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3,46

sur 100 notes
Tendre, parfois fantaisiste voire farfelu, souvent gourmand, ce roman offre une parenthèse douillette et suave quoique non dénuée de fond. Julia Glass aborde beaucoup de sujets polémiques tout en parvenant à faire de Refaire le monde un livre qui fait du bien sans embrasser totalement le feel-good pour autant (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/04/13/refaire-le-monde-julia-glass/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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J'ai trouvé ce roman encore mieux que " Jours de juin", dont la fin était décevante.

On s'attache beaucoup à ce microcosme humain, concentré surtout à New-York, plus particulièrement à Greenwich Village.Les destins des personnages sont d'abord plus ou moins séparés puis s'entrecroisent.

Le personnage central est Greenie, la fabuleuse pâtissière.C'est une épicurienne, ses recettes nous mettent l'eau à la bouche, notamment le biscuit à la noix de coco, ou la tarte au citron et à l'avocat...J'ai aimé aussi Saga, qui, suite à un accident, a la mémoire trouée et doit se reconstruire.Chacun des protagonistes est attachant, à sa façon,surtout Walter.

Ce livre est un pavé mais je n'ai ressenti aucun ennui, c'était émouvant et passionnant.Le titre prend tout son sens dans la dernière partie, où il faudra changer de vie,après les attentats du 11 septembre, vécus en direct par l'essentiel des personnages.
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J'avais été enthousiasmée par Jours de juin de l'autrice.
Pour ce roman, le plaisir de lecture a été moindre, peut être que mes attentes étaient trop fortes.
Il y a plusieurs histoires qui se croisent, la principale est celle de Greenie et son mari qui traversent une crise conjugale, la routine s'est installée, ils sont plus parents que couple. Ils vivent à New-York, Greenie est une pâtissière renommée, alors quand Greenie a une offre d'emploi au Nouveau Mexique chez le gouverneur de cet état, elle finit par accepter et part avec leur petit garçon de 6 ans.
La couverture du roman (fabuleuse) représente un homme et un petit garçon sur une part de gâteau géante (comme sur une île) et une jeune femme qui s'éloigne en barque à la rame. Cela représente bien l'évolution de Greenie.
Je me suis demandée pourquoi ce roman m'avait moins plu que le précédent, le style est le même, avec une alternance de personnages, je crois que cela tient au sujet principal du roman, l'histoire d'une séparation d'un couple qui même si elle n'est pas « très conflictuelle » reste empreinte de ressentiments et de nostalgie.
Les histoires secondaires concernent les amis du couple restés à New-York, l'action se passe en 2001. Un des personnages, Feno, était présent dans Jours de juin, mais là on ne connaît que très peu ses sentiments (autre raison de ma relative déception avec ce roman).

Une lecture pas inintéressante mais mitigée au final.
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Julia glass nous transporte dans l'histoire de Greenie dont la vie va être chamboulée par la modification de sa trajectoire professionnelle. Oh bien sur, il faudra s'acclimater, s'adapter, s'organiser différemment pour pouvoir passer du temps avec sa famille en allant vivre à des milliers de kilomètres de chez elle. Oh bien sur, ce n'est que provisoire, et cela vaut bien quelques sacrifices : que représentent quelques mois dans une vie, surtout si ceux là peuvent lui permettre de s'épanouir dans son travail, de découvrir d'autres méthodes de travail, de rencontrer des personnes différentes qui ont tant à lui apprendre. Et puis, ce n'est pas une fois vieille que Greenie pourra le faire.

Oui mais voilà, son mari n'est peut-être pas aussi heureux qu'elle de partir vers cette nouvelle découverte ; il lui faut aussi le temps de s'organiser car il ne peut décemment pas laisser ses patients comme ça du jour au lendemain. Et puis, peut être Greenie ne se plaira t'elle pas là-bas, et reviendra vite ici : alors faut il prendre le risque de tout abandonner pour l'incertitude complète ?

Une histoire dont les faits paraissent tellement banals finalement, que je me demande si je vais vraiment lire jusqu'au bout les 800 pages de ce roman.

Bon je vais continuer un peu car j'aimerais savoir ce que vient faire Saga dans cette histoire. Et puis quelle décision en fin de compte va prendre Alan, son mari. Oh et puis Walter, l'ami de Greenie par qui sa vie va suivre une voie qu'elle n'aurait jamais imaginée, Walter tellement attendrissant et protecteur vis-à-vis de Greenie, comment va-t-il vivre l'éloignement de sa meilleure amie quand sa vie va aussi être bouleversée par l'arrivée de son neveu ?

Interrogations qui m'ont transportée jusqu'à la fin de ce récit riche en sentiments, en ressentis, en questionnement sur soi, où transpercent les blessures de la vie et les petits bonheurs au quotidien : une saga familiale à la fois douce et amère, à déguster sans aucune modération

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Refaire le monde est le premier roman que je lis de Julia Glass. le résumé nous indique que nous allons suivre Greenie, une cuisinière et pâtissière, qui est à un tournant de sa vie conjugale. Mais ce roman s'intéresse à bien plus de personnages !

