent du savoir comme un pichet contient de l'eau, comme une robe contient le mystère d'un corps de femme exquis.
Ce que j'aime dans les livres, c'est ce qu'ils renferment ; ils contiennent du savoir comme un pichet contient de l'eau, comme une robe contient le mystère d'un corps de femme exquis. Leur matérialité est importante - ne me parlez pas de conserver les livres sous forme d'octets ! - mais ils ne doivent pas inspirer un culte fétichiste.
Maintenant qu'on sait qu'on est d'accord sur la fin de l'histoire – et pour le début, on n'a pas de quoi se plaindre ? – il ne nous reste plus que le milieu à découvrir. (…) Le milieu, c'est là qu'il y a la garniture, la confiture, la crème anglaise, la farce de la dinde. L'escalope dans la tranche de lard.
(…) il s'écoulait parfois des semaines sans que je m'aperçoive consciemment de la ressemblance entre la mère et la fille, puis elle refaisait surface, et j'éprouvais brusquement un tourbillon d'émotions vertigineux : le soulagement de la présence dans l'absence (de voir que ma femme avait laissé quelque chose derrière elle), mêlé à la tristesse de l'absence de la présence (de savoir que mes filles seraient toujours là pour me rappeler que leur mère avait disparu).
– Pourquoi faut-il toujours que tu sois ironique quand la situation est grave ?
Parce que l'ironie, ai-je dit, c'est comme les chaises droites. C'est fiable. Ça ne s'affaise pas. C'est le siège dont on se relève le plus facilement. »
Je regardais mes filles et mes petits-enfants sous un autre angle, mieux ajusté, comme si je pouvais littéralement les voir au millieu des générations suivantes, comme si nous étions sur une estrade en gradins.
Les autres mères faisaient des tartes démentes; la sienne savait exactement où les acheter.
Ce que j'aime dans les livres c'est ce qu'ils renferment ; ils contiennent du savoir comme un pichet contient de l'eau, comme une robe contient le mystère d'un corps de femme exquis. Leur matérialité est important – ne me parlez pas de conserver les livres sous forme d'octets ! – mais ils ne doivent pas inspirer un culte fétichiste.
Quand Poppy évoquait son enfance, elle disait que Vigil Harbor était une ville où les gens respectaient votre vie privée tant que vous les laissiez croire qu'ils connaissaient vos secrets les plus intimes.
"Tu m'as déjà raconté tout ça, papa. C'est très joli. Maman et toi, vous viviez à une autre époque. Mais tu sais quoi ? Il faut passer à autre chose. Parce que, écoute, tu veux que je te dise papa ? Tu vires au vieux grincheux ! Tu as toujours été limite, mais cette fois ça y est."