Dans ce récit, nous allons suivre les vies entremêlées de Greenie, de son mari Alan, de son ami restaurateur Walter et d'une femme qu'Alan rencontre dans la rue, Saga . Quand nous croisons pour la première fois Greenie, elle fait face à un dilemme : accepter de partir au Nouveau-Mexique pour devenir la cheffe cuisinière du gouverneur ou rester à New York dans un quotidien lourd auprès de son mari et de son fils. Peut-être que déménager offrira une seconde chance à leur couple ? Son ami, Walter, est à l'origine de cette incroyable proposition, il rêve d'une relation amoureuse stable et passionnée mais il ne tombe que sur des lâches. le mari, Alan, semble être déprimé, hanté par quelque chose, il est tout le temps négatif mais dévoué envers son petit garçon. Saga est une femme qui sauve des animaux errants, abandonnés. Elle a un handicap depuis que la foudre lui est tombée dessus et lutte dans son quotidien pour être indépendante.

Ces quatre personnages m'ont beaucoup touché, je tournais les pages avec l'envie de savoir ce qui allait leur arriver. Les personnages naviguent dans des nuances de gris, ils fautent, ils pardonnent, ils mentent, ils sont humains. On assiste à de très belles histoires d'amitié, on voit à quel point la famille est un cercle complexe et qu'on peut tout aussi bien se créer son propre cercle familial. C'est un très beau roman sur les relations humaines, avec une bonne pincée d'humour.
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Le quatrième de couverture de Refaire le monde de Julia Glass fait une promesse, celle de suivre l'histoire de Greenie, pâtissière à Greenwich Village, qui décide d'aller vivre à Santa Fe, Nouveau Mexique pour devenir chef cuisinier chez le gouverneur Ray MacCrae.
Ce fut une excellente surprise de constater au fil de ma lecture, que ce livre n'allait pas se résumer à ce personnage, qui finalement pour moi sera celui qui a le moins de relief, mais que d'autres personnages tous aussi attachants les uns que les autres viennent l'enrichir.
J'ai donc beaucoup aimé Walter, homosexuel à la quarantaine, qui plait par son franc parler et son humour (c'est le "copain gay" que toutes les filles aiment avoir), et touche par sa crainte de la solitude et sa grande sensibilité.
On rencontre aussi Saga, qui à la suite d'un accident, a perdu partiellement la mémoire, l'homme qu'elle aimait, et quelques aptitudes physiques. Elle partage sa vie entre le Connecticut et New York, entre son engagement auprès d'une "association" de protection d'animaux et son vieil oncle Marsden. J'ai eu plaisir à l'évocation de son univers spécial, presqu'enfantin et à la voir évoluer au fil des pages, pour finalement s'en sortir, pas comme dans un conte de fée, mais tant bien que mal avec ses propres moyens, et avec la force d'admettre que malgré les handicaps, il ne faut jamais s'apitoyer sur son sort, toujours se remettre en question et aller de l'avant.
A côté de cela, Greenie apparait un peu comme la femme qui approche les quarante ans, et va vivre avec son mari le type de crise classique à cette période de vie, et qui va se résoudre sans surprise: questionnements relatifs à leurs vies professionnelles, remise en cause de leur couple, retrouvailles avec leur amour de jeunesse...tout y est. Mais comme dit par d'autres lecteurs, leur cas est vraiment traité de manière trop lisse et prévisible.
En tant que grande gourmande, j'ai tout de même beaucoup apprécié les lignes consacrées à Greenie pour tous les appels à nos sens, à l'évocation de ses réalisations culinaires qui mettent l'eau à la bouche. J'en aurai redemandé!
Enfin, la bonne surprise du livre va venir du fait que tous ces personnages et d'autres encore vont, au fur et à mesure se mêler les uns aux autres pour finir par former un petit écosystème fort attachant, que l'on aura tout de même envie de suivre.
Voilà donc un livre qui a su me captiver, pas avec les personnages attendus, et a donc su créer la surprise, mais en le refermant, et c'est le cas de le dire, je suis peu restée sur ma faim.
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Greenie est pâtissière à New York (à Greenwich village plus exactement). Elle est mariée à Alan (qui est psychologue) et mère d'un petit George de quatre ans. Walter, un ami gay (restaurateur et également client) va lui faire part du succès rencontré par un de ses gâteaux auprès du Gouverneur du Nouveau Mexique.
Greenie traverse une phase sentimentale difficile. Alan ne semble plus aussi tendre et disponible que par le passé. Aussi lorsque Walter va lui conseiller d'accepter un poste de cuisinière auprès dudit Gouverneur, elle s'y résoudra et déménagera avec son fils. Faire un break pour laisser une dernière chance à son couple lui semble judicieux.
Pour Walter, la vie n'est pas non plus un “long fleuve tranquille”. Déception amoureuse, bouleversement à l'arrivée de son neveu, il lui faut apprendre à gérer ses émotions et le chamboulement d'une routine.
Idem pour Alan, le mari de Greenie qui se sent, du coup, perdu et abandonné par sa famille. Un médiateur de couples qui ne parvient pas à trouver un équilibre pour le sien, c'est un comble. Mais c'est bien connu, ce sont les cordonniers les plus mal chaussés !… Au cours de cette solitude forcée, il va faire la connaissance inattendue de Saga, une jeune fille “cabossée” par la vie (et protectrice de chiots) à qui il viendra spontanément en aide.
D'autres personnages encore (de moindre importance) viendront tisser le fil de ce long récit, sur fond d'attentat du 11 septembre, de souvenirs douloureux, de choix à faire … Oui mais voilà : trop de détails tue le détail … Si le style de l'auteure demeure agréable, je dois bien admettre avoir été au bord de l'indigestion par moments … Une lecture plutôt plaisante, toutefois pas de coup de coeur pour ma part.
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Il y a toutes ses odeurs, ses plats qui embaument. Il y a toutes ses vies qui se mélangent et qui ont la fragilité des soufflés.
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J'aime bien lire des histoires de couple en crise. le point de vue d'un auteur sur la relation à l'autre et son évolution m'intéresse énormément. le couple va-t-il se séparer ou au contraire recoller les morceaux ? Généralement, c'est la question qui me tient en haleine pendant tout le livre. Avec Refaire le monde, ça n'a pas vraiment été le cas puisque, malgré ce qu'en dit le résumé, l'avenir du couple d'Alan et de Greenie n'est pas l'enjeu principal du roman. Je ne suis même pas sûre qu'il y en ait un, d'enjeu. Pour moi, Refaire le monde est une galerie de personnages dont on suit le parcours pendant presque deux ans.

J'aurais aimé d'ailleurs que le résumé reflète davantage le contenu du livre parce que j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans. J'avais l'impression de ne pas avoir ce pourquoi je l'avais choisi. La construction même du roman me gênait, car il est découpé en longs chapitres où l'on suit à chaque fois le point de vue d'un personnage différent. Certains auteurs sont doués pour ça (Guy Gavriel Kay et GRR Martin, par exemple), mais je ne suis pas sûre que Julia Glass maîtrise aussi bien le procédé. Ses chapitres manquent de liant. On passe parfois du coq à l'âne, un désordre qui reflète certes le chaos de nos pensées mais qui a rendu ma lecture plus difficile.

Et puis, parce que chaque portrait est tout de même très fouillé, la mayonnaise a fini par prendre, si j'ose dire. Je me suis vraiment attachée à certains personnages, dont Walter, le restaurateur gay, et Saga, la jeune femme qui aime les animaux et souffre d'un handicap mental suite à un grave accident. du coup, j'ai lu la deuxième moitié du roman en quelques jours à peine. J'ai aimé la façon dont l'existence de chacun converge vers un événement que je n'ai absolument pas vu venir. Par contre, la fin n'est pas entièrement satisfaisante, de mon point de vue. Ce n'est pas celle que j'aurais choisie mais, en même temps, au vu du caractère des personnages, elle se tient.

Pour moi, Refaire le monde n'est donc pas une totale réussite. Parfois indigeste, parfois passionnant, il souffre d'un manque de rythme et de fluidité. Mais il nous offre tout de même de beaux portraits et de belles tranches de vie, de quoi me donner envie de lire d'autres romans de son auteure.
Lien : http://www.aufildisa.com/201..
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« les pâtisseries de Miss Duquette », enseigne de son magasin et qui constitue l'un des univers de prédilection de Greenie, auquel il convient d'ajouter son fils George et son mari, Alan, qui traverse depuis quelques temps une crise existentielle.
Julia Glass, nous entraîne dans une tranche de vie de différents personnages ; dans laquelle gravitent, entre autres: l'ami précieux et fidèle Walter, Saga qui cherche sa mémoire après un accident et surtout le gouverneur du Nouveau-Mexique Ray McCrae.
Et tout ce microcosme, se perd puis se retrouve. Des situations d'une évidence généralité, des enchainements trop rapides, et surtout trop de longueurs. Bon d'accord, j'ai de fortes lacunes en matière de cuisine, et cette saga ravira sans aucun doute, les zélateurs de celle-ci.
Un roman bardé de bons sentiments : du mal-être de Greenie, de l'effritement émotionnel de son couple, de l'amour filial, de l'altérité...
Un texte narratif, d'une écriture certes sensible, mais avec trop de longueurs et de digressions, qui ont failli me faire stopper sa lecture – d'autant plus qu'il s'agit d'un roman de 800 pages.
Ce livre – Refaire le monde – n'a pas su m'enthousiasmer, mais il est bien connu qu'on ne peut pas plaire à tout le monde !

Lien : https://bookslaurent.home.bl..
